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Abbaye de PĂ©rignac

L’abbaye de Pérignac (ou de Peyrignac) est une ancienne abbaye cistercienne, fondée au XIIe siècle par des cisterciens de l'abbaye de Bonnefont, et qui était située sur le territoire de l'actuelle commune de Montpezat, dans le département de Lot-et-Garonne.

Abbaye de PĂ©rignac
image de l'abbaye
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Nom local Peyrignac
Diocèse Diocèse d'Agen
Patronage Notre-Dame
Numéro d'ordre (selon Janauschek) CCCXXX (330)[1]
Fondation 1151
Dissolution 1791
Abbaye-mère Abbaye de Bonnefont
Lignée de Abbaye de Morimond
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Ordre cistercien
PĂ©riode ou style

CoordonnĂ©es 44° 20′ 34″ nord, 0° 33′ 56″ est[2].
Pays Drapeau de la France France
Province Duché d'Aquitaine
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Lot-et-Garonne
Commune Montpezat
GĂ©olocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
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Abbaye de PĂ©rignac
GĂ©olocalisation sur la carte : Aquitaine
(Voir situation sur carte : Aquitaine)
Abbaye de PĂ©rignac
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Abbaye de PĂ©rignac

Histoire

Fondation

Immortalisées par Alphonse Daudet dans les Lettres de mon moulin, l'abbaye est fondée par Flandrine de Clairac, dame de Montpezat et veuve d'Arnaud Ier de Montpezat[3] - [4]. L'abbaye est assez pauvre et bâtie en briques, matériau plus commun que les pierres de taille[5]. L’église Saint-André, disparue à la Révolution, est aussi due en 1134 à Flandrine qui contribue également à la construction de l'église Saint-Jean de Balerme[6].

Les destructions

L’abbaye souffre des inondations du ruisseau “la Beausse” qui baigne ses murs, de la croisade des albigeois, de la guerre de Cent Ans et est pillée lors des guerres de religion (France)[3]. Relevée de ses ruines pendant la première moitié du XVIe siècle, elle connait ensuite une période plus prospère[6].

Reconstructions durant la commende

Au XVIIIe siècle, de grands travaux relèvent l'abbaye, mais sur des bases plus réduites. Le bras sud du transept de l'église abbatiale est réaménagé en logement[4]. elle est dans une situation florissante à la Révolution qui l’anéantit à jamais.

Architecture et description

Elle est mentionnée entre autres par Edmond Martène et Ursin Durand, dans leur Voyage littéraire, qui la qualifient de « petite abbaye ruinée »[7]. On relève encore dans le hameau :

  • le colombier de l'abbaye, un Ă©difice du XVIe siècle sur quatre colonnes avec deux girouettes et des fleurs de lys,
  • le moulin Ă  eau en cours de restauration oĂą on fabriquait la farine et cuisait le pain jusqu'après la guerre de 1940
  • le long la route, un long bâtiment qui longe le ruisseau aussi partie de l’abbaye, son mur nord, tournĂ© vers le moulin Ă  eau, est typique des constructions du XVI°/XVII°. On y remarque sur de belles travĂ©es de grosses briques deux chapiteaux dĂ©crits dans la base MĂ©rimĂ©e[8].

Les abbés

  • Arnaud Ier MĂ©lase, surnommĂ© de Teissac, esr le premierr abbĂ© connu de PĂ©rignac.
  • Guillaume 1er, contemporain de Norman de Montpezat, arbitre en 1224 entre Amanieu de Noilhan, seigneur de Sainte-Livrade, Pons Amanieu de Madaillan, seigneur de Lesparre, Bertrand, abbĂ© de la Chaise-Dieu} et le couvent de Sainte Livrade.
  • Les coutumes de Montpezat sont promulguĂ©es le 9 juin 1279 par Rainfroy II en prĂ©sence de frère Bonhomme, prieur de PĂ©rignac.
  • Arnaud II Guillaume d'Yssautt, mort en 1327
  • Jean de Timbune Valence qui lui succĂ©de la mĂŞme annĂ©e. L'abbaye Ă  alors 10 prieurĂ©s sous sa juridiction.
  • Guillaume de Senneterre est abbĂ© en 1444
  • Charles de Montpezat de 1463 Ă  1486, empĂŞche l'abbĂ© Jean Vialet, de rentrer dans son abbaye. Peu après la mort de, mourut aussi
  • Guillaume de Balaguier, ami de Guy de Montpezat
  • Jean de Balaguier, son successeur, fait relever le cloĂ®tre de l'abbaye et meurt Ă©vĂŞque de Cahors en 1560.
  • En 1595, l'abbĂ© est Jean de Manon.
  • Vers 1620 Galard de Cornac est dĂ©chu de l'abbaye
  • N. Willeloin lui succède la mĂŞme annĂ©e, puis
  • Jean Cornu de 1648 Ă  1651 et…
  • Pierre de Graves de 1651 Ă  1653.
  • Nicolas de la Grave est prieur en 1683.
  • Saint-Amour de Mesplete est prieur de 1738 Ă  1752.
  • Jean Bernard de Passelaigues de 1752 Ă  1789.

Le dernier administrateur de l'abbaye est…

  • AndrĂ© Lormand en 1811[8].

Notes et références

  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, , 491 p. (lire en ligne), p. 223.
  2. « Peyrignac », sur http://www.cistercensi.info, Ordre cistercien (consulté le ).
  3. « L’abbaye de cisterciens dite abbaye de Pérignac », sur http://www.montpezat-agenais.com/, Montpezat d'Agenais (consulté le ).
  4. Notice no IA47001526, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  5. « Commune de Montpezat d'Agenais », sur http://www.prayssas.com/, Association « Animations, Tourisme et loisirs de la communauté de communes du canton de Prayssas » (consulté le ).
  6. http://www.montpezat-agenais.com/?page_id=705 (Extrait de Histoire de Montpezat)
  7. Martène & Durand 1717, p. 42.
  8. http://memoiredelivrade.canalblog.com/archives/2013/02/18/26443566.html La machine à remonter le temps : l’abbaye de Pérignac in Mémoire des hommes de Sainte-Livrade

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • AndrĂ© de Bellecombe, Georges Tholin, Histoire du château, de la ville et des seigneurs et barons de Montpezat et de l'abbaye de PĂ©rignac, Imprimerie LĂ©once Cocheraux, Auch, 1898 (lire en ligne)
  • [Martène & Durand 1717] Edmond Martène et Ursin Durand, Voyage littĂ©raire de deux religieux bĂ©nĂ©dictins de la congrĂ©gation de Saint-Maur, t. II, Paris, F. Delaulne, , 641 p. (lire en ligne) ;
  • J. Marboutin, Les Ă©glises du canton de Prayssas, p. 136-140, Revue de l'Agenais, 1907, tome 34 (lire en ligne)
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