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André Debrie

André Victor Léon Clément Debrie, né le et mort le , est un entrepreneur français.

André Debrie
Logo des Établissements André Debrie.
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  76 ans)
Nationalité
Activité

Il est le fondateur des Établissements André Debrie, qui, avec Pathé, fut le principal constructeur de matériel cinématographique professionnel français.

Biographie

Les Établissements André Debrie au 111-113, rue Saint-Maur à Paris.

Son père Joseph Debrie (mort en 1919) créa un atelier de construction mécanique, les Établissements Debrie, en 1900[1]. André Debrie fut propriétaire unique de sa firme entre 1920 et 1963.

Ce constructeur proposa la perforeuse « Optima », la cĂ©lèbre camĂ©ra Parvo, du matĂ©riel de laboratoire comme la Truca, puis des tireuses, notamment la « Matipo », et des projecteurs format 35 mm et format 16 mm dont le cĂ©lèbre Debrie MB 15, format très utilisĂ© pour les salles de campagne et dans les Ă©tablissements scolaires de l’après Seconde Guerre mondiale, ainsi que le Debrie 16[2]. Un de ses projecteurs 35 mm portable Ă©tait nommĂ© le « Jacky », nom qui dĂ©coule de la jaquette rĂ©fractaire enveloppant le mĂ©canisme.

Le Parvo, succès mondial d’une caméra compacte

Son père lui demanda en 1906 de construire un appareil professionnel léger pour le caméraman anglais Charles Raleigh qui se préparait pour un safari en Afrique. André Debrie, habitué à étudier les manuels techniques, trouva l'inspiration dans la récente caméra professionnelle de Newman & Guardia (en).

DĂ©but 1907, Norman O. Dawn acheta un des tout premiers modèles et l’emmena en Californie. Après une demande de dĂ©pĂ´t de brevet en 1908, Debrie put passer Ă  la commercialisation de sa camĂ©ra Parvo. Jusqu’en 1932, plus de 5 000 exemplaires furent vendus. En 1921, d’importantes amĂ©liorations furent apportĂ©es au Parvo avec le modèle L : avant tout, les contre-griffes pour la stabilisation de l'image, et la mise au point sur verre dĂ©poli pour un cadrage exact.

En partant des brevets de Georges-Émile LabrĂ©ly[3], Debrie prĂ©senta au dĂ©but des annĂ©es 1920 une camĂ©ra Ă  grande vitesse, le Debrie GV. Cet appareil, Ă  entraĂ®nement manuel, permettait de filmer jusqu’à 240 images par seconde. Il possĂ©dait des contre-griffes des deux cĂ´tĂ©s de la fenĂŞtre d’impression.


Les tireuses

La machine Ă  tirer les positifs, Matipo, Ă©tait de construction solide. Elle arriva sur le marchĂ© en 1913 après le premier appareil Nova de 1905 dans une dizaine de modèles et pour les formats 35 mm, 32 (deux fois 16), 16 mm. Quelques-unes sont encore en service dans des laboratoires. Il s’agit de la tireuse la plus Ă©conomique car elle ne demande que deux pieds et demi (76,2 cm) de pellicule amorce pour ĂŞtre chargĂ©e. Normalement, elle fonctionne Ă  la vitesse de 12 images par seconde.

Vestige d'une tireuse Debrie Matipo, Calcutta, collection particulière.

Notes et références

  1. L'Encyclopédie du Cinéma, Roger Boussinot, Ed. Bordas p. 363
  2. (en) « Debrie 16 professional », sur cineinformation.org, Cine Information (consulté le ).
  3. Georges-Émile Labrély, « Brevet FR 523.383 – Perfectionnements apportés aux appareils de prise de vue cinématographiques à grande vitesse », sur cinematographes.free.fr, Office national de la propriété industrielle, (consulté le ).
  4. « 30 ans, 30 appareils. Appareil N°3 : Caméra 35 mm type Parvo Interview de marque André Debrie », notice sur cinematheque-bretagne.fr.

Annexes

Liens externes

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