Ajustement fin de l'Univers
En physique, la notion d'ajustement fin (en anglais : fine tuning) dĂ©signe la situation oĂč un certain nombre de paramĂštres doivent avoir une valeur trĂšs prĂ©cise pour pouvoir rendre compte de tel ou tel phĂ©nomĂšne observĂ©.
En cosmologie, ces considĂ©rations sont Ă la base du principe anthropique : il semble qu'une variation, mĂȘme faible, de certaines constantes fondamentales n'aurait pas permis Ă la vie d'apparaĂźtre dans l'Univers. Par exemple, la vie ne peut se dĂ©velopper si la constante cosmologique ou l'Ă©nergie noire ont des valeurs trop Ă©levĂ©es, car elles empĂȘcheraient alors le mĂ©canisme d'instabilitĂ© gravitationnelle et, par suite, la formation des grandes structures. La petitesse de la valeur observĂ©e de l'Ă©nergie noire, comparĂ©e Ă la valeur qui semble la plus naturelle (correspondant Ă la densitĂ© de Planck, soit 10122 fois plus que la valeur observĂ©e), est un exemple d'ajustement fin.
Il est possible que le recours Ă la notion d'ajustement fin traduise la difficultĂ© pour la science d'intĂ©grer Ă la fois l'Ă©chelle de Planck et l'Ă©chelle cosmique. En effet, soixante ordres de grandeur temporelle sĂ©parent le temps de Planck, Ă 10-43 s, et l'Ăąge de l'Univers, Ă quelque 1017 s, et les modĂšles thĂ©oriques gĂ©nĂ©ralement admis au dĂ©but du XXIe siĂšcle sont incapables d'inclure un tel Ă©ventail de grandeurs dans un schĂ©ma unifiĂ©[1]. Des propositions comme le Multivers rĂ©solvent le problĂšme en supposant que tous les choix sont « testĂ©s » dans diffĂ©rents univers. Toutefois, cet ajustement fin pourrait n'ĂȘtre qu'une illusion : on ignore le vĂ©ritable nombre ultime de constantes physiques indĂ©pendantes - il pourrait ĂȘtre rĂ©duit, voire limitĂ© Ă une seule valeur. Et on ne connaĂźt pas non plus les lois de la « fabrique d'Univers potentiels », c'est-Ă -dire l'intervalle et la loi de distribution dans laquelle il faudrait « choisir » chaque constante (dont par ailleurs notre choix d'unitĂ© et de combinaisons est arbitraire).
La notion d'ajustement fin de l'Univers, souvent mise à contribution pour démontrer le principe anthropique fort, est l'un des fers de lance des défenseurs de la thÚse spiritualiste du dessein intelligent.
Exemples d'ajustement fin
Le rĂ©glage des constantes de lâUnivers
Les caractĂ©ristiques de lâUnivers dans lequel nous Ă©voluons dĂ©pendent dâune quinzaine de constantes physiques. En lâabsence actuelle de principe unificateur, elles sont considĂ©rĂ©es comme indĂ©pendantes les unes des autres. Lâapparition des super-ordinateurs a permis Ă lâastrophysique de modĂ©liser le dĂ©veloppement de lâUnivers, puis de modifier ces constantes une Ă une ou en mĂȘme temps afin de simuler de nouveaux univers (« univers jouets »). Le nombre des univers jouets ainsi obtenu est quasi infini.
Certaines de ces simulations ont montrĂ© que la quasi-totalitĂ© des univers jouets dĂ©coulant de ces simulations sont stĂ©riles. Selon ces simulations, seul un rĂ©glage hyper-fin des quinze constantes de base permet lâapparition de lâUnivers stable et viable dans lequel nous sommes. Les tenants du principe anthropique refusent dây voir un simple « heureux hasard », qui serait crĂ©dible sâil ne portait que sur le rĂ©glage dâune seule constante, mais impossible sur celui de 15 constantes indĂ©pendantes[2].
