André Lemelin

Né en Abitibi-Témiscamingue 1958, André Lemelin déménage à Québec, où il complète un baccalauréat en arts plastiques à l'Université Laval[1] - [2]. Il complète une maîtrise en philosophie à l'Université du Québec à Montréal en 1990, laquelle porte sur le théâtre de Michel de Ghelderode[3].

Depuis les années 1990, Lemelin s'implique dans la communauté des conteurs et conteuses du Québec. Il s'intéresse d'abord au conte urbain (Cinq couleurs et autres histoires, Hold-up : contes du Centre-Sud) avant de s'intéresser aux contes « en soi »[4]. Pour Lemelin, le conte est un canevas sur lequel broder en fonction de l'auditoire[4].

André Lemelin est un membre actif du Regroupement du conte au Québec[5] et de l'Union des écrivaines et écrivains du Québec[2].

André Lemelin fonde en 1995, avec Tony Tremblay, la revue Exit[6]. En 1997, il fonde la maison d'édition Planète rebelle, « une maison dédiée à l'oralité[7]. » La maison d'édition se spécialise dans l'édition de livres accompagnés de disques compacts, ce qui lui permet de joindre l'oralité à la littérature. En 2002, Lemelin se départ de la maison d'édition, qui est rachetée par la journaliste Marie-Fleurette Beaudoin[1] - [8].

En 1998, Jean-Marc Massie et André Lemelin fondent Les Dimanches du contes au Sergent Recruteur. Pour l'enseignant au collégial et conteur Ronald Larocque, Les Dimanches du contes marque le moment à partir duquel « le renouveau du conte s'est mis à mousser au Québec[9]. » Lemelin orgnisait à la même période des représentations chez lui, connues sous le nom des Mardis-Gras[9]. Toujours en 1998, Massie et Lemelin créent les Productions du Diable vert, un organisme à but non lucratif dont l'objectif est la promotion du conte par l'entremise d'activités (ateliers, spectacles, formation, etc.)[10].

En 2010, André Lemelin et Jean-Marc Massie reçoivent le prix Jocelyn Bérubé[11], prix décerné chaque année depuis 2006 à un conteur ou une conteuse afin de souligner « son implication en tant que forgeron d'histoires et portageuse de la mémoire collective[11]. »

Sonia Robertson et André Lemelin fondent, en 2011, le Festival de contes et légendes Ataluka[12]. Le Festival est porté par la Fondation Kamishkak'Arts et met de l'avant l'imaginaire culturel des Nations autochtones[12].

• Planète rebelle

• Ressource relative à la littérature :
  • Infocentre littéraire des écrivains
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