Alphonse Vallot
Alphonse Vallot, né le à Melun et mort le à Fontainebleau, est un dessinateur et archéologue français.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(Ă 66 ans) Fontainebleau |
| Nom de naissance |
Alphonse Gabriel Vallot |
| Domicile |
Fontainebleau (jusqu'en ) |
| Activités | |
| Statut |
Marié (en) |
Biographie
Origines
Alphonse Gabriel Vallot naît le vers les 2 heures, à Melun. Il est le fils de Pierre Ambroise Vallot (pâtissier) et d’Anne Louise Burotte, mariés l’un à l’autre et alors âgés de 25 ans[1]. Ses parents tiennent l’hôtel du Cadran-Bleu à Fontainebleau, un établissement fréquenté par les artistes[2] - [3].
Carrière et loisir
Alphonse Vallot prend quant à lui le chemin des arts visuels, mais son daltonisme l’empêche de se consacrer à la peinture : il exerce la profession de peintre décorateur et produit essentiellement des dessins à la plume[2] - [4]. Parallèlement, ses moments de loisir sont rythmés par une étude de la préhistoire locale : il explore et fouille la forêt de Fontainebleau qu’il dessine et qu’il admire[2] - [4] - [3]. Recueillant ainsi des objets datant de l’âge de pierre et de l’époque gallo-romaine, il lègue finalement une grande partie de sa collection à la Ville de Fontainebleau[2] - [4].
Fin de vie et décès
Exception faite de quelques voyages dans les Alpes, sa vie se concentre dans la région de Fontainebleau[2]. Souffrant gravement d’une maladie qui début vers , il décède le vers les 5 heures, à l’âge de 66 ans, en son domicile à Fontainebleau[2] - [5].
Ĺ’uvre
Dans ses dessins, Vallot dépeint la forêt de Fontainebleau, mais également des personnages évoquant le XVIIIe siècle[3]. Sa collection archéologique est, quant à elle, ajoutée au musée municipal de Fontainebleau en 1908[6] - [4].
Personnalité
Dans sa nécrologie, il est décrit par L'Abeille de Fontainebleau en ces mots : « Très modeste, d’un caractère en apparence un peu froid, il ne se livrait qu’à bon escient, et était d’un commerce très agréable. Aussi était-il entouré de l’estime générale ; l’assistance nombreuse qui l’a accompagné à sa dernière demeure l’a bien prouvé. »[2].
Références
- Adrien Joseph Hypolite Delacourtie, « Acte de naissance d’Alphonse Gabriel Vallot », État civil de Melun,‎ , p. 248, article no 112 (lire en ligne
, consulté le ) - « Nécrologie », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 58, no 13,‎ , p. 3/4 (lire en ligne , consulté le )
- Daguenet 2002, p. 144.
- Doigneau et Kreutzer 1908.
- Charles Léon Péclet, « Acte de décès d’Alphonse Gabriel Vallot », État civil de Fontainebleau,‎ , p. 27, article no 82 (lire en ligne , consulté le )
- Daguenet 2002, p. 145.
Bibliographie
- [Daguenet 2002] Patrick Daguenet, Fontainebleau, et ses villages d'art (1850-1950) : Le tout-Paris dans la forêt, Étrépilly, Presses du Village, , 493 p. (lire en ligne)
- [Doigneau et Kreutzer 1908] Albert Doigneau et Ferdinand Kreutzer, La Collection Vallot au musée de Fontainebleau, Fontainebleau, Bourges, , 22 p. (lire en ligne
) - [Thomas-Marancourt 1894] Edmond Thomas-Marancourt, Notice biographique sur Alphonse Vallot, peintre et archéologue, Fontainebleau, Bourges, , 24 p. (BNF 31462420, présentation en ligne)