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Adulis

Adulis ou Adoulis est un site archĂ©ologique d’ÉrythrĂ©e, Ă  environ 40 kilomĂštres au sud du port de Massaoua, sur la cĂŽte de la mer Rouge dans le golfe de Zula. C’était le principal port du royaume d'Aksoum. Le port est nommĂ© en grec « áŒˆÎŽÎżÏÎ»Î· » chez PtolĂ©mĂ©e, « áŒŒÎŽÎżÏ…Î»Îčς » chez Étienne de Byzance; c’est une escale importante, mentionnĂ©e dans Le PĂ©riple de la mer ÉrythrĂ©e, sur la route maritime des Ă©pices, de l'encens et des pierres prĂ©cieuses entre l’Empire byzantin, la cĂŽte orientale de l’Afrique et l’Inde.

Adulis a Ă©tĂ© dĂ©crite au Ier siĂšcle dans Le PĂ©riple de la mer ÉrythrĂ©e.
Carte de H. St. Clair Wilkins, 1870, détail, région d'Adulis.
Canal d'irrigation creusé dans le rocher, au nord du fleuve, desservant l'oasis septentrionale d'Adoulis
Adoulis. Le canal méridional creusé dans le rocher surplombant la vallée. Vue en direction de l'Est.

Sources Ă©crites

La premiĂšre mention d'Adulis se trouve au Ier siĂšcle avec Pline l'Ancien selon qui la ville aurait Ă©tĂ© fondĂ©e par des esclaves fugitifs Ă©gyptiens[1]. La ville est dĂ©crite vers la mĂȘme Ă©poque dans Le PĂ©riple de la mer ÉrythrĂ©e, qui Ă©voque notamment son rĂŽle dans le commerce d’ivoire[2]. Claude PtolĂ©mĂ©e, au IIe siĂšcle, semble parler des Adulitae comme d'une entitĂ© indĂ©pendante[3].

Cosmas IndicopleustÚs vers 520 rapporte une inscription connue comme le Monumentum Adulitanum (en) qui regroupe deux documents du IIIe siÚcle[3]. Le premier est écrit durant la 27e année du rÚgne d'un roi aksoumite non-identifié et vante ses victoires au sud et au nord d'Aksoum. Le second évoque les succÚs militaires de Ptolémée III (247-222 av. J.-C.) obtenus avec des éléphants de guerre capturés dans la région[2].

Une Ɠuvre du IVe siĂšcle, traditionnellement attribuĂ©e Ă  Palladius de Galatie, mentionne le voyage de l'auteur en Inde afin de dĂ©couvrir la philosophie brahmane, accompagnĂ© sur une partie de son trajet par un certain Musse ou MoĂŻse, Ă©vĂȘque d'Adulis[3].

Un site privilégié

Adoulis se situe au pied des versants orientaux des hauts-plateaux du Tigray sur la cĂŽte Ă©rythrĂ©enne de la mer Rouge, dans le golfe de Zula. Les cours d'eau consĂ©cutifs aux pluies de mousson constituent un bassin versant de grande Ă©tendue, plus de 2 000 km2[4]. Ils se rejoignent approximativement vers le village de Hedele puis les concentre vers la plaine de Wi'a, barrĂ©e Ă  l’est par une Ă©troite barriĂšre rocheuse percĂ©e d’un dĂ©filĂ© sinueux (voir la carte de H. St. Clair Wilkins de 1870). C’est Ă  sa sortie qu’ont Ă©tĂ© installĂ©es les deux prises d’eau originelles qui disparaissent dĂ©sormais sous une digue moderne, l’une associĂ©e Ă  l’oasis nord et l’autre Ă  son symĂ©trique mĂ©ridional, de part et d’autre de la vallĂ©e, reconnues par Jean-François Breton dĂšs 2007[5].