D'autres simulations, comme le programme MonkeyGod de Victor J. Stenger[3], arrivent Ă des rĂ©sultats diffĂ©rents : sur 10 000 univers simulĂ©s en faisant varier alĂ©atoirement et simultanĂ©ment plusieurs paramĂštres physiques, sur 10 ordres de grandeur, ce programme obtient 61 % d'univers oĂč la durĂ©e de vie des Ă©toiles et leur composition permet l'apparition de la vie[VS 1]. D'aprĂšs Stenger, ces rĂ©sultats diffĂ©rents sont dus au fait que les simulations amenant Ă la conclusion d'un ajustement fin font varier chaque paramĂštre un par un en laissant les autres fixes, variation que le changement d'autres paramĂštres physiques ne peuvent compenser pour gĂ©nĂ©rer un univers viable[VS 2].
Quelques exemples de constantes de lâUnivers qui amĂšnent des interrogations Ă propos de leur rĂ©glage fin :
DensitĂ© de lâUnivers et vitesse dâexpansion
Barrow et Tipler ont montrĂ© que lâexpansion de lâUnivers nâest ni trop rapide, ni trop lente. Dans un univers moins dense, lâexpansion lâaurait emportĂ© sur la gravitation et aucune structure nâaurait pu se former (ni Ă©toiles, ni planĂštes, ni galaxies). Un univers plus dense se serait effondrĂ© sur lui-mĂȘme trop rapidement pour permettre Ă la complexitĂ© de se dĂ©velopper[TB 1]. La densitĂ© de l'Univers est trĂšs proche de la densitĂ© critique qui donne cette expansion raisonnable et une durĂ©e de vie de l'Univers compatible avec l'apparition de la vie. Le rapport entre la densitĂ© de l'Univers et la densitĂ© critique est le paramĂštre de densitĂ© Ω, Ă©gal Ă 1 pour la densitĂ© critique.
Le problĂšme est que si Ω est sensiblement diffĂ©rent de 1, infĂ©rieur ou supĂ©rieur, cette valeur n'est pas stable et diverge. C'est-Ă -dire que si Ω > 1, l'expansion de l'Univers va ralentir et s'inverser, et Ω va tendre vers l'infini ; si Ω < 1, l'expansion de l'Univers va continuer Ă l'infini et Ω va tendre vers 0. Comme la valeur de Ω diverge, il faut qu'elle ait Ă©tĂ©, lors du Big Bang, dans une gamme de valeur extrĂȘmement fine autour de 1 pour que, 13 milliards d'annĂ©es plus tard, Ă notre Ă©poque, elle soit toujours assez proche de 1.
Cette gamme de valeurs est un intervalle de ±10-60 autour de 1. Cet intervalle est si petit que Trinh Xuan Thuan a calculĂ© quâil correspondait Ă la probabilitĂ© pour un archer de toucher une cible de 1 cm2 situĂ©e Ă lâautre bout de lâUnivers en tirant Ă lâaveugle une seule et unique flĂšche depuis la Terre sans savoir dans quelle direction se trouve la cible[4].
Selon la plupart des scientifiques, ce problĂšme est rĂ©solu par l'inflation cosmique ayant eu lieu juste aprĂšs le Big Bang. Cette pĂ©riode d'inflation a eu pour effet d'aplanir une courbure spatiale alĂ©atoire de l'Univers au moment du Big Bang, pour la rendre quasiment plate. Or une courbure plate correspond â par dĂ©finition â Ă une densitĂ© de l'Univers Ă©gale Ă la densitĂ© critique. Donc il est logique et naturel, si le modĂšle de l'inflation cosmique est correct, que le paramĂštre Ω ait Ă©tĂ© quasiment Ă©gal Ă 1 au dĂ©but de l'Univers. Le modĂšle de l'inflation est actuellement bien acceptĂ© par la communautĂ© scientifique, ayant notamment menĂ© Ă des prĂ©dictions vĂ©rifiĂ©es et mesurĂ©es Ă propos des fluctuations du fond diffus cosmologique[VS 3].
