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André Leyraud

André Leyraud, né le à Guéret (Creuse), mort le à Paris, est un homme politique français.

André Leyraud
Biographie
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Biographie

Avocat à Guéret et poète, Leyraud se montre favorable à la Restauration en 1814. Toutefois, pendant les Cent-Jours, il est élu le , avec 53 voix sur 101 votants, député de la Creuse à la Chambre des représentants, où il siège dans la majorité. Ainsi, lors de , il tente de sauver la dynastie des Bonaparte.

Pendant la Seconde Restauration, il est nommé maire de Guéret en 1815, poste qu'il occupe jusqu'en 1834, tout en plaidant au barreau. Rallié aux Bourbons, il compose en 1820 une ode sur la naissance du duc de Bordeaux. La même année, cependant, il adhère à la société « Aide-toi, le Ciel t'aidera », dont il devient le président local le , le jour de la formation du ministère Polignac. Cet engagement lui vaut la sympathie de la Monarchie de Juillet, et Dupont de l'Eure le nomme procureur du roi à Guéret, fonction qu'il abandonne bientôt pour se présenter aux élections législatives.

Après un échec le , où il n'avait obtenu que 24 voix, il est élu par le 1er collège de la Creuse, à Guéret, le , avec 134 voix sur 161 votants et 230 inscrits. siégeant au centre-gauche, il soutient la politique des différents gouvernements.

Il est plusieurs fois réélu, le avec 126 sur 157 votants et 230 inscrits, le avec 132 voix sur 143 votants et 226 inscrits, le avec 140 voix sur 153 votants. En 1837, il est fait chevalier de la Légion d'honneur. À Guéret au moment de l'attentat de Joseph Fieschi, il adresse une harangue en faveur de Louis Philippe à la garde nationale et manque de se battre avec un soldat qui a répondu à son exclamation : « Vive le roi! » par : « Vive la charte! »

Le , il est nommé directeur des affaires civiles au ministère de la justice par le gouvernement Soult. Contraint de se représenter, il est réélu le avec 165 voix sur 187 votants puis le avec 166 voix sur 194 votants et 263 inscrits. Faisant partie des représentants fonctionnaires, il vote régulièrement en faveur du parti de la Cour.

Réélu le avec 163 voix sur 283 votants et 309 inscrits, il dénonce les manœuvres du gouvernement lors de l'élection et prend place parmi l'opposition au ministère Guizot, contre lequel il fonde en Creuse, en 1843, L'Éclaireur de la Creuse et de l'Indre, dirigé ensuite par George Sand et Pierre Leroux.

Après la rĂ©volution de fĂ©vrier 1848, il est Ă©lu le dĂ©putĂ© de la Creuse, le 3e sur 7 avec 21 203 voix sur 69 820 inscrits, Ă  l'AssemblĂ©e constituante, oĂą il vote souvent avec la droite et fait partie du comitĂ© de la justice. OpposĂ© Ă  la politique de Louis-NapolĂ©on Bonaparte, il se prĂ©sente le , après le coup d'État du 2 dĂ©cembre 1851 comme candidat de l'opposition au Corps lĂ©gislatif dans la 1re circonscription de la Creuse. Il Ă©choue face au candidat officiel avec 12 456 voix contre 12 831 Ă  son adversaire, Delamarre. De mĂŞme, il se fait battre lors des Ă©lections lĂ©gislatives du , par le mĂŞme concurrent, avec 6 374 voix contre 12 248 Ă  l'Ă©lu.

Source

  • Acte de dĂ©cès : Archives de Paris, 9ème arrondissement annĂ©e 1864 RĂ©fĂ©rence du dossier : V4E 1010 Leyraud 1657
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