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Abbaye de Charon

L’abbaye de Charon (ou de Charron, appelée également abbaye de Grâce Notre-Dame) est une ancienne abbaye cistercienne, fondée par les moines de la Grâce-Dieu, et qui était située sur le territoire de la commune de Charron, en Charente-Maritime.

Abbaye de Charon
image de l'abbaye
Vue générale de l'édifice

Nom local Charron
Grâce Notre-Dame
Diocèse La Rochelle
Patronage Notre-Dame
Numéro d'ordre (selon Janauschek) D (500)[1]
Fondation 1191
Dissolution 1791
Abbaye-mère Abbaye de La Grâce-Dieu
Lignée de Abbaye de Clairvaux
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Ordre cistercien
PĂ©riode ou style

CoordonnĂ©es 46° 17′ 12″ nord, 1° 06′ 07″ ouest[2]
Pays Drapeau de la France France
Province Aunis
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Commune Charron
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente-Maritime
(Voir situation sur carte : Charente-Maritime)
Abbaye de Charon
GĂ©olocalisation sur la carte : Poitou-Charentes
(Voir situation sur carte : Poitou-Charentes)
Abbaye de Charon
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Abbaye de Charon

Histoire

Fondation

Dès 1126 Guillaume VII d'Aquitaine chasse et réside déjà dans une abbaye à Charron, un couvent probablement antérieur à l’abbaye de la Grâce Notre-Dame. Celle-ci est fondée grâce à un don de Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine[3], et sa construction débuter avec celle du château de Marans en 1150. En 1190 elle est affranchie par Laetitia de Rancon, dame d’Esnandes, de tout péage et droit d’usage à Esnandes[4].

Moyen Ă‚ge

En 1333, un document recensant les moyens financiers de toutes les abbayes cisterciennes du royaume de France, en vertu de leur participation à la décime, révèle que Charon, sur près de deux cents abbayes masculines de l'ordre, est la deuxième plus pauvre (après Bois-Grolland), sa contribution à l'impôt s'élevant tout juste à quinze sous annuels[5].

Les destructions

DĂ©truite en 1562 pendant les guerres de Religion[4], l'abbaye est reconstruite Ă  partir de 1614 et survit jusqu'Ă  la RĂ©volution. Vendue alors comme bien national, elle devint ensuite une simple exploitation agricole.

Filiation et dépendances

Charon est fille de l'abbaye de la Grâce-Dieu. Elle se développe relativement peu et ne fonde pas d'abbaye-fille[2].

Notes et références

  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Vindobonae, , 491 p. (OCLC 58560831, lire en ligne), p. 287.
  2. Luigi Zanoni, « Charron », sur http://www.cistercensi.info, Certosa di Firenze (consulté le ).
  3. « Abbaye de Charon », sur Routeyou.com (consulté le )
  4. « Mille ans d’histoire à Charron », sur Perignystory.e-monsite.com (consulté le )
  5. Jules Viard, « État des abbayes cisterciennes au commencement du XIVe siècle », Revue d'histoire de l'Église de France, Persée, vol. 1, no 2,‎ , p. 211-221 (DOI 10.3406/rhef.1910.1918, lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Jean Guillement, Note sur les bâtiments de l'ancienne abbaye de Charron, MĂ©lange Anselme Dimier
  • Louis Marie Meschinet de Richemond, Cartulaire de l'Abbaye de la Grace Notre-Dame ou de Charon en Aunis, SociĂ©tĂ© des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, , 44 p.
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