Du cĂŽtĂ© mĂ©ridional, sur la rive droite du fleuve se trouve une prise d’eau Ă  une cinquantaine de mĂštres au sud de la prĂ©cĂ©dente. Cette prise se poursuit par un canal taillĂ© dans le rocher, large de 3 m au maximum, dominant le cours ancien du fleuve de prĂšs de 3 m ; Ă  une Ă©poque rĂ©cente, quelques vannes Ă  portes coulissantes et bassins en bĂ©ton y ont Ă©tĂ© construits. À prĂšs de 250 m d’un tracĂ© plutĂŽt convexe, ce canal, marquant un coude brusque muni d’un trop-plein (associĂ© probablement Ă  un canal), s’oriente alors vers le sud-est. Plus au sud-est encore, le canal principal d’alimentation, accrochĂ© au relief, domine la plaine de 1 Ă  2 m seulement, puis disparaĂźt ensuite dans le lit rĂ©cent du fleuve.

Du cĂŽtĂ© nord, Ă  l’est de la digue, on peut observer un canal taillĂ© dans le rocher, large de 6 Ă  7 m, au fond ensablĂ©. Ce canal suit tout d’abord un tracĂ© assez rectiligne sur 200 m de long environ (direction est-nord-est), puis dĂ©bouche sur un rĂ©partiteur de forme ovale amĂ©nagĂ© dans le rocher. De lĂ , un canal secondaire se dirige vers le nord-est, vers l’actuel village d’Afta, tandis que le canal principal oblique vers le sud-est ; quelques ouvrages en bĂ©ton y ont Ă©tĂ© rĂ©cemment Ă©difiĂ©s.

Il est malaisĂ© de suivre sur le terrain le tracĂ© des canaux antiques tant le sable recouvre parfois de vastes Ă©tendues, le recours aux photographies satellite[6] Ă©tant alors d’une grande utilitĂ©.

Dans l’oasis nord, Ă  partir du rĂ©partiteur ovale, on repĂšre bien une branche secondaire orientĂ©e vers le  nord-est  desservant la  zone  entourant le  village  d’Afta. À partir de ce mĂȘme rĂ©partiteur, le canal taillĂ© dans le rocher se divise en diffĂ©rents canaux partant en direction de l’est. Le canal principal suit un tracĂ© rectiligne sur 500 m environ jusqu’à un rĂ©partiteur tripartite, desservant au nord une branche menant au site d’Adoulis, Ă  l’est une branche rectiligne, orientĂ©e est- ouest, et vers le sud-est une derniĂšre branche partiellement remaniĂ©e vers 2005. Le site d’Adoulis se trouve ainsi au milieu de ses champs irriguĂ©s[7] (coordonnĂ©es : 15°15’ 45 / 39°39’36), un peu au nord d’un canal, Ă  environ 25 mĂštres d’altitude. Il est malaisĂ© d’estimer la totalitĂ© de la superficie cultivĂ©e, toutefois, sur la base de photographies aĂ©riennes, la superficie des champs autour et Ă  l’est de Adoulis serait de km2 et des champs au nord-ouest (vers Afta) de km2, soit un total de 10 km2 ou un millier d’hectares environ.

Du cĂŽtĂ© mĂ©ridional, le canal principal d’amenĂ©e suit un tracĂ© sinueux puis se divise en de nombreux canaux secondaires, orientĂ©s ouest-est, dont le tracĂ© se suit aisĂ©ment jusqu’aux premiers Ă©lĂ©ments de relief, bordant ainsi l’oasis Ă  l’est. C’est lĂ  que se trouve l’essentiel des champs antiques (au moins visibles de nos jours) sur une superficie estimĂ©e Ă  4,5/km2. La double oasis d’Adoulis totaliserait ainsi 1500 Ă  1 600 hectares dans sa plus grande superficie.

La principale question consiste en la datation de la conception de ce systĂšme d’irrigation. Serait-elle contemporaine de l’époque ptolĂ©maĂŻque[8]  (IIIe siĂšcle av. J.-C.)- la pĂ©riode la plus ancienne attestĂ©e sur le site- ou de la pĂ©riode sabĂ©enne (vers les VIIIe – VIIe siĂšcles av. J.-C.) comme certains Ă©lĂ©ments permettent de le suggĂ©rer[9] ? En Arabie du Sud antique (le YĂ©men) les SabĂ©ens savent irriguer leurs champs selon un double systĂšme de prises d’eau de part et d’autre d’un fleuve, notamment Ă  Ma’rib (Marib)[10], dĂšs le premier millĂ©naire avant notre Ăšre.

