72e régiment d'infanterie territoriale
Le 72e régiment d'infanterie territoriale est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.
72e régiment d'infanterie territoriale | |
Quatre soldats du 72e territorial en août 1914. | |
Création | 1914 |
---|---|
Dissolution | 1918 |
Pays | France |
Branche | Armée française |
Type | RĂ©giment d'infanterie territorial |
RĂ´le | Infanterie de soutien |
Inscriptions sur l’emblème |
Verdun 1916 Flandres 1917 |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Historique des garnisons, combats et batailles du 72e RIT
Affectations
- 86e division d'infanterie territoriale (172e brigade) d’ à [1]
- 13e corps d'armée (réserve d'infanterie) de à [2]
- 1er corps d'armée (réserve d'infanterie) de à [3]
- un bataillon de pionniers à la 2e division d'infanterie d'août à [4]
- un bataillon de pionniers à la 162e division d'infanterie d'août à [5]
Création
Le régiment reçoit son numéro par décret du , en prévision de la mobilisation[6].
1914 - 1915
Il est mobilisé à Cholet, avec trois bataillons. Il est d'abord affecté jusqu'à la fin de l'année 1914 à la défense et aux travaux de fortification du camp retranché de Paris[7].
Le , le 72e RIT part pour la région de Lassigny[7]. Il organise les tranchées dans ce secteur, en particulier la carrière du Chauffour, jusqu'à [8].
1916
Il passe le mois de à la bataille de Verdun. Le régiment est chargé de ravitailler les troupes en ligne et subit de lourdes pertes par les bombardements allemands[8]. Il tient également les positions une fois celles-ci conquises par les troupes d'assaut[9].
Le régiment quitte Verdun le et est mis quelques jours au repos[9].
1917
Le 3e bataillon est dissout début 1917[9].
Début juillet 1917, le régiment gagne la Flandre belge. Il effectue divers travaux logistiques au profit du 1er corps français dans la région de Zuidschote. Lors du lancement de l'offensive franco-britannique (dite bataille de Passchendaele) le , le régiment soutient l'assaut des 33e et 73e régiments d'infanterie. Il reste au travail dans la région de l'Yser jusqu'à la fin [10].
1918
- En mars, le régiment est renforcé par des hommes provenant du 44e RIT dissous.
Le régiment est dissous le et forme deux bataillons de pionniers formant corps[11].
Les deux bataillons du régiment sont démobilisés en Alsace après l'Armistice du 11 novembre 1918[11].
Chefs de corps
Le lieutenant-colonel (puis colonel) Daguzan commande le régiment de 1914[7] au début de l'année 1918, où il est remplacé par le colonel Pravaz (ancien chef de corps du 127e RI[12].
Drapeau
Il porte les inscriptions[13] :
Voir aussi
Références
- AFGG t. X-2, p. 620-621.
- AFGG t. X-1, p. 734-735.
- AFGG t. X-1, p. 610-611.
- AFGG t. X-2, p. 12-13.
- AFGG t. X-2, p. 884-885.
- Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne), p. 624-626.
- Historique, p. 3.
- Historique, p. 4.
- Historique, p. 5.
- Historique, p. 6.
- Historique, p. 8.
- Historique, p. 7.
- Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne)
Bibliographie
- Historique du 72e régiment territorial d'infanterie, Angers, Lithographie Demange, 15 p. (lire en ligne).
- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
- AFGG, vol. 1, t. X : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).
- AFGG, vol. 2, t. X : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
Liens externes
- « Photographies du 72e régiment d'infanterie territoriale », sur chtimiste.com.
- « 1 Num 410 - Carnets de guerre de Félix Braud (1914-1917) », sur recherche-archives.vendee.fr.