AnatoScope
AnatoScope est une start-up DeepTech proposant des logiciels pour reconstruire et simuler en 3D le corps du patient à partir d'imageries médicales, avec des caractéristiques biomécaniques identiques à celles du patient[2] - [3]. Par exemple, l'entreprise permet une modélisation dentaire ou des pieds, évitant ainsi des moulages[4] - [5]. À noter, qu'elle ne fabrique pas elle-même les prothèses ou implants médicaux, tâche confiée à ses associés[6] - [7], notamment Biotech Dental et Ottobock.
AnatoScope | |
Création | 1 Septembre 2015 |
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Fondateurs | François Faure, Fréderic Van Meer, Benjamin Gilles, Olivier Palombi, Mathieu Nesme |
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Slogan | Digital Anatomy for Personalized Healthcare |
Siège social | Montpellier France |
Direction | François Faure (Président) |
Activité | Programmation informatique |
Produits | 3D, CAO, imagerie |
Effectif | 35 salariés en 2019 |
SIREN | 813 823 432 |
Site web | https://www.anatoscope.com/ |
Chiffre d'affaires | Comptes non disponibles[1] |
La start-up est ainsi à la jonction entre l'imagerie médicale et la conception assistée par ordinateur (CAO)[8] - [9].
Histoire
Les fondateurs François Faure, Fréderic Van Meer, Benjamin Gilles, Olivier Palombi et Mathieu Nesme ont été chercheurs au sein de l'Inria de Montbonnot-Saint-Martin, de l'université Grenoble Alpes, de l'université de Montpellier et au CNRS. Ils ont notamment participé à la création de SOFA, logiciel open source en simulation médicale.
En 2015, ils fondent Anatoscope qui travaille bientôt en partenariat avec EOS Imaging (imagerie ostéo-articulaire, Paris), Thuasne (Levallois-Perret) en orthopédie ou Biotech Dental (Salon-de-Provence) en prothèse dentaire[10] - [11] - [12].
En 2018, le logiciel de simulation 3D "Lucy", développée en partenariat avec Biotech Dental, est lancé à destination des prothésistes dentaires[13].
En 2019, un partenariat avec l'allemand Ottobock, dont sa filiale grenobloise Chabloz Orthopédie, est lancé. Ensemble, ils commercialisent un service de cloud à destination des prothésistes pour la conception, la simulation et la fabrication d'appareillages orthopédiques par impression 3D. Il est prévu que Chabloz Orthopédie s'occupe de la fabrication tandis que AnatoScope gère la simulation 3D[7].
En 2020, durant la crise Covid-19, l'entreprise crée un site proposant de personnaliser des masques de protection[14].
Notes et références
- https://www.societe.com/societe/anatoscope-813823432.html
- Xavier Boivinet, « La deeptech vient en force à VivaTech - L'importance du temps long », Industrie Techno,‎ (lire en ligne)
- Mathilde Saliou, « Comment les jumeaux numériques bouleversent la santé », sur numerama.com, (consulté le )
- « Le "jumeau numérique", une (r)évolution viable du monde de la santé ? », sur www.latribune.fr (consulté le )
- « L'usine à prothèses de Circle inaugure la dentisterie du troisième millénaire », sur www.lesechos.fr, (consulté le )
- « Biotech Dental lève 100 millions d'euros pour son usine numérique de prothèses dentaires », sur lesechos.fr, (consulté le )
- « AnatoScope et Ottobock boostent l’orthopédie numérique », sur objectif-languedoc-roussillon.latribune.fr (consulté le )
- « MakerFaireGrenoble : Anatoscope », sur www.echosciences-grenoble.fr (consulté le )
- « La fabrication 4.0 », sur www.lefildentaire.com, (consulté le )
- « Montbonnot-Saint-Martin. AnatoScope : un avatar numérique pour le corps », sur www.ledauphine.com (consulté le )
- Aliette de Broqua, « Avec Upperside, Philippe Veran cultive les nouvelles technologies », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
- « Le Laboratoire Mondial Prothèse fait sa révolution numérique », sur La Tribune (consulté le )
- « Comment AnatoScope révolutionne l’implantologie dentaire grâce à l'IA », sur La Tribune (consulté le )
- « [Covid-19] Anatoscope veut personnaliser les masques de protection », sur La LettreM, (consulté le )