Accueil🇫🇷Chercher

276e rĂ©giment d'infanterie

Le 276e régiment d'infanterie (276e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en août 1914 avec les bataillons de réserve du 76e régiment d'infanterie. Il combat pendant la Première Guerre mondiale et est dissous en septembre 1917.

276e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 276e régiment d'infanterie
Soldats du 276e RI au repos à Villers-aux-Bois après l'attaque sur Souchez à l'automne 1915.

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type RĂ©giment d'infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
L'Ourcq 1914
Artois 1915
Guerres Première Guerre mondiale
DĂ©corations Croix de guerre 1914-1918

Historique des garnisons, combats et batailles du 276e RI

1914

Le régiment est mobilisé le à Coulommiers à partir d'une partie des officiers et sous-officiers d'active du 76e RI[1]. À la mobilisation, chaque régiment d'active crée un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.

Le 276e RI est constituĂ© de deux bataillons, une compagnie hors-rang et deux sections de mitrailleuses. Il compte 37 officiers, 184 sous-officiers et 2 002 caporaux et soldats. Il est rattachĂ© Ă  la 110e brigade de la 55e division d'infanterie[2].

Son premier engagement a lieu à L'Échelle-Saint-Aurin le [2].

Il est ensuite engagĂ© dans la bataille de la Marne dĂ©but septembre. Le , il est engagĂ© dans la première phase de la bataille, ou bataille de l'Ourcq, Ă  Iverny et Monthyon. Le rĂ©giment, et notamment son 5e bataillon, subit de lourdes pertes, environ 300 tuĂ©s dont le lieutenant Charles PĂ©guy[3]. Le lendemain, le rĂ©giment est engagĂ© Ă  Barcy puis passe en seconde ligne le . Le , le rĂ©giment est engagĂ© Ă  la poursuite des Allemands en repli dans la rĂ©gion de Soissons[4].

Le régiment passe ensuite en défensif sur l'Aisne, alternant entre la rive droite (face aux Allemands) et la rive gauche jusqu'en janvier 1915[5].

1915

Le , le rĂ©giment entre en action dans l'attaque ratĂ©e de Crouy[6]. Le rĂ©giment se replie dans la nuit du 13, laissant 750 tuĂ©s et 600 prisonniers[7].

Avec un effectif rĂ©duit Ă  480 hommes, le 276e RI est renforcĂ© Ă  partir de son dĂ©pĂ´t et du 124e rĂ©giment d'infanterie territoriale. Jusqu'Ă  la fin fĂ©vrier, il est mis Ă  disposition de la 169e brigade de la 85e division territoriale dans le secteur calme de Venizel. Il part ensuite Ă  l'instruction Ă  Villers-HĂ©lon, retourne dans le secteur de Venizel du 17 au 30 avril et reprend après son instruction au Plessier-Huleu[7].

Ă€ partir du 9 mai, le 276e RI rejoint l'Artois. Il est rattachĂ© Ă  la 70e division d'infanterie le et est engagĂ© dans la bataille de l'Artois dès la nuit qui suit[7]. Le , le 276e RI attaque Ablain-Saint-Nazaire mais l'offensive, lancĂ©e sans artillerie pour garder l'effet de surprise, est un Ă©chec et coĂ»te 12 tuĂ©s, 86 blessĂ©s et 203 disparus au rĂ©giment[8].

Après un passage en seconde ligne, le régiment reprend sa place à la 110e brigade de la 55e DI[9].

1916

Le , le régiment reçoit un troisième bataillon, issu du 231e RI dissous[10].

1917

En mars 1917, le régiment passe à la 153e brigade (isolée) puis à la 154e brigade (isolée)[11]. Le , le 276e RI est rattaché au 15e corps d'armée. Le régiment est dissous le [12].

Chefs de corps

À la création du 276e, le commandant du régiment est le lieutenant-colonel Lejeune[2]. Prenant le commandement brigade de la 110e brigade le , il est remplacé par le lieutenant-colonel Vincent[9].

Drapeau

Dessin du revers du drapeau du 276e RI, avec ses inscriptions.

Brodées en lettres d'or dans ses plis, il porte les inscriptions[13] :

Cité à l'ordre du corps d'armée en octobre 1916[14], le régiment est décoré de la croix de guerre 1914-1918.

Personnages illustres ayant servi sous le 276e RI

Références

  1. René-Charles Plancke, « Garnisons de Seine-et-Marne : le 76e R.I. et le 276e R.I. », Notre Département : la Seine-et-Marne, no 12,‎ , p. 22-25 (résumé)
  2. Historique 1920, p. 3.
  3. Historique 1920, p. 5.
  4. Historique 1920, p. 6.
  5. Historique 1920, p. 6-7.
  6. Historique 1920, p. 7-8.
  7. Historique 1920, p. 9.
  8. Historique 1920, p. 10.
  9. Historique 1920, p. 11.
  10. Historique 1920, p. 14.
  11. Les armées françaises dans la Grande guerre, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne), p. 423
  12. Historique 1920, p. 15.
  13. Service Historique de la DĂ©fense, DĂ©cision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007
  14. Historique 1920, p. 12.
  15. « Mémoire des Hommes »
  16. Source : fiche « Claude Casimir-Perier, sur le site memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.

Voir aussi

Sources et bibliographie

Liens externes

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.