André-François Laurence
André-François Laurence dit Laurence-Villedieu était un homme politique français, né à Villedieu-les-Poêles le et mort à Noyarey en 1823, qui fut député de la Manche à la Convention nationale.
André-François Laurence dit Laurence-Villedieu | |
Fonctions | |
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Député de la Manche | |
– (3 ans, 1 mois et 16 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale |
Député du Lot | |
– (2 ans, 7 mois et 5 jours) |
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Gouvernement | Conseil des Cinq-Cents |
Maire de Nogarey | |
Biographie | |
Nom de naissance | André-François Laurence |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Villedieu-les-Poêles (Manche) |
Date de décès | [1] |
Lieu de décès | Noyarey (Isère) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Modérés Droite |
Profession | Avocat |
députés de la Manche députés du Lot |
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Biographie
Ce Normand est nommé avocat au Parlement de Paris en 1787.
Au début de la Révolution française, il est administrateur du département de la Manche. Le , il est élu par son département député à la Convention nationale, le douzième sur treize, avec 396 voix sur 600 votants. A Paris, il se range du côté des Girondins.
Lors du procès de Louis XVI, il vote pour l'appel au peuple et pour la mort mais avec sursis, pensant que celui-ci forcerait l'Autriche et l'Espagne à conclure la paix. En effet, en cas de poursuite de la guerre, ces deux monarchies provoqueraient alors l'exécution du roi.
Il proteste aux journées du 31 mai et du 2 juin 1793 en signant le la pétition des « soixante-treize ». Pour cela, il est décrété d'arrestation et emprisonné pendant quatorze mois. Comme ses collègues pétitionnaires, il est sauvé du Tribunal révolutionnaire et de la guillotine par l'opposition de Robespierre à leur mise en jugement.
Laurence est ensuite rappelé à la Convention par le décret 18 frimaire an III. Il prend fait et cause pour la droite thermidorienne, dénonçant violemment les Jacobins. Ainsi, alors que le buste de Marat est voué aux gémonies par les Muscadins, il déclare que la Convention n'a pas à défendre la mémoire de l'Ami du peuple. Il parle également en faveur de la famille de l'ancien maire de Strasbourg Dietrich, guillotiné en 1793. Il est aussi élu secrétaire de la Convention, mais n'accède pas à sa présidence.
En l'an IV, il est réélu au Conseil des Cinq-Cents, par les Côtes-du-Nord, le Lot et la Somme. Il y siège trois ans, jusqu'en l'an VII.
Il devient par la suite commissaire du Directoire.
Ayant signé l'acte additionnel lors des Cent-jours et régicide (loi du 12 janvier 1816), il fut contraint à l'exil. Il s'exile à Nyon[2] (Suisse).
Il est maire de Noyarey quand il y meurt en 1823.
Notes et références
Sources
- Jean Baptiste Robert, Vie politique de tous les députés à la Convention nationale, 1814
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :