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Andrew Thomson (homme politique canadien)

Andrew Thomson (né le ) est un homme politique provincial canadien de la Saskatchewan. Il représente la circonscription de Regina South à titre de député du Nouveau Parti démocratique de la Saskatchewan de 1995 à 2007.

Durant son passage au gouvernement, il occupe plusieurs postes ministĂ©riels dont celui de ministre des Finances, de l'Apprentissage, des Services correctionnels et de la SĂ©curitĂ© publique, de l'Énergie et des Mines, ainsi que ministre responsable des Technologies de l'information, de SaskEnergy et de SaskPower.

Biographie

Né à Kindersley en Saskatchewan, Thomson grandit dans cette ville ainsi qu'à Prince Albert[1]. Il obtient un baccalauréat en sciences politiques de l'Université de la Saskatchewan et travaille ensuite pour le gouvernement Romanow à titre d'assistant ministériel[1].

CarriĂšre politique

Faisant son entrée à l'Assemblée législative de la Saskatchewan en tant que député dans Regina South en 1995, il est réélu en 1999 et en 2003[1].

En 2001, il fait son entrĂ©e au cabinet de Lorne Calvert Ă  titre de ministre de l'Énergie et des Mines. Dans ce ministĂšre, il propose la rĂ©duction des redevances liĂ©es Ă  l'exploitation des hydrocarbures avec l'objectif de stimuler le nombre de forages dans le Bassin de Souris dĂ©jĂ  mis Ă  mal par la rĂ©duction du prix du pĂ©trole. Il stimule Ă©galement l'implantation de l'utilisation de l'Ă©thanol[2] et gĂšre l'application du protocole de Kyoto en Saskatchewan. Son ministĂšre est aboli en mars 2002, mais il est nĂ©anmoins assignĂ© vers le nouveau ministĂšre des Services correctionnels et de la SĂ©curitĂ© publique et ministre des Technologies de l'information.

À ce ministĂšre, Thomson poursuit le consolidation des services technologiques du gouvernement et prĂ©conise la connectivitĂ© large bande Ă  l'ensemble de la province. En 2007, il introduit un programme pour fournir une connexion wifi dans les universitĂ©s, dans les campus des collĂšges et dans quelques zones urbaines[3].

Ministre des Finances

Devenu ministre des Finances, il arrive durant une période de forte augmentation des revenus en raison des redevances issues de l'industrie pétroliÚre. Favorisé par cette situation, il introduit plusieurs réductions de taxes[4]. Simultanément à ces réductions, plusieurs subventions sont distribuées entre autres au collÚge de médecine de l'Université de la Saskatchewan et par une augmentation des prestations d'aide-sociale. Le budget était alors basé sur un baril de pétrole à 60$[4].

En 2007, il plafonne Ă©galement les coĂ»ts de mĂ©dicaments pour les aĂźnĂ©s et un crĂ©dit d'impĂŽt pour les Ă©tudiants[5]. MalgrĂ© les critiques de l'opposition qui trouvait les coupes trop importantes et insoutenables Ă  long terme[6], la province enregistre tout de mĂȘme un surplus de 2 milliards de dollars.

En 2013, soit six ans aprĂšs le dĂ©part de Thomson aux Finances, la vĂ©rificatrice gĂ©nĂ©rale de la Saskatchewan, Bonnie Lysyk, dĂ©clare que si la Saskatchewan avait utilisĂ© les mĂȘmes normes comptables que le gouvernement fĂ©dĂ©ral et toutes les autres provinces, neuf budgets sur dix auraient dĂ» ĂȘtre prĂ©sentĂ©s comme en Ă©tat dĂ©ficitaire et non en surplus. Cependant, elle note que les deux budgets de Thomson ont effectivement dĂ©gagĂ© des excĂ©dents budgĂ©taires d'aprĂšs ses normes comptables prĂ©fĂ©rĂ©es[7].

La période de Thomson aux Finances est également marquée par une bataille continue avec le gouvernement fédéral concernant l'impact de la croissance pétroliÚre sur les paiements de péréquation[8] - [9] - [10].

Le , Thomson annonce ne pas se représenter à l'élection de 2007[11]. Ce faisant, le premier ministre Lorne Calvert le remplace par Pat Atkinson[12].

Politique fédérale

AprĂšs son dĂ©part de la politique provinciale, Thomson travaille dans le secteur privĂ© et dĂ©mĂ©nage ensuite Ă  Toronto[13]. En 2015, il se porte candidat du Nouveau Parti dĂ©mocratique fĂ©dĂ©ral dans la Eglinton—Lawrence en vue des Ă©lections fĂ©dĂ©rales de 2015, mais termine troisiĂšme[14] .

En novembre 2016, il est embauché à titre de chef des relations gouvernementales de l'Université de Toronto[15].

RĂ©sultats Ă©lectoraux

Références

  1. (en) Brett Quiring, Saskatchewan Politicians: Lives Past and Present. University of Regina Press, 2004. (ISBN 978-0889771659). p. 228.
  2. (en) Saskatchewan Plans to Develop Ethanol. Ethanol Producer, April 1, 2002
  3. (en) "Saskatchewan offers free WiFi". IT World Canada, February 26, 2007.
  4. (en) « Oil revenue cause for budget spending », Leader-Post, (consulté le )
  5. (en) "$8B Sask. budget rolls out subsidies for seniors, grads". CBC News, March 22, 2007.
  6. (en) "Sustainability of budget under fire". CBC News, March 23, 2007.
  7. (en) https://auditor.sk.ca/news/news-releases/item?id=5
  8. (en) Harper heading for showdown with premiers. Toronto Star, January 17, 2007.
  9. (en) "Tories' reported plan for equalization provokes backlash". CBC News, January 17, 2007.
  10. (en) Saskatchewan angry over equalization reports. CTV News, January 16, 2007.
  11. (en) "Sask. finance minister won't run again". CBC News, May 11, 2007.
  12. (en) "Atkinson gets finance, Thomson gets out in major cabinet shuffle". CBC News, May 31, 2007.
  13. (en) "NDP had a 'good run in government'". CBC News, November 7, 2007.
  14. (en) "NDP recruit former Saskatchewan finance minister to run against Joe Oliver". The Globe and Mail, August 14, 2015.
  15. (en) "Meet Andrew Thomson, U of T's new chief of government relations". UofT News, December 13, 2016.
  16. Élections Canada, « RĂ©sultats Élection fĂ©dĂ©rale canadienne de 2015 », sur elections.ca (consultĂ© le )
  17. Elections Saskatchewan, « Résultats des élections générales », sur elections.sk.ca (consulté le )
  18. Elections Saskatchewan, « Résultats des élections générales », sur elections.sk.ca (consulté le )
  19. Elections Saskatchewan, « Résultats des élections générales », sur elections.sk.ca (consulté le )
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