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Abbaye Saint-Sauveur de Sira

L’abbaye Saint-Sauveur de Sira (en catalan Sant Salvador de Cirà) située dans les Pyrénées-Orientales semble avoir été plus une maison de donation qu'un monastère proprement dit[1]. Son empreinte historique la plus notoire reste d'avoir été à l'origine du monastère du col de Jau avant sa propre disparition prématurée dès le XIIIe siècle.

Abbaye Saint-Sauveur de Sira
Image illustrative de l’article Abbaye Saint-Sauveur de Sira
Vue générale de l'édifice

Nom local Sant Salvador de CirĂ 
Diocèse Perpignan
Fondation 1139
Origine religieuse Bénédicine
Cistercien depuis 1162
Dissolution 1273 ?
Abbaye-mère Abbaye Notre-Dame d'Ardorel (Bénédictine)
puis Bonnevaux (Cistercienne)
Abbayes-filles Abbaye Sainte-Marie de Jau
Congrégation Cistercienne
PĂ©riode ou style Disparue

CoordonnĂ©es 42° 36′ 18″ nord, 2° 50′ 45″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion historique Roussillon
Département Pyrénées-Orientales
Commune Trouillas

Localisation

L'abbaye Saint-Sauveur de Sira était établie à Trouillas entre Ponteilla et Villemolaque, près de Thuir, dans le territoire de l'actuel département des Pyrénées-Orientales.

Histoire

Fondation bénédictine

Comme Sainte-Marie de Valmagne un an plus tôt dans l’Hérault, Saint-Sauveur de Sira est fondée dans les marais de Trouillas en 1139 par des moines bénédictins venus de l'abbaye Notre-Dame d'Ardorel[2], située dans le Tarn à Payrin-Augmontel non loin de Mazamet. La liste de ses prieurs est connue depuis 1151.

Une abbaye cistercienne éphémère

Comme ceux de Valmagne qui se rattachent à Bonnevaux dès 1154, les bénédictins de Saint-Sauveur choisissent de rejoindre l’ordre cistercien en 1162 où ces deux abbayes précèdent largement leur abbaye-mère. En effet si l’Ardorel fonctionne selon la règle cistercienne dès 1124 sous l’impulsion de Cécile de Provence, vicomtesse de Béziers, l’ordre cistercien ne la reconnait effectivement qu’en 1550[2], soit peu de temps avant sa destruction et sa reconstitution à la Rode.

Les Templiers et les Hospitaliers

En 1238, l'abbaye de Sira se rattache au monastère de Sant Salvador de Breda[3], rattachement confirmé par le pape Innocent IV en 1246. En 1273 le dernier prieur et les quelques moines qui restent encore à Saint-Sauveur sont contraints de céder leur abbaye à un établissement templier voisin, la commanderie du Mas Deu[4] puis aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Au XVIIIe siècle les bâtiments tombent déjà en ruines.

Architecture et descripton

Les parties les plus anciennes de l'Ă©glise Saint-Assiscle de Trouillas seraient des vestiges de l'abbaye.

Filiation et dépendances

Saint-Sauveur est fille de Notre-Dame d'Arborel puis de Bonnevaux en Dauphiné à partir de 1162 avant de se rattacher à Sant Salvador de Breda en 1238.

Ce sont ses moines bénédictins qui auraient fondé dès 1147 au col de Jau sur la commune de Mosset l'abbaye Sainte-Marie avant de l'entraîner 15 ans plus tard dans les us de Citeaux.

Elle semble avoir possédé des dépendances à Caixas dont l'église Saint-Michel du hameau de Candell relevait de son service, sercice assuré ensuite par les Templiers puis les Hospitaliers du Mas Deu[1].

Notes et références

  1. (ca) « Sant Salvador de Cirà », Gran Enciclopèdia Catalana, sur enciclopedia.cat, Barcelone, Edicions 62.
  2. « Articles : L'Ardorel - Le passé presque oublié », sur nikoland.com (consulté le )
  3. « Monastère de Sant Salvador de Breda », sur laselvaturisme.com (consulté le )
  4. « Commanderie du Mas Deu », sur ame-voyageuse.fr (consulté le )

Bibliographie

  • (ca) « Sant Salvador de CirĂ  », Gran Enciclopèdia Catalana, sur enciclopedia.cat, Barcelone, Edicions 62. trad : Petit monastère bĂ©nĂ©dictin sis dans le marais de la commune de Trullas (Rossello) entre PontellĂ  et Vilamulaca. Existait dĂ©jĂ  en 1144, et la liste de ses prieurs est connue depuis 1151. S'est uni en 1238 avec le monastère San Salvador de Breda et le pape Innocent IV a confirmĂ© l'union en 1246. En 1273, alors qu'il n'y avait plus qu'un prieur et quelques servants, il fut vendu aux Templiers de MasdĂ©u qui (prirent soin) de faire cĂ©lĂ©brer le culte en l'Ă©glise Saint Sauveur et en son annexe de Saint-Michel de Candell. Elle tomba en ruines au XVIIIe siècle. Il n'y a rien d'autre de notable, ce fut plus une maison de donation qu'un monastère proprement dit.
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