Cette derniĂšre hypothĂšse ne semble pas en contradiction avec les rares Ă©lĂ©ments d’un matĂ©riel datĂ© de la premiĂšre moitiĂ© du 1er millĂ©naire, bien qu’ils ne constituent pas un Ă©lĂ©ment de datation fiable. Ces faits souligneraient l’importance d’un Ă©tablissement permanent Ă  Adoulis et expliquerait peut-ĂȘtre la prĂ©sence de groupes de SabĂ©ens, des agriculteurs installĂ©s sur place, et non pas seulement des marchands ou immigrants de passage, au dĂ©part des routes menant vers Yeha[11] ou vers Axoum.

Sources archéologiques

Figurine royale, Adulis, vers -700.

Adulis fut un des premiers sites aksoumites Ă  faire l'objet de fouilles, Ă  l'occasion d'une campagne française dirigĂ©e par Vignaud et Petit qui effectuĂšrent un premier repĂ©rage en 1840, et prĂ©parĂšrent un plan comportant la localisation de structures identifiĂ©es comme des temples. En 1868, des Ă©missaires du baron Robert Napier en campagne militaire contre ThĂ©odoros II d'Éthiopie visitĂšrent Adulis et mirent au jour plusieurs bĂątiments, et notamment les fondations d'une Ă©glise rappelant l'architecture byzantine.

Les premiĂšres fouilles scientifiques eurent lieu lors d'une expĂ©dition allemande en 1906 supervisĂ©e par R. Sundström, sur la section nord du site et dĂ©couvrirent une large structure baptisĂ©e «palais d’AdulĂ©s». L'Italien Roberto Paribeni effectua des fouilles la mĂȘme annĂ©e et identifia des structures similaires, et aussi un grand nombre d'habitations ordinaires.

Les campagnes suivantes eurent lieu en 1961 et 1962, lorsque l'institut Ă©thiopien d'archĂ©ologie coordonna une expĂ©dition menĂ©e par Francis Anfray. En deux campagnes, Francis Anfray mit au jour 22 locaux (ou piĂšces) associĂ©s Ă  de petites cours, appartenant Ă  des constructions Ă  caractĂšre domestique. Il reconnaĂźt que cet ensemble dĂ©gagĂ© n’est pas « le plus reprĂ©sentatif de l’architecture axoumite » et mĂȘme de qualitĂ© mĂ©diocre. Toutefois la grande quantitĂ© de cĂ©ramique  (vases, amphores cĂŽtelĂ©es de Gaza, lampes Ă  huile, etc.) et le grand nombre de monnaies dont trois en or d’Ethazas, Ă©clairent, de façon nouvelle, l’importance Ă©conomique d’Adoulis.

La brĂšve remarque de Francis Anfray, selon laquelle la vie des Ă©tablissements d’Adoulis et de MatarĂą, reposait sur « une base agricole et pastorale »[12],  ne semble pas avoir Ă©tĂ© Ă©clairĂ©e par ses fouilles. Adoulis, ville semble-t-il d’importance moyenne ne pouvait vivre des importations irrĂ©guliĂšres de produits agricoles, de luxe pour la plupart,  tels qu’ils sont mentionnĂ©s dans le « PĂ©riple de la mer ÉrythrĂ©e ».

Ces fouilles ont permis de trouver également de nombreuses monnaies aksoumites, des marbres importés de l'empire byzantin, des poteries romaines ou syriennes.

À la suite de l'indĂ©pendance de l'ÉrythrĂ©e, le MusĂ©e national d'ÉrythrĂ©e (en) (Asmara, 1992) a demandĂ© au gouvernement Ă©thiopien de restituer ces objets. À ce jour, cette requĂȘte n'a pas Ă©tĂ© satisfaite, dans un contexte toujours tendu entre les deux pays[13].

