Almanach (album de Malicorne)
Almanach est le troisième album studio du groupe folk français Malicorne, sorti en 1976 (et le premier qui ne soit pas éponyme).
Historique
Almanach se présente comme un album-concept déclinant en douze titres traditionnels (onze chants et un instrumental) les "pratiques magiques qui sont en rapport direct avec les douze mois de l'année", comme l'explique Gabriel Yacoub sur la pochette de l'album.
Tous les titres sont des traditionnels originaires de diverses régions de France mais aussi du Québec. Les arrangements sont faits par le groupe. Cet album mélange chansons accompagnés d'instruments, chansons a cappella et un instrumental. Certains titres font moins d'une minute.
La réédition CD de l'album se clôt par une chanson bonus ne rentrant pas dans le principe de l'almanach (et brisant ainsi l'harmonie des douze pistes et des douze mois) : La Fiancée du timbalier, dont le texte est tiré des "Odes et Ballades" de Victor Hugo. Cette chanson bonus en CD est en fait une reprise de Malicorne 4, l'album suivant du groupe.
Almanach décroche son premier Disque d'or en pour 100 000 exemplaires vendus[1].
Almanach offre à Malicorne son second Disque d'or. L'album sera même 3 fois Disque d'Or et recevra le Grand Prix de l'Académie du Disque Français.
Il reste le plus connu et le plus vendu du groupe avec plus de 500 000 exemplaires écoulés à ce jour dans le monde.
Liste des titres
Source[2]:
Personnel
Malicorne
- Gabriel Yacoub : guitares acoustique et Ă©lectrique, mandoline, chant
- Marie Yacoub : dulcimer, bouzouki, vielle Ă roue, Ă©pinette des Vosges, chant
- Laurent Vercambre : violon, violoncelle, claviers, mandoline, Chant
- Hughes de Courson : basse, cromorne, flûte à bec, percussions, chant
Invités
- Le groupe La Bamboche sur Les Tristes Noces
Notes et références
Notes
- Cette chanson n'a aucun rapport avec le contexte de l'almanach; c'est le producteur qui, lors de la première édition de l'album sous forme de CD, et n'ayant qu'une confiance relative dans ce nouveau support, décida d'ajouter un "bonus" comme argument de vente, brisant ainsi l'harmonie évidente des 12 mois de l'année...