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Alfonso Muzzarelli

Alfonso Muzzarelli, né le à Ferrare et mort le à Paris, est un jésuite (jusqu'en 1773), théologien italien et écrivain.

Alfonso Muzzarelli
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Prêtre jésuite jusqu'en 1773
Autres informations
Ordre religieux

Biographie

Né à Ferrare, dans une famille noble, il est éduqué chez les jésuites avant de demander à entre dans la Commpagnie de Jésus en 1768. Son histoire et destinée ressemblent ensuite en beaucoup de points à celles de son contemporain Luigi Mozzi. Après sa formation de jésuite il devient professeur dans les collèges jésuites de Bologne et d'Imola. Il n'est pas encore prêtre lorsque la Compagnie est supprimée en 1773. Néanmoins il poursuit ses études en théologie, est ordonné prêtre et se lance dans la production d'ouvrages de théologie et de spiritualité[1].

Comme Luigi Mozzi il est à Rome au début des années 1800 et y mène une activité intellectuelle intense. Il est membre de l'Académie catholique des religions. Comme Luigi Mozzi il est un antijanséniste. Il est aussi un antidéiste. A Rome il fonde une congrégation pour la jeunesse dans l'église San-Estanislao. Par ailleurs il est un grand promoteur du culte du Sacré-Coeur et de la dévotion mariale du mois de mai[1].

A la différence de Luiggi Mozzi, il ne réintègre pas la Compagnie de Jésus lorsque celle-ci est reconstituée pour un temps dans le royaume de Naples en 1804. Lui-même est fait prisonnier en 1809 par les Français lors de la Campagne d'Italie de Napoléon. Il est déporté en France en même temps que le Pape Pie VII. Il meurt en résidence surveillée au couvent des Dames de saint-Michel un mois avant Luiggi Mozzi lui aussi déporté à Paris[1].

Oeuvres

  • Le bon usage de la logique en matière de religion (6 vol., Foligno, 1787-9), Rome, 1807. Ce recueil contient quantitĂ© d'esquisses traitant des questions thĂ©ologiques du moment telles que - les abus dans l'Église, le pouvoir temporel du pape, la tolĂ©rance religieuse, l'immunitĂ© ecclĂ©siastique, les richesses de l'Église et de son clergĂ©, la primautĂ© et l'infaillibilitĂ© du pape, la confession auriculaire, les instituts religieux, les indulgences, GrĂ©goire VII, la libertĂ© morale, etc. Il prone Ă  cette occasion la dĂ©sobĂ©issance et la rĂ©sistance au pouvoir et Ă  ses impositions[1].
  • L'Emilio dĂ©sabusĂ© (1782) est une rĂ©futation de Jean-Jacques Rousseau
  • RĂ©futation du contrat social de Jean-Jacques Rousseau (2 vol., Foligno, 1794)
  • Le mois de Marie ou Mai (Ferrare, 1785). Son ouvrage le plus traduit.
  • Le bon usage des vacances (Parme, 1798). Ouvrage adressĂ© aux jeunes

Notes et références

  1. Emanuele Colombo, Les JĂ©suites, Histoire et Dictionnaire, Paris, Bouquins Ă©ditions, , 890-891 p. (ISBN 978-2-38292-305-4)

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Pierre Antoine Fabre, Benoist Pierre, Justine Cousin et Xavier Gilly, Les jĂ©suites : histoire et dictionnaire, Bouquins Ă©ditions, (ISBN 978-2-38292-305-4 et 2-38292-305-9, OCLC 1350085002), p. 890-891Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

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