Les masses du neutron et du proton
La masse du neutron est un peu plus grande que celle du proton : . Cela entraĂźne la dĂ©sintĂ©gration rapide du neutron (libre) en proton alors que le proton est, lui, trĂšs stable (sa durĂ©e de vie est dâau moins 1034 annĂ©es). Si câĂ©tait lâinverse (), ce serait le proton qui se dĂ©sintĂ©grerait en neutron (qui serait stable) et les rĂ©actions de fusion nuclĂ©aire seraient fondĂ©es sur les neutrons, qui formeraient des noyaux nus de toutes masses. Le seul matĂ©riau de l'Univers serait alors le neutronium, les Ă©lĂ©ments chimiques ne pourraient se former (cf. ci-dessous) et la vie ne pourrait se dĂ©velopper[5].
De plus, les neutrons Ă l'intĂ©rieur d'un noyau atomique ne se dĂ©sintĂšgrent pas (mis Ă part la radioactivitĂ© bĂȘta), assurant la stabilitĂ© des noyaux atomiques. Pour que cela soit le cas, il faut que l'Ă©nergie de liaison soit plus grande que la diffĂ©rence de masse entre un neutron et la masse additionnĂ©e d'un proton et d'un Ă©lectron (). Cela donne une autre limite, supĂ©rieure, Ă , de l'ordre de 10 MeV.
Enfin, un autre phénomÚne peut compromettre la stabilité des protons : si ( étant la masse d'un neutrino), les protons se désintÚgreraient en réaction avec un électron en un neutron et un neutrino. Cela donne une borne inférieure de 0,511 MeV à .
Pour rĂ©sumer, la diffĂ©rence de masse entre un proton et un neutron doit ĂȘtre dans la fourchette [VS 4].
La valeur rĂ©elle de 1,29 MeV est bien Ă l'intĂ©rieur de cette fourchette qui est assez large ; la valeur pourrait ĂȘtre le double voire le quintuple. Selon le modĂšle standard de la physique des particules (incluant le champ de Higgs Ă©lectrofaible) les neutrons et des protons obtiennent leur masse de l'interaction forte qui ne fait aucune diffĂ©rence entre ces deux particules : en premiĂšre approximation, selon cette thĂ©orie, les neutrons et les protons ont une masse Ă©gale.
Si on tient compte de l'interaction Ă©lectrofaible entre ces particules, on obtient par des calculs thĂ©oriques une diffĂ©rence de masse comprise entre 1 et 4 MeV (la masse du quark u est mal connue donnant cette fourchette), compatible avec la valeur rĂ©elle. Cette diffĂ©rence de masse s'explique donc dans le cadre de la physique actuelle, et n'a pas besoin d'ĂȘtre ajustĂ©e Ă une gamme de valeurs trĂšs fine[VS 4].
ĂlĂ©ments lourds
98 % de la matiĂšre visible est composĂ© dâhydrogĂšne et dâhĂ©lium. Tous les autres Ă©lĂ©ments (les Ă©lĂ©ments lourds : carbone, fer, oxygĂšne notamment qui sont les constituants de la matiĂšre organique donc de lâĂȘtre humain) ne reprĂ©sentent que les 2 % restants. Selon la thĂ©orie du Big Bang, seuls lâhydrogĂšne et lâhĂ©lium se sont formĂ©s lors du Big Bang et tous les autres Ă©lĂ©ments se sont formĂ©s dans les Ă©toiles sur une pĂ©riode de plusieurs milliards dâannĂ©es[6]. Cette constatation a amenĂ© Hubert Reeves Ă dire que nous sommes des « poussiĂšres dâĂ©toiles ». Selon les tenants du principe anthropique, le fait que les organismes vivants et notamment lâhomme soient faits de la matiĂšre la plus rare qui existe dans lâUnivers tend Ă prouver que celui-ci est la finalitĂ© du projet cosmique[7].
Carbone
Dans sa version Ă©voluĂ©e, le principe anthropique faible remonte Ă un article de Robert Dicke de 1961[8]. Dans cet article, Dicke fait remarquer que l'apparition de la vie, ou plus gĂ©nĂ©ralement de toute structure biologique complexe, nĂ©cessite la prĂ©sence de carbone[9], et que celle-ci semble ĂȘtre le fruit de plusieurs coĂŻncidences favorables.
