Accueil🇫🇷Chercher

HĂ´tel Deurbroucq

L'hôtel Deurbroucq est un hôtel particulier de style néo-classique bâti au XVIIIe siècle, situé sur l'allée de l'Île-Gloriette, dans le centre-ville de Nantes, en France. L'immeuble a été inscrit au titre des monuments historiques en 1945.

HĂ´tel Deurbroucq
L'hĂ´tel Deurbroucq
Présentation
Destination initiale
Destination actuelle
Style
Architecte
Construction
vers 1770
Commanditaire
Occupant
Tribunal administratif de Nantes (d)
Propriétaire
Patrimonialité
Coordonnées
47° 12′ 40″ N, 1° 33′ 28″ O
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de Nantes
voir sur la carte de Nantes

Historique

Dominique-René Deurbroucq par Pierre-Bernard Morlot

Dominique Deurbroucq, courtier dans les affaires maritime et armateur, amasse une Ă©norme fortune au milieu du XVIIIe siècle. En 1764, il projette de se faire construire un hĂ´tel particulier[1]. Il fait appel Ă  l'architecte Jean-Baptiste Ceineray, qui vient de rĂ©aliser les plans de la Chambre des comptes de Bretagne, dont les travaux commencent en 1763[2]. L'hĂ´tel Deurbroucq est construit en 1769[3]. Deurbroucq dĂ©pense la somme importante pour l'Ă©poque de 500 000 livres, et veut que le bâtiment soit un tĂ©moignage de sa richesse[3].

À sa mort, son fils Piter Deurbroucq habite le palais. Baron d'Empire, il n'est pas menacé par la Restauration, au cours de laquelle il est fait commandant de la Légion d'honneur et chevalier de l'ordre de Saint-Louis. L'hôtel Deurbroucq est mis en vente après sa mort en 1831[1].

En 1784, à la succession de la veuve Deurbroucq, l'hôtel avait été séparé en deux lots : le grand et le petit hôtel. Les quatre filles Deurbroucq conservent la propriété du grand hôtel. Il est cédé par leurs héritiers en 1821 à Paul Métois, négociant en charbons, qui le revend à son tour à la famille Dupuy en 1844.

En 1874, l'immeuble devient propriĂ©tĂ© de la famille Godard, importateurs de charbon. Le nouveau propriĂ©taire, Gaston Godard, remplace les armoiries des Deurbroucq par les siennes, deux « G Â» entrelacĂ©es. C'est ensuite la famille Grandjouan qui acquiert l'Ă©difice en 1920[4].

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, lors des bombardements du 16 septembre 1943 sur Nantes, l'immeuble est endommagé. Il est restauré après la guerre[2]. L'hôtel Deurbroucq est inscrit aux monuments historiques par arrêté du [5].

Le petit hôtel, c’est-à-dire l’aile gauche du bâtiment actuel, a été acheté par la société Peugeot qui la revend en 1986 au CHU de Nantes qui y installe son siège administratif[4]. Le tribunal de commerce y siégea aussi jusqu'à son transfert en 2006 dans l'immeuble « Le Rhuys » au no 2 bis quai François-Mitterrand[6]. Avec le CHU, c'est désormais le tribunal administratif qui occupe la majeure partie des locaux restants[7].

Galerie

  • Le fronton de l'hĂ´tel.
    Le fronton de l'hĂ´tel.

Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Luc Flohic (dir.), Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, t. 2, Charenton-le-Pont, Flohic Ă©ditions, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X).
  • Georgette Heurtin, « L'hĂ´tel Deurbroucq », Les Annales de Nantes et du Pays nantais, SociĂ©tĂ© acadĂ©mique de Nantes et de la Loire-Atlantique, no 246,‎ , p. 9 et 10 (ISSN 0991-7179, lire en ligne).
  • Collectif, Iconographie de Nantes, Nantes, MusĂ©e DobrĂ©e, , 224 p. (BNF 34612558).
  • Armel de Wismes, « L'hĂ´tel Deurbroucq et l'Ă®le Gloriette », L'Hospitalier nantais, Association d'histoire des hĂ´pitaux et du patrimoine santĂ© de Nantes (AHHPSN), nos 24-25,‎ . Au , le texte est tĂ©lĂ©chargeable sur le site du CHU de Nantes.

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.