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211e division d'infanterie (Empire allemand)

La 211e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande créée en 1916 qui participe à la Première Guerre mondiale sur le front de l'ouest. La division est engagée dans la bataille de la Somme. En 1917, elle occupe un secteur du front vers Soissons et participe aux combats du Chemin des Dames. En 1918, elle est engagée dans l'opération Michael, puis en mai dans la bataille de l'Aisne. En juillet, la division fait face à la progression alliée lors de la bataille du Soissonnais. Après son retrait du front, la division est dissoute en août, ses effectifs servant à renforcer les autres unités allemandes.

211e division d'infanterie
Création 8 septembre 1916
Dissolution 8 août 1918
Pays Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Type Division d'infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille du Chemin des Dames
1918 - Opération Michael
1918 - Bataille de l'Aisne
1918 - Bataille du Soissonnais

Première Guerre mondiale

1916

  • Infanterie
27e régiment d'infanterie
75e régiment d'infanterie de réserve
103e régiment d'infanterie de réserve
  • 269e rĂ©giment d'artillerie de campagne

1917 - 1918

  • 211e brigade d'infanterie
27e régiment d'infanterie
75e régiment d'infanterie de réserve
390e régiment d'infanterie
  • 1er escadron du 2e rĂ©giment d'uhlans
  • 269e rĂ©giment d'artillerie de campagne
  • 211e bataillon de pionniers

Historique

La 211e division d'infanterie est formée du 27e régiment d'infanterie issu de la 27e division d'infanterie, du 75e régiment d'infanterie de réserve issu de la 17e division de réserve et du 103e régiment d'infanterie de réserve issu de la 23e division de réserve[1].

1916

  • juillet - aoĂ»t : sans former la 211e division, les trois rĂ©giments sont engagĂ©s dans la bataille de la Somme.
  • fin aoĂ»t - : repos, la division est constituĂ©e.
  • - : mouvement vers le front nord de la Somme, travaux dĂ©fensifs dans le secteur de Nurlu et de Manancourt[1].
  • - : mouvement de rocade, engagĂ©e dans la bataille de la Somme dans le secteur du bois de Saint Pierre Vaast.
  • 7 - : retrait du front, repos.
  • - : mouvement vers le front, occupation d'un secteur du front vers Soissons, vers Margival et Terny-Sorny. Au cours du mois de , le 103e rĂ©giment d'infanterie de rĂ©serve est transfĂ©rĂ© Ă  la 58e division d'infanterie et remplacĂ© par le 390e rĂ©giment d'infanterie de rĂ©serve en provenance de la 16e division de rĂ©serve[1].

1917

  • - : mouvement de rocade dans le secteur de Vauxaillon, engagĂ©e dans la bataille du Chemin des Dames.
  • - : retrait du front, repos.
  • 10 - : engagĂ©e de nouveau dans la bataille du Chemin des Dames dans un secteur au nord de Laffaux et au sud de Vauxaillon. Durant les pĂ©riodes de combats les pertes sont lourdes, la division est renforcĂ©e par l'arrivĂ©e de la classe 1918 et par les hommes issus de la dissolution du 625e rĂ©giment d'infanterie[1].
  • - : retrait du front, rĂ©organisation.
  • - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur du front dans la forĂŞt de Saint-Gobain dans le secteur de Bassoles-Aulers.
  • - : mouvement de rocade, occupation d'un secteur vers Cerny-en-Laonnois et la ferme de Malval[1].

1918

  • 1er - : retrait du front, repos et entrainement (rupture du front, attaque de chars alliĂ©s) dans la rĂ©gion de Gizy Ă  l'ouest de Liesse-Notre-Dame.
  • 1er fĂ©vrier - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur du front vers Chamouille.
  • 8 - : retrait du front, repos et entrainement dans la rĂ©gion de Laon.
  • 20 - : mouvement vers le front, progresse en seconde ligne vers La Fère, franchit l'Oise Ă  proximitĂ© de Travecy.
  • - : engagĂ©e dans l'opĂ©ration Michael, la division attaque en direction de Fargniers, Quessy, Liez, Chauny, Quierzy, Varesnes jusqu'Ă  atteindre une ligne Ă  proximitĂ© du canal de l'Oise Ă  l'Aisne entre Manicamp et Champs au cours de cette progression les pertes sont très lourdes[2].
  • - : engagĂ©e dans la 3e bataille de l'Aisne, la division poursuit les troupes françaises pour atteindre le Moulin-sous-Touvent et Nampcel, puis occupation et organisation de ce secteur. Le , une contre-attaque française fait perdre 666 hommes Ă  la division. RelevĂ©e par la 15e division d'infanterie[2].
  • 3 - : repos dans la rĂ©gion sud-est de Soissons.
  • - : mouvement vers le front, engagĂ©e dans la bataille du Soissonnais vers Mercin-et-Vaux pour s'opposer Ă  l'attaque des troupes alliĂ©es[2].
  • 3 - : retrait du front, devant les pertes de l'armĂ©e allemande, la division est dissoute. Le 390e rĂ©giment et le 75e rĂ©giment de rĂ©serve sont dissous, leurs effectifs sont respectivement transfĂ©rĂ©s aux 42e et 87e divisions d'infanterie. Le 27e rĂ©giment remplace le 32e rĂ©giment de rĂ©serve dissous au sein de la 113e division d'infanterie[2].

Chefs de corps

GradeNomDate
GeneralmajorKarl von Lewinski (de) -

Notes et références

Notes

    Références

    1. US Army 1920, p. 672
    2. US Army 1920, p. 673

    Voir aussi

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
    • (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Höheren Kommandostellen, vol. 1, OsnabrĂĽck, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)

    Articles connexes

    Liens externes

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