Il Ă©tait connu Ă l'Ă©poque que le carbone ne pouvait ĂȘtre produit lors de la nuclĂ©osynthĂšse primordiale, Ă l'Ă©poque du Big Bang, mais devait ĂȘtre synthĂ©tisĂ© au sein des Ă©toiles (voir nuclĂ©osynthĂšse stellaire). Cependant, mĂȘme au sein des Ă©toiles, le carbone est difficile Ă synthĂ©tiser. La raison en est que les deux constituants prĂ©sents en quantitĂ© dans une Ă©toile au moment de sa formation sont l'hydrogĂšne et l'hĂ©lium, et qu'il n'existe aucun noyau atomique stable produit Ă partir d'une collision entre un noyau d'hydrogĂšne et un noyau d'hĂ©lium ou entre deux noyaux d'hĂ©lium. SynthĂ©tiser des Ă©lĂ©ments plus lourds nĂ©cessite en rĂ©alitĂ© de faire intervenir une collision entre trois noyaux d'hĂ©lium. L'Ă©nergie de masse de trois noyaux d'hĂ©lium rĂ©unis est cependant supĂ©rieure Ă celle d'un noyau de carbone. La synthĂšse d'un tel noyau est ainsi dĂ©favorisĂ©e. Il se trouve cependant qu'elle est permise grĂące au fait qu'il existe un Ă©tat excitĂ© du noyau de carbone dont l'Ă©nergie totale (incluant l'Ă©nergie de masse du noyau) est Ă©gale Ă celle des trois noyaux d'hĂ©lium. C'est cette coĂŻncidence, rĂ©sultant a priori du hasard, qui permet la production d'Ă©lĂ©ments plus lourds que l'hĂ©lium dans les Ă©toiles et par suite la vie. Du reste, l'existence d'un tel Ă©tat excitĂ© pour le carbone avait Ă©tĂ© envisagĂ©e dĂšs 1953 par Fred Hoyle sur la base de ces mĂȘmes constatations[10] et dĂ©couverte immĂ©diatement aprĂšs[11].
Le terme de « Big Bang » est dû à Fred Hoyle, qui le voulait initialement péjoratif. Il a introduit à cette occasion une nouvelle expression, qui a connu le succÚs : « ajustement fin des constantes universelles ».
Ce point de vue n'est pas accepté par tous les chercheurs, des expérimentations trÚs diverses sur différents types d'univers suggérant que des phénomÚnes d'émergence peuvent aussi se produire. Fred Adams, de l'université d'Ann Arbor (Michigan), estime, par exemple, que des objets assimilables fonctionnellement aux « étoiles » de notre Univers pourraient se produire dans prÚs d'un quart des univers qui nous sont concevables[12] en faisant varier trois paramÚtres physiques fondamentaux, dont la constante gravitationnelle G et la constante de structure fine α.
RĂ©glage des forces fondamentales de notre univers
Quatre forces fondamentales régissent notre Univers : la force gravitationnelle, la force forte, la force électromagnétique et la force faible. Certains auteurs pensent que si ces quatre forces avaient été proportionnellement différentes, elles auraient produit des phénomÚnes incompatibles avec la vie.
Rapport des forces électromagnétique et gravitationnelle
Selon Hugh Ross, repris par de nombreux auteurs, le rapport de la force électromagnétique et gravitationnelle est finement ajusté à 10-40 prÚs[HR 1] - [VS 5].
Selon cet auteur, si la force gravitationnelle avait été moins forte, il n'y aurait eu aucune étoile de moins de 1,4 et la vie des étoiles aurait été trop courte et trop irréguliÚre pour permettre l'apparition de la vie.
Si la force gravitationnelle avait été plus forte, il n'y aurait eu aucune étoile de plus de 0,8 et aucun élément lourd, indispensable à la vie, n'aurait été produit.
