Accueil🇫🇷Chercher

Ahmed Lahlimi Alami

Ahmed Lahlimi Alami est né le à Marrakech, Maroc. De formation économiste et d'une obédience de gauche, il est devenu le patron du Haut-Commissariat au Plan (HCP).

Ahmed Lahlimi Alami
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité

Parcours

Ancien vice-président de l'UNEM et ancien membre de la commission centrale et du secrétariat du bureau politique de l'USFP, anciennement l'UNFP. il a dédié sa vie professionnelle comme chercheur et professeur de géographie économique à la faculté de Rabat, avant de travailler, plus de vingt ans durant, à la Caisse nationale du crédit agricole (CNCA).

Du développement des provinces du Sud à la réglementation des prix, en passant par la représentation du Maroc dans les organisations internationales, il s’est toujours efforcé d’imprimer sa marque et de faire bouger les choses(Note subjective de l'auteur).

  • 1958-1963, il fait ses Ă©tudes Ă  Fès et Ă  Rabat oĂą il gagne ses premiers jalons en politique au sein de l’Union nationale des Ă©tudiants du Maroc dont il est une des figures de proue.
  • 1966, il obtient un diplĂ´me d’études supĂ©rieures en gĂ©ographie Ă©conomique, puis enseigne brièvement Ă  l’universitĂ© de Rabat.
  • 1968 Ă  1971, il est directeur des Ă©tudes techniques et Ă©conomiques, puis directeur adjoint de la Caisse nationale du crĂ©dit agricole (CNCA), avant d’être nommĂ© secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral au ministère du Tourisme (1971) et de celui du Plan et du DĂ©veloppement rĂ©gional (1973).
  • 1983, Proche d’Abderrahim Bouabid, il prend la tĂŞte du cabinet de ce dernier lorsqu'il devient ministre d’État sans portefeuille. Après la mort du chef de la gauche, en 1992, il anime un temps la fondation pour la science et la culture qui porte son nom.
  • En , tout juste rentrĂ© d’exil, Abderrahman El Yousoufi, le successeur de Bouabid, est chargĂ© par le roi de former un gouvernement d’alternance. Lahlimi en est la cheville ouvrière. Pour le meilleur et pour le pire. Mais, officiellement, il ne dirige qu’un modeste dĂ©partement, le ministère des Affaires gĂ©nĂ©rales du gouvernement, mais ne tarde pas Ă  le cumuler avec les ministères de l’Économie sociale, des PME et de l’Artisanat, postes qu’il conservera jusqu’aux Ă©lections lĂ©gislatives de 2002. Il a rĂ©ussi Ă  inscrire Ă  son actif quelques-unes des lois fondamentales du Maroc, notamment la loi sur la concurrence et sur la libertĂ© des prix en 2000 et la charte nationale de promotion des PME, qui donne pour la première fois, une dĂ©finition juridique de la PME, lui dĂ©die une agence spĂ©cialisĂ©e et lui accorde des avantages institutionnels et fiscaux. Il a Ă©tĂ© le premier initiateur d'une vaste action de lutte contre la pauvretĂ© et de moralisation de la vie publique dans le cadre d'une commission nationale regroupant les reprĂ©sentants de l'administration, de l'entreprise et de la sociĂ©tĂ© civile. On lui doit Ă©galement le livre blanc de l'artisanat, des textes qui donnent une dĂ©finition juridique de l'artisanat d'art, l'artisanat de producation et l'artisanat de services et qui prĂ©voient une organisation et des attributions nouvelles des chambres de l'artisanat, textes qui ne verront jamais le jour après son dĂ©part en 2002.
  • En effet, lors de l’arrivĂ©e de Driss Jettou Ă  la primature, il s’efface au mĂŞme titre que Abderrahman El Yousoufi, dont il reste particulièrement proche, mais dès l’annĂ©e suivante, il est chargĂ© par Mohammed VI de redonner vie au HCP, oĂą il lance le recensement gĂ©nĂ©ral de la population et de l'habitat en 2004, un vaste programme de prospective sur le Maroc 2030 et assure Ă  cette institution une indĂ©pendance, dont la production statistique, les Ă©tudes sur la pauvretĂ© et les inĂ©galitĂ©s sociales, et les Ă©valuations des politiques publiques lui valent de frĂ©quents conflits avec les gouvernements successifs. le HCP, sous sa direction, est aujourd'hui l'un des partenaires actifs d'organismes internationaux les plus prestigieux, en particulier la division de la statistique des Nations unies, le PNUD, l'OCDE, l'Union EuropĂ©enne, le FMI, la Banque mondiale etc.

Liens externes

Notes et références

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.