Adam Bombole Intole

Pendant plusieurs années, il a été membre et cadre du Mouvement de libération du Congo en occupant notamment le poste stratégique de président interfédéral du parti dans la capitale du pays[2].

Lors des élections législatives de 2006, il est élu député national dans la circonscription de la Lukunga[3] et député provincial de la ville de Kinshasa[4]. Fort de ses résultats électoraux, il est désigné candidat gouverneur de Kinshasa pour le compte du regroupement Union pour la Nation (UN) à l'élection de janvier 2007[5].

Malgré une majorité relative de 22 députés sur 48 à l'assemblée provinciale, un coup de théâtre se produit et Adam Bombole est battu par André Kimbuta, candidat de l'Alliance pour la majorité présidentielle par 22 voix contre 26[5] - [6].

Bulletin de vote de l'élection présidentielle de 2011.

En 2011, il se présente à l'élection présidentielle en assurant avoir l'assentiment du président du parti, Jean-Pierre Bemba, détenu à La Haye[2]. En désaccord avec la direction du parti sur cette question, il est exclu du Mouvement de libération du Congo et se présente alors comme indépendant[7] - [8].

Il propose un mécanisme afin de permettre à un plus grand nombre de congolais de se lancer comme lui dans les affaires en prévoyant une juste répartition des richesses nationales[2]. Il élabore un projet de société ayant pour objectif de changer la gestion du pays en bannissant la mafia, le tribalisme, la corruption, la tricherie et le clivage est-ouest. Préoccupé par la situation sociale, Bombole promet la création d'emplois, l'amélioration de la desserte en eau et en électricité et la gratuité de l'enseignement primaire[9] . Il se positionne à la 8^e place de cette élection[10] et demande l'invalidation du scrutin avec 3 autres candidats (Vital Kamerhe, Léon Kengo et Antipas Mbusa), dénonçant des graves manquements et irrégularités lors du déroulement du vote[11].

En 2014, il fonde Ensemble Changeons le Congo, un parti politique d'opposition et d'idéologie libérale[12]. Par la suite, sa formation politique adhère à plusieurs regroupements soutenant la candidature de Moïse Katumbi à l'élection présidentielle de 2018[13].

Celui-ci n'ayant pas pu déposer sa candidature[14], Adam Bombole apporte son soutien à la candidature de Félix Tshisekedi[15].

En début d'année 2019, il quitte les plateformes le liant à Moïse Katumbi pour cause de divergence de points de vue depuis la désignation du candidat de la coalition lamuka[16] - [17].

Il retire sa candidature aux élections sénatoriales de 2019 dénonçant la corruption à laquelle se prêtent certains députés provinciaux[18].

Adam Bombole adhère à l’Union Sacrée de la Nation initiée par Félix Tshisekedi[19] à l’issue des consultations nationales lancées le 23 octobre 2020[20].