Autres forces
Si la force nuclĂ©aire forte avait Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement moins forte, de nombreux Ă©lĂ©ments auraient Ă©tĂ© radioactifs et impropres Ă une biochimie, les rĂ©actions nuclĂ©aires moins Ă©nergĂ©tiques auraient grandement rĂ©duit la durĂ©e de vie des Ă©toiles. Encore moins forte, et le seul Ă©lĂ©ment qui aurait existĂ© aurait Ă©tĂ© lâhydrogĂšne, Ă©liminant toute biochimie possible ; les Ă©toiles se seraient alors immĂ©diatement effondrĂ©es en naines blanches, ou en Ă©toiles Ă neutrons, ou en trous noirs dĂšs leur condensation.
Si la force nuclĂ©aire forte avait Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement plus forte, il nây aurait pas eu dâhydrogĂšne, il aurait Ă©tĂ© consumĂ© lors de la nuclĂ©osynthĂšse primordiale en hĂ©lium (ou en Ă©lĂ©ments plus lourds) ; et les Ă©toiles n'auraient pas de sĂ©quence principale, elles s'effondreraient rapidement dĂšs leur condensation.
Si les forces nuclĂ©aires et Ă©lectromagnĂ©tique nâavaient pas eu leurs valeurs respectives, elles nâauraient pas pu engendrer la rĂ©sonance nuclĂ©aire du bĂ©ryllium, du carbone et de lâoxygĂšne et la production des Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires Ă la vie fondĂ©e sur ces atomes.
Notes et références
- La difficulté pour la science moderne à réaliser cette unification est présentée par exemple par Lee Smolin dans son livre (ISBN 978-2-10-050702-3) Rien ne va plus en physique ! (L'échec de la théorie des cordes), Dunod, 2007,
- Jean Staune-Notre existence a-t-elle un sens ?-Presses de la Renaissance-2007-p.155
- Description du programme MonkeyGod
- Trinh Xuan Thuan, Le chaos et lâharmonie, Fayard, 1988.
- Trinh Xuan Thuan, La place de lâhomme dans lâunivers : Lâhomme face Ă la science, CritĂ©rion, 1992.
- Hubert Reeves, Patience dans lâazur, Seuil, 1981.
- Joel Primack et Nancy Abrams, The view from the center of the universe, Riverhead Books, 2006.
- (en) Robert Dicke, Dirac's Cosmology and Mach's Principle, Nature, n° 192, p.440-441 « Voir en ligne (accÚs restreint) »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?) (consulté le ).
- Ou plus exactement de structures permettant l'existence de molĂ©cules complexes ; on ne sait pas aujourd'hui (2012) si la mĂȘme chose ne serait pas possible avec les chaĂźnes de silicones.
- (en) Fred Hoyle, On Nuclear Reactions Occuring in Very Hot STARS.I. the Synthesis of Elements from Carbon to Nickel, Astrophysical Journal Supplement Series, 1954, 1, 121 lire en ligne. Note : bien que cet article ait été publié postérieurement à la découverte de l'état excité du carbone, l'argument développé par Hoyle était antérieur, comme l'atteste la mention à Hoyle dans l'article de Dunbar ci-dessous.
- (en) D. N. F. Dunbar, R. E. Pixley, W. A. Wenzel & W. Whaling, The 7.68-Mev State in C12, Physical Review, 92, 1953, 649-650 lire en ligne (accĂšs restreint).
- http://www.sciencenews.org/view/generic/id/35363/title/Stars_ablaze_in_other_skies
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Frank Tipler et John Barrow, The Anthropic Cosmological Principle, Oxford University Press, :
- Ref. à préciser
- (en) Victor Stenger, The fallacy of fine tuning : Why the universe is not designed for us, Prometheus Books, :
- 16.1 Simulating Universes
- 16.4 A final conclusion.
- 16.1 Mass density of the universe
- 10.1 Are the relative masses of particles fine tuned?
- 16.1 Ration of Electromagnetic Force to Gravity
- (en) Hugh Ross, The Creator and the Cosmos : How the Greatest Scientific Discoveries of the Century Reveals God, NavPress, :
- Ref. à préciser
- (en) Fred C. Adams, « The degree of fine-tuning in our universe â and others » [« Le degrĂ© de finesse de l'ajustement de notre univers â et des autres »], Physics Reports, vol. 807,â , p. 1-111 (DOI 10.1016/j.physrep.2019.02.001)