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André Gallas

André Gallas, né le à Bourail et mort le à Toulon, est un militaire et résistant français, Compagnon de la Libération. Commercial en poste en Afrique, il se rallie à la France libre en 1940 et combat en Afrique, au Proche-Orient, en Italie et en France où il est grièvement blessé. Après la guerre, il entre dans l'administration coloniale et exerce en métropole et en Afrique.

André Gallas
Naissance
Bourail (Nouvelle-Calédonie)
Décès
Toulon (Var)
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de la France Forces françaises libres
Arme Infanterie
Grade Lieutenant
Années de service 1940 – 1945
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Officier de la LĂ©gion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945

Biographie

Jeunesse et engagement

André Gallas naît le 12 juillet 1907 à Bourail en Nouvelle-Calédonie d'un père médecin dans la marine[1]. De 1917 à 1926, il est élève du Prytanée national militaire à La Flèche[2]. Après son baccalauréat, il devient agent commercial dans l'import-export et obtient un poste au Cameroun[3].

Seconde Guerre mondiale

Toujours en poste au Cameroun, il est mobilisé en 1939[1]. Mécontent de l'armistice du 22 juin 1940, il se rallie à la France libre en même temps que la colonie le 27 août[2]. Engagé dans les forces françaises libres, il participe à la campagne du Gabon avec la légion du Cameroun[3]. Au début de l'année 1941, il est affecté à la 13e demi-brigade de légion étrangère avec laquelle il prend part à la campagne d'Érythrée puis à la campagne de Syrie en juin[3]. Après cette dernière campagne, il suit le cours des élèves officiers à Damas et en sort aspirant avant d'être muté au bataillon de marche no 11 (BM11)[2]. En avril 1942, le BM11 part pour la Libye où il intègre la 2e brigade française libre du général Cazaud[3]. André Gallas participe à la seconde bataille d'El Alamein en septembre et novembre 1942 puis à la campagne de Tunisie en mai 1943[2].

Toujours avec le BM11, qui fait maintenant partie de la 1re division française libre (1re DFL), il prend part à la campagne d'Italie à partir d'avril 1944[3]. Le 17 mai, une violente attaque ennemie met hors de combat son capitaine et les autres officiers de son unité[2]. Il prend alors le commandement de sa compagnie et mène le combat à son terme[3]. Le 10 juin suivant, à Montefiascone, il est blessé à la tempe par un éclat d'obus[1]. Sa blessure ne l'empêche pas de reprendre la lutte avec le BM11 et, le 15 août 1944, il participe au débarquement de Provence avec la 1re DFL[3]. Suivant l'avancée des troupes alliées en France, il participe à la libération de la vallée du Rhône puis à la bataille des Vosges[2]. Après avoir été promu lieutenant le 25 septembre 1944, il prend part à la bataille d'Alsace au cours de laquelle il est à nouveau blessé, le 18 janvier 1945, à Sand[3]. Il doit alors être amputé d'une jambe et cesser les combats[3].

Après-guerre

Après le conflit, André Gallas entre dans l'administration coloniale[2]. Servant d'abord au sein du ministère de la France d'outre-mer, il est ensuite envoyé en Oubangui-Chari en 1951[3]. André Gallas meurt le 17 décembre 1956 à Toulon où il est inhumé[1].

DĂ©corations


Références

  1. « Biographie - Ordre National de la Libération »
  2. Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)
  3. Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)

Bibliographie

  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la LibĂ©ration, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
  • Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la LibĂ©ration, Elytis, , 1230 p. (ISBN 2-356-39033-2).
  • François Marcot, Dictionnaire historique de la rĂ©sistance, Robert Laffont, (ISBN 2-221-09997-4).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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