En 2004-2005, une mission archĂ©ologique de l’UniversitĂ© de Southampton entreprit une Ă©tude gĂ©omorphologique dĂ©taillĂ©e des rivages autour d’Adoulis dans le golfe de Zula. Selon elle, si Adoulis, Ă©tait beaucoup plus proche du rivage que de nos jours, la ville n’était pas proprement dite un « port »[14]. Selon leurs  travaux, Adoulis disposait de deux ports, le premier, en fait un simple mouillage au pied des collines de Galala[15],  probablement l’üle de Diodore (Diodorus) mentionnĂ©e dans le PĂ©riple de la mer ErythrĂ©e : le second, sur l’ïle d’OrienĂȘ,  de nos jours l’üle de Dese, pourvue d’un lagon pouvant accueillir Ă  une date postĂ©rieure de plus gros bateaux.  Installer un double port, en fonction des vents, n’est pas une singularitĂ© d’Adoulis, BĂ©rĂ©nice (Berenike), Aden,  Bir Ali (l’antique QanĂź), etc en  font aussi Ă©tat .

En 2017, l’Institut Pontifical d’ArchĂ©ologie ChrĂ©tienne (PIAC), avec la coordination du Centre de Recherches sur le  DĂ©sert Oriental (Ce.R.D.O.), entreprit un nouveau programme de fouilles Ă  Adoulis.

Trois Ă©glises ont Ă©tĂ© partiellement fouillĂ©es Ă  ce jour. L’église orientale, de 26 m sur 18 m, probablement Ă©piscopale, comporte au centre un cercle de huit piliers supportant, Ă  l’origine, une coupole, et une sacristie avec un baptistĂšre[16]. Sa coupole d’environ 8 m de diamĂštre, d’influence byzantine, serait le seul exemple axoumite connu.  L’église du centre-est, attribuĂ©e au VIe siĂšcle, par les militaires britanniques en 1868, la plus vaste de toutes (30 m sur 20 m) comporte une nef et deux bas-cĂŽtĂ©s[17]. Plusieurs phases de construction ont Ă©tĂ© relevĂ©es, et au VII° s. aprĂšs son abandon, quelques sĂ©pultures islamiques y ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es. Enfin, l’église mĂ©ridionale que l’archĂ©ologue Roberto Paribeni dĂ©nommait « Ara di Solis » pourrait ĂȘtre un Ă©difice paĂŻen du IVe siĂšcle sur lequel est Ă©difiĂ©e une Ă©glise du VIe siĂšcle.

En conclusion, ces Ă©glises confirment la christianisation profonde, Ă  partir d’Axoum,  de la cĂŽte occidentale de la mer Rouge au VIe siĂšcle.

Histoire

Basilique chrétienne byzantine, vers 450.

Durant le Ier millĂ©naire avant notre Ăšre, Adulis semble intĂ©grĂ© dans un ensemble culturel «afro-arabe» qui s'Ă©tendait dans la mer Rouge depuis les plateaux Ă©rythrĂ©ens jusqu'au-delĂ  d'Aden[3]. Des navires grecs le frĂ©quentaient peut-ĂȘtre au VIIe siĂšcle avant notre Ăšre[3].

Le contrÎle d'Adulis a permis à Aksoum de devenir la puissance prédominante en mer Rouge[2]. Il entretenait des relations avec l'Inde, l'Arabie méridionale, les empires romain et byzantin[3]. Le port a servi de point d'appui pour Ella Asbeha (Kaleb) lors de son invasion du royaume himyarite de Yusuf Asar Yathar (Dhu Nuwas) vers 520, ainsi que pour des raids vers des ports arabes[18] ; le dernier en 702 fut marqué par l'occupation du port de Djeddah[18].

La prise du port d'Adulis par les premiers musulmans mit un terme aux ambitions maritimes du royaume d'Aksoum et contribua à l'isoler de l'Empire byzantin et de ses autres alliés historiques. Une destruction de la ville en 640 par une expédition arabe n'est cependant pas démontrée[3]. L'archéologie témoigne cependant à cette période de nombreux épisodes de violence[18].

Les derniÚres années d'Adulés sont trÚs mal connues. Quelques rares écrits musulmans mentionnent Adulis et le proche archipel des Dahlak comme des terres d'exils, alors que certains indices suggÚrent qu'Aksoum maintint un accÚs maritime, toutefois amoindri, sa puissance navale déclinant progressivement.

Le site antique d'Adulis est situé à proximité de la ville actuelle de Zula[2].

