Aiguille Dibona
L'aiguille Dibona est une aiguille culminant à 3 131 m d'altitude dans le massif des Écrins, au cœur du massif du Soreiller, très appréciée par les grimpeurs. Sa forme caractéristique, sa facilité d'accès et la qualité exceptionnelle de son granite ont conduit les grimpeurs à y tracer de nombreux itinéraires qui sont parmi les plus populaires du massif des Écrins.
Aiguille Dibona | |
GĂ©ographie | |
---|---|
Altitude | 3 131 m[1] |
Massif | Massif du Soreiller (massif des Écrins, Alpes) |
Coordonnées | 44° 57′ 45″ nord, 6° 14′ 34″ est[1] |
Administration | |
Pays | France |
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes |
Département | Isère |
Ascension | |
Première | par Guido Mayer avec Angelo Dibona |
Voie la plus facile | depuis le refuge du Soreiller et par l'arĂŞte Nord (PD deux longueurs de III+) |
GĂ©ologie | |
Roches | Granite |
Historiquement appelée Pain de Sucre du Soreiller, elle doit son nom actuel à Angelo Dibona, son premier ascensionniste, le avec Guido Mayer.
À son pied se trouve le refuge du Soreiller, accessible en 2 h 30 à partir du hameau des Étages.
Histoire
- 1913 - Première ascension, peu difficile par l'arête nord, par Angelo Dibona et Guido Mayer, le 27 juin
- 1932 - Première voie difficile par Jacques Boell et Alain Le Ray
- 1937 - Face sud directe par Andéol Madier de Champvermeil et Maurice Fourastier
- 1939 - Faces est et ouest par Maurice Laloue et Andéol Madier de Champvermeil
- 1948 - ArĂŞte sud-ouest par Robert Gabriel et Georges Livanos
- 1967 - Voie des Savoyards, sur les faces sud et ouest, par Bernard Wyns et Pierre Chapoutot
- 1968 - Voie des Militaires par Jean Claude Marnier et Jean-Pierre Peters
L'aiguille Dibona a servi de modèle pour l'insigne du mouvement Jeunesse et montagne créé en 1941.
Escalade
L'aiguille Dibona est un haut lieu de l'escalade du massif des Écrins. Le refuge du Soreiller et tout le massif autour sont très fréquentés par les grimpeurs en été. Les principales voies d'ascension sont[2] :
- la voie normale et historique : courte escalade de 100 m (PD) ;
- les voies de la faces sud, la face la plus fréquentée :
- voie des Savoyards,
- voie Madier,
- Visite obligatoire,
- voie Boell-Stoefer ;
Les faces E et W sont en revanche moins fréquentées.
Notes et références
Bibliographie
- François Labande, Guide du Haut-Dauphiné : Massif des Écrins, t. 1 : Partie nord : Râteau, Soreiller, Meije, Grande Ruine, Éditions de l'envol,