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Alexandre Cuvelier

Alexandre Cuvelier (né le à Saint-Omer et mort le à Paris) est un artiste-peintre français de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.

Alexandre Cuvelier
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Parentèle
Hippolyte-Joseph Cuvelier (grand-père paternel)

Biographie

Alexandre Cuvelier appartient à une famille de peintres (il a pour grands-pères, maternel, Alexandre Colin qui ne le reconnait pas lors de son mariage avec Sophie Navatel mais l'élèvera et, paternel, Hippolyte Cuvelier). Après cinq années passées dans l'atelier de Jean-Paul Laurens, il se détourne de la tradition académique pour se consacrer notamment à la peinture de paysage. « Au bout de ces cinq années d'atelier, j'aurais pu, avec les conseils de mon maître, faire un tableau fort convenable et obtenir, grâce à mes relations, quelques médailles au Salon des Artistes français – j'ai préféré faire de l'art, c'est-à-dire : chercher un moyen d'expression conforme à mon tempérament et, celui-ci une fois trouvé, m'en servir librement.[1] ». Il est le neveu du sculpteur Louis Vidal.

Vers 1890, après un voyage aux Pays-Bas, il se fixe quelque temps à Dannes-Camiers, dans le Pas-de-Calais, où il réalise de nombreuses études de paysage et fait la connaissance du peintre norvégien Frits Thaulow. Il voyage en 1892 en Tunisie[1].

Il expose pour la première fois au Salon des Indépendants en 1893[2], auquel il participe à nouveau en 1906 et 1909. En 1894-1895, il expose au Salon des Cent et, en 1905, au Salon d'Automne.

En 1908, 70 de ses œuvres sont montrées dans une exposition particulière à la Galerie Achille Astre à Paris.

Ĺ’uvres

Alexandre Cuvelier, La Seine à Paris, l'île Saint-Louis et Saint-Gervais-Saint-Protais
  • 1893 : Les AbĂ®mes, Salon des IndĂ©pendants de 1893. "J'envoyai [au Salon] cinq Ă©tudes de paysages et un tableau assez important, intitulĂ© Les AbĂ®mes, que j'avais peint en quelques sĂ©ances et qui m'avait Ă©tĂ© inspirĂ© par un passage de La Tentation de saint Antoine, de Flaubert. Le saint y Ă©tait reprĂ©sentĂ© entre deux apparitions, la luxure et la mort : plusieurs artistes, entre autres Henri Martin, me fĂ©licitèrent de cet effort, beaucoup plus s'en moquèrent "[1].
  • 1895 : Une rue Ă  Kairouan, huile sur toile, 33 x 24 cm, signĂ©e en bas Ă  gauche. "N'ayant jamais peint en plein air, sortant d'un atelier oĂą l'on fait plutĂ´t noir, j'Ă©prouve le besoin d'Ă©claircir ma palette. Je pars [en 1892] pour la Tunisie. J'habite Sousse, puis Kairouan. Je reviens au bout de 6 mois avec une grande quantitĂ© d'Ă©tudes[1]."
  • Plus de 170 Ĺ“uvres ont Ă©tĂ© rassemblĂ©es dans une exposition posthume au Cercle Catholique de la ville de Saint-Omer en 1921 : nombreux paysages (L'Église d'Audresselles, Rivière Ă  Salperwick, Le Canal Ă  Watten, La Seine Ă  Paris, etc.) et Natures mortes[3].
  • MusĂ©e de l'hĂ´tel Sandelin, Saint-Omer : Enfant au champ de blĂ© (esquisse); 0,65 x 0,48 ; Hist. : Achat 1921 ; Inv. 84CM

Notes et références

  1. Notice autobiographique. Manuscrit, archives familiales.
  2. Société des artistes indépendants. Catalogue, Trente ans d'art indépendant, 1884-1914. Éditeur : Société des artistes indépendants (Paris), 1926
  3. Catalogue de l'exposition A. Cuvelier, Cercle Catholique (Rue Taviel), Saint-Omer, du 23 octobre au 3 novembre 1921.

Liens externes

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