Allée de l'Île-Gloriette
L'allée de l'Île-Gloriette est une rue du Centre-ville de Nantes, en France. Il s'agit d'une partie orientale d'un ancien quai de la Loire (sa partie occidentale, au-delà de la rue Deurbroucq, formant un tronçon de l'actuelle rue Albert-de-Mun).
Allée de l'Île-Gloriette | ||||
L'allée de l'Île-Gloriette vue vers l'ouest. | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 12′ 40″ nord, 1° 33′ 29″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
Début | Rue Gaston-Veil | |||
Fin | Rue Deurbroucq | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Anciens noms | Quai de l'île Gloriette | |||
Monuments | Hôtel Deurbroucq | |||
Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Dénomination
Selon Ange Guépin, le nom de « île Gloriette » est rattaché au terme architectural de « gloriette » désignant un petit pavillon, et provient de celui d'un château ducal, que le duc François II de Bretagne aurait donné à l'un de ses officiers[1].
Historique
En 1580, cette rive sud du bras de l'Hôpital n'est pas aménagée, l'île Gloriette ne contient aucune construction humaine. À partir de cette date, les chantiers pour la construction des galères et autres navires, situés auparavant sur le Port au Vin, y sont transférés[1]. Au XVIIe siècle, c'est encore une zone de pâturage. Lorsque le quai est construit, il borde le bras de Loire peu profond, qui est comblé en 1926[2]. Le « quai de l'Île-Gloriette » devient officiellement une « allée » dans les années 1950.
La rue longe, sur sa partie nord-est, le tracé du tunnel ferroviaire de Chantenay, achevé en 1955. Cette partie de l'ouvrage est une galerie couverte. Une bouche d'évacuation est ouverte à l'extrémité de la rue[3].
Architecture et bâtiments remarquables
L'hôtel Deurbroucq, bâtiment du XVIIIe siècle, classé au titre des monuments historiques, est occupé par Tribunal de commerce jusqu'à son transfert au nouveau palais de justice[4]. Il est désormais utilisé, pour partie, comme siège du CHU de Nantes[5], tandis que le Tribunal administratif occupe la majeure partie des locaux restants[6].
- L'hôtel Deurbroucq, siège du Tribunal administratif de Nantes.
Notes et références
- Pied 1906, p. 134
- Pajot 2010, p. 114
- Renault 2012, p. 23-24
- Flohic 1999, p. 706-707
- de Wismes 1990, p. 9
- « Histoire du tribunal administratif de Nantes », sur nantes.tribunal-administratif.fr
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Luc Flohic (dir.), Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, t. 2, Charenton-le-Pont, Flohic éditions, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X)
- Pierre Lelièvre, Nantes au XVIIIe siècle : urbanisme et architecture, Paris, Éditions Picard, coll. « Architectures », , 295 p. (ISBN 2-7084-0351-6)
- Stéphane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables-d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4)
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, , p. 134
- Jean-Louis Renault, Le tunnel ferroviaire de Chantenay. Un point noir au cœur de Nantes., Nantes, Groupement d'analyse et d'étude de Loire-Atlantique, , 144 p. (lire en ligne)
- Armel de Wismes, « L'hôtel Deurbroucq et l'île Gloriette », L'Hospitalier nantais, Association d'histoire des hôpitaux et du patrimoine santé de Nantes (AHHPSN), nos 24-25, (lire en ligne)