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actif-trafiC

« actif-trafiC Â» (allemand : umverkehR, italien : Straffico) est une organisation de protection de l'environnement centrĂ©e sur la politique des transports. FondĂ©e en 1992 sous le nom « rĂ©tro-trafic », elle est reprĂ©sentĂ©e dans les diverses parties de la Suisse. L'objectif est la mise en place d'un concept de transports durable, rĂ©pondant aux besoins des piĂ©tons, cyclistes et automobilistes aussi bien qu'aux usagers des transports publics.

« actif-trafiC »
« umverkehR »
« Straffico »
Logo de l’association
Cadre
But Transports
Zone d’influence Suisse
Identité
Siège Zurich
(Suisse romande : Genève)
Membres 6 000 (2012)
Site web www.actif-trafic.ch

Le choix typographique avec l'initiale en minuscule et le « C Â» final en majuscule (le « R Â» en allemand) exprime le concept de transformation radicale de la sociĂ©tĂ© dĂ©fendu par « actif-trafiC ».

Vision

« actif-trafiC » s'inscrit dans la dĂ©fense de valeurs universelles en affirmant que « tout ĂŞtre humain a le droit de jouir de conditions de vie dĂ©centes Â»[1]. Le concept de « durabilitĂ© Â» est central, l'association se voit contribuer Ă  une « dĂ©mocratie vivante Â» et promeut la non-violence.

L'association affirme la nĂ©cessitĂ© pour les pays industrialisĂ©s de rĂ©duire leur consommation d’énergie et de ressources « d’un facteur trois Ă  dix Â».

La priorité de l'association concerne la gestion durable de la mobilité et le respect des espaces vitaux. Elle s'oppose en particulier à la prédominance accordée, selon elle, au trafic motorisé individuel.

Moyens

Pour atteindre une reconversion de la politique des transports, « actif-trafiC » agit aux niveaux national et local, elle tente d'influencer les processus de décision politiques. La priorité est mise sur la présentation d'alternatives. Les moyens vont de l'initiative populaire fédérale aux actions de rue, en passant par les pétitions, débats, fêtes, ou études spécifiques.

Le magazine « actif-trafiC Â» paraĂ®t quatre Ă  cinq fois par an (en allemand UmverkehRen).

Historique

Le mouvement trouve son origine Ă  Winterthour en 1990[2], puis une association en faveur de la rĂ©duction de moitiĂ© du trafic routier motorisĂ© est fondĂ©e en 1992 sous le nom « rĂ©tro-trafic Â».

L'initiative populaire « visant Ă  rĂ©duire de moitiĂ© le trafic routier motorisĂ© afin de maintenir et d'amĂ©liorer des espaces vitaux » est lancĂ©e en 1994. Cette initiative populaire est dĂ©posĂ©e en 1996 avec 108 857 signatures, puis refusĂ©e en votation populaire le avec 21,5 % de oui[3]. Une seconde initiative populaire est projetĂ©e sous le nom « Bella Svizzera, pour une mobilitĂ© porteuse d'avenir », mais l'association y renonce finalement en 2004.

Sur le plan rĂ©actif, « actif-trafiC » participe en 2003 Ă  l'opposition Ă  l'initiative « Avanti Â» du Touring Club Suisse.

L'association innove en organisant des manifestations culturelles adressĂ©es au public jeune (« Air Vision Â», festival de Techno-danse pour l'environnement en 1997 ; « Swiss Sound Mobility Â» festival Ă  Zurich en 1999). D'autre part elle affectionne l'humour (Action « Espresso Â» pour un doublement du trafic routier en 2002).

En 2005, fusion avec le comité de l'initiative populaire « pour un dimanche sans voitures par saison - un essai limité à quatre ans », car les deux organisations ont des objectifs similaires[4].

En 2007 a Ă©tĂ© lancĂ©e la campagne « Initiative des villes » : des initiatives populaires demandant une augmentation de la part des dĂ©placements en transports publics en ville sont lancĂ©es en 2008 Ă  Bâle, Lucerne, Saint-Gall et Winterthur et Zurich. Une initiative analogue est lancĂ©e en 2009 Ă  Genève. L'initiative de Saint-Gall a Ă©tĂ© acceptĂ©e en , oĂą la croissance des transports doit Ă  l’avenir se limiter Ă  la mobilitĂ© piĂ©tonne et cycliste et aux transports publics. Des contre-projets ont Ă©tĂ© acceptĂ©s en automne 2010 Ă  Lucerne, qui demande un règlement municipal « pour le dĂ©veloppement durable des transports », et Ă  Bâle, oĂą le canton doit rĂ©duire de 10 % la circulation automobile Ă  l’intĂ©rieur de la ville dans un dĂ©lai de 10 ans[5]. L’ Â« initiative pour la mobilitĂ© douce » de Genève a Ă©tĂ© acceptĂ©e de justesse avec 50,3 % des voix en [6] - [7].

Études

« actif-trafiC » publie diverses études : en 2002 elle affirme que la réalisation des projets du « lobby routier » dans les 20 ans à venir coûterait 100 milliards de francs ; en 2004 elle évalue le coût des projets d'infrastructure des transports publics à 25 milliards de francs sur 20 ans.

Transports publics

Plusieurs Ă©tudes se sont concentrĂ©es sur les transports publics en Suisse. En 2003, les offres de 44 agglomĂ©rations suisses sont comparĂ©es. En 2006 l'Ă©tude s'intitule « Les transports publics gĂ©nèrent des emplois ». En 2012 une troisième « analyse de l'offre en transports publics Â» compare 53 agglomĂ©rations et villes suisses, ses conclusions montrent qu'en Suisse romande, l'offre en transports publics est moins bonne qu'en Suisse alĂ©manique (en particulier Ă  cause de l'absence de prioritĂ© aux feux et des augmentations de prix). Ces Ă©tudes sont rĂ©alisĂ©es partiellement par des bĂ©nĂ©voles[8].

Liens externes

Notes et références

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