Affaire Michèle Couturat
L'affaire Michèle Couturat est une affaire criminelle française dans laquelle Michèle Couturat, héroïnomane de 17 ans, a été enlevée le à la porte d'Orléans à Paris. Son corps est trouvé nu dans un château d'eau désaffecté aux abords de la RN 20 le à Mondésir au sud d'Étampes dans l'Essonne[1] - [2] - [3] - [4] - [5] - [6] - [7]. À ce jour, l'auteur de ce crime n'a pas été identifié.
Affaire Couturat | |
Titre | Affaire Michèle Couturat |
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Fait reproché | Homicide |
Chefs d'accusation | Enlèvement et assassinat d'une mineure |
Pays | France |
Ville | Paris, Étampes |
Date | |
Nombre de victimes | 1 : Michèle Couturat |
Jugement | |
Statut | Affaire non résolue |
Biographie
Michèle Couturat est d'origine charentaise. Marginale et héroïnomane, elle se prostitue occasionnellement à Paris[6]. Elle fait souvent du stop à la porte d'Orléans pour aller dans le Sud-Ouest[1]. Elle a les yeux bleus, les cheveux blonds, longs et bouclés[2].
Les faits et l'enquĂŞte
Le , Michèle Couturat est aperçue porte d'Orléans faisant du stop en direction du Sud-Ouest par la RN 20.
Le , son corps nu est trouvé par un ouvrier du bâtiment, pendu par une corde à une poutre métallique, dans un château d'eau désaffecté, aux abords de la RN 20 à Mondésir, au sud d'Étampes[3]. Le nœud de la corde à laquelle elle est pendue est très sophistiqué[1].
Ses vêtements n'ont pas été retrouvés. Des traces de sperme sont relevées sur son corps. Elle n'a pas été violée[1] et n'est pas morte d'une overdose[6]. C'est un dentiste de La Rochelle, détenant ses empreintes dentaires, qui permettra de l'identifier[2].
Un témoin déclare avoir vu une Peugeot 504 garée près du château d'eau. Des empreintes de pneus correspondantes sont relevées sur les lieux[1].
Les enquêteurs feront le rapprochement avec trois autres affaires présentant des similitudes[1] - [2] - [5] - [6] - [7] - [8] :
Les enquêteurs envisagent l'existence d'un tueur en série sévissant aux abords de la RN 20 entre Étampes et Arpajon, surnommé : « l'étrangleur d'Étampes », « le tueur de blondes » ou « le sadique de la RN 20 »[1] - [4].
En , les enquêteurs soupçonnent Michel Fourniret[5] qui vivait dans les années 1970-80 à Clairefontaine-en-Yvelines avec sa seconde épouse et ses trois enfants[1]. Mais aucune preuve formelle ne permet de le mettre en cause[4].
Références
- « Les meurtres oubliés de la RN20 » Article de Jean-Pierre Vergès publié le 17 mars 2008 dans Le Journal du dimanche
- « Le meurtrier de la N 20 traqué vingt-cinq ans après les faits » Article de Nicolas Jacquard publié le 25 mars 2008 dans Le Parisien
- « 29 ans après les meurtres de la N20, un suspect arrêté » Article de Stéphanie Hancq publié le 15 mai 2009 dans Libération
- « Tueur de la N 20 : la piste ADN » Article de Patricia Tourancheau publié le 16 mai 2009 dans Libération
- « Un suspect arrêté 29 ans après les meurtres de la N20 » Article de Flore Galaud publié le 15 mai 2009 dans Le Figaro
- « Meurtres de la N20 : les quatre victimes retrouvées nues » Article publié le 15 mai 2009 dans Le Parisien
- « Meurtres de la RN 20 - Une famille veut relancer l’enquête » Article de Brendan Kemmet publié le 20 novembre 2010 dans France-Soir
- « Vingt-six ans après, quatre meurtres non résolus » Article publié le 27 septembre 2013 dans Ouest-France
Bibliographie
- Solène Haddad, Affaires criminelles inexpliquées, City Editions, , (ISBN 978-2-824-60304-9), chapitre « Le sadique de la RN20 ».
Documentaire télévisé
- « Le mystère des meurtres de la RN20 » le dans Les faits Karl Zéro sur 13e rue.
Émission radiophonique
- « L'affaire des meurtres en série sur la RN 20 » le dans L'Heure du crime de Jacques Pradel sur RTL.