Abel Joseph Guillot
Abel Joseph Guillot, né le à Angers (Maine-et-Loire), mort le à Angers (Maine-et-Loire), est un colonel français de la Révolution et de l’Empire.
Abel Joseph Guillot | ||
Naissance | Angers (Maine-et-Loire) |
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Décès | Angers (Maine-et-Loire) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1780 – 1823 | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Famille | Frère du général François Gilles Guillot | |
États de service
Il entre en service le , comme soldat au 75e régiment d’infanterie, il passe caporal le , sergent le , et il est congédié par ancienneté le .
Le , il est élu capitaine des grenadiers du 1er bataillon de Mayenne-et-Loire, il devient chef de bataillon le , à l’armée du Nord. Il sert à l’avant-garde de l’armée du Centre sous les ordres du général Latour-Maubourg, et il participe au siège de Verdun du au , à la Bataille de Jemappes le et au siège de Maastricht le .
Il est proposé pour le grade de général de brigade le , à l’armée des Alpes, mais cette proposition reste ignorée et son grade jamais accordé. Affecté à l’armée des Pyrénées orientales, il commande une brigade au siège de Roses, de à . Il est nommé chef de brigade provisoire par le général en chef Bonaparte le à la 85e demi-brigade d’infanterie de ligne. Il est fait prisonnier par les Autrichiens le , à la bataille de Rivoli.
Libéré, il est confirmé dans son grade par arrêté du Directoire exécutif le . Il se trouve à la bataille de Novi, le , puis le , il commande le 5e régiment d’infanterie de ligne à Chiusa, lorsqu’il se fait surprendre par le général autrichien Laudon et est capturé. Le , le général Championnet, le démet de ses fonctions pour manquement au devoir et négligence face à l’ennemi.
Libéré le , à la suite d'un échange des prisonniers de guerre, il prend les fonctions de sous-inspecteur aux revues le . Le , il assume les mêmes fonctions dans la 9e division militaire, puis dans la 11e division militaire. Le , il est affecté à l’armée de Naples, le , il rejoint la 30e division militaire à Rome, et le , il est sous-inspecteur de 2e classe aux revues dans cette ville.
De retour en France le , il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , lors de la première restauration. Pendant les Cent-Jours, il est sous-inspecteur aux revues à Agen. Il est admis à la retraite le .
Le , il est nommé provisoirement lieutenant-colonel de la légion de la garde national d’Angers et il est fait chevalier de Saint-Louis.
Il est le frère du général François Gilles Guillot, (1759-1818).