1956 en dadaïsme et surréalisme
Éphémérides
Janvier
- Benjamin Péret part pour le Mato Grosso. Il « visite », entre autres, les indiens Xavántes[1].
Novembre
- Hongrie, soleil levant, tract signé par, entre autres, Robert Benayoun, André Breton, Gérard Legrand, André Pieyre de Mandiargues, Benjamin Péret, José Pierre.
Cette année-là
- Première exposition du sculpteur Augustin Cardenas à la galerie L'Étoile scellée à Paris.
- Jean Schuster et Breton créent la revue Le Surréalisme même[2].
- Au tour des livrées sanglantes, tract collectif des surréalistes adjurant les « camarades communistes » de contraindre leurs dirigeants à entreprendre la déstalinisation dans le parti et à imposer la réhabilitation « du compagnon inséparable de