Notes et références

  1. Histoire naturelle, 6.34 [lire en ligne].
  2. Pierre Schneider et al., chap. 3 « L'Afrique antique, de Carthage à Aksoum », dans François-Xavier Fauvelle (dir.), L'Afrique ancienne : De l'Acacus au Zimbabwe, Belin, coll. « Mondes anciens », , 678 p. (ISBN 978-2-7011-9836-1).
  3. Encyclopédia Æthiopica.
  4. (en) Mesfin Woldemariam, An Introductory Geography of Ethiopia, Addis-Ababa, Addis Abeba: M. Wolde-Mariam B. Selam, , 215 p.
  5. Jean-Francois Breton, « Les deux jardins d'Adulis », In Kaiserlichem Auftrag. Die Deutsche Aksum-Expedition 1906 unter Enno Littman, FAAK, Band 3.3,‎ , p. 391-402
  6. (en) Peacock David, The Ancient Red Sea Port of Adulis, Eritrea. Results of the Eritro-British Expedition, 2004-2005., Oxford, UK, Oxbow Books, , 145 p. (ISBN 978-1-84217-308-4), p. 40
  7. Peter R. Schmidt (editor), The Archaeology of Ancient Eritrea, Trenton, NJ, The Red Sea Press, Inc., , 469 p. (ISBN 1-56902-284-4), p. 305-308
  8. Roberto Paribeni, « Ricerche nel luogo dell'antica Adulis (Colonia Eritrea) », Monumenti Antichi, pubblicati per cura della Accademia di Lincei,‎ , col. 437-572
  9. Manzo Andrea, « Adulis before Aksum? Possible 2nd and 1rst Millenium B.C. Evidence from the Site of the Ancient Port », Annali dell'UniversitĂ  degli Studi di Napoli vol. 70, n° 1,‎ , p. 29-42
  10. Burkhard Vogt, « Ma'rib: capitale de Saba' », YĂ©men au pays de la reine de Saba, Exposition prĂ©sentĂ©e Ă  l'Institut du monde arabe,‎ , p. 107-109
  11. (all) Iris Gerlach, « Neue Forschungen zur Ă€thio-sabĂ€ischen Kultur », In Kaiserlichem Auftrag. Die Deustche Aksum-Expedition 1906 unter Enno Littmann, Band 3.3. Reichert Verlag Wiesbaden.,‎ , p. 355-390
  12. Francis Anfray, Recherches archéologiques à Adoulis (Erythrée), Toulouse, Presses Universitaires du Midi, , 115 p. (ISBN 978-2-8107-0466-8), p. 24
  13. (en) « Eritrea wants artefacts back », News 24,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  14. (en) David Peacock, The Ancient Red Sea Port of Adulis. eritrea, Oxford., Oxbow Books, , 145 p. (ISBN 978-1-84217-308-4), p. 39-43
  15. (en) David Peacock, The Ancient Port of Adulis. Eritrea, Oxford, Oxbow Books, , 145 p. (ISBN 978-1-84217-308-4), p. 33-38
  16. (it) Gabriele Castiglia, « In Adule, Aethiopum Urbs Maritima », AntiquitĂ© tardive.Revue Internationale d'Histoire et d'ArchĂ©ologie, tome 26,‎ , p. 333-336
  17. (it) Gabriele Castaglia, « La Cristianizzazione di Adulis (Eritrea) e del Regno Aksumita. Nuovi Dati dal Corno d'Africa d' EtĂ  tardo antica », Rendiconti, vol. XCI, 2018-2019,‎ , p. 110-118
  18. Marie-Laure Derat et al., chap. 9 « L'Éthiopie chrĂ©tienne et islamique », dans François-Xavier Fauvelle (dir.), L'Afrique ancienne : De l'Acacus au Zimbabwe, Belin, coll. « Mondes anciens », , 678 p. (ISBN 978-2-7011-9836-1).

Bibliographie

  • Rodolfo Fattovich et Stuart Munro-Hay, s. v. «Adulis», Encyclopaedia Aethiopica, vol. A-C, Wiesbaden, Harrassowitz, 2003, p. 104-105
  • Glen Bowersock (en), Le TrĂŽne d'Adoulis. Les guerres de la mer Rouge Ă  la veille de l'Islam, Albin Michel, 2014, 208 p.
  • Maurice Sartre, Le Bateau de Palmyre. Quand les mondes anciens se rencontraient, Tallandier, 2021 (ISBN 979-10-210-4683-2)
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