Anne Rosencher

Elle est la fille du physicien Emmanuel Rosencher et la petite-fille du médecin juif polonais et résistant gaulliste Henri Rosencher, arrêté, torturé et déporté à Natzweiler-Struthof, puis à Dachau, dont toute la famille est morte dans les camps d'extermination nazis[4] - [5] - [6].

Elle grandit à Belmont commune de Saint Martin d'Uriage en Isère, puis à Paris, élève au lycée Henri-IV[7]. Elle est diplômée de l'ESCP[1] - [8]. En 2002, elle débute au mensuel Capital, suivant la macroéconomie[9] et le social[10], avant d'intégrer le service international[11].

En décembre 2010, elle devient grand reporter à Marianne, sur le milieu des affaires. En 2013, elle est nommée directrice adjointe de la rédaction de la rubrique « France », puis s'occupe de la rubrique « Magazine »[12] - [13] - [14]. En novembre 2016, elle devient directrice déléguée de la rédaction de L'Express[15] - [16] - [17]. Entre septembre 2018 et juillet 2019, elle assure l'intérim à la direction de la rédaction[18]. Depuis septembre 2018, elle y signe une chronique intitulée « Tout est d'époque »[19] - [20].

Coauteur, avec Anna Cabana, en 2012, du livre Entre deux feux chez Grasset, qui traite de l'imbroglio suscité par Valérie Trierweiler dans la campagne présidentielle et les premiers mois de la présidence Hollande, elle représente le magazine sur RTL[21] et BFM. En septembre 2018, elle rejoint 28 minutes sur Arte[22] et Dimanche en politique sur France 3 avec Francis Letellier[23] jusqu'en 2020. En septembre 2020, elle intervient dans Les Informés du Matin sur France Info. Elle assure depuis septembre 2022 le billet En toute subjectivité de France Inter tous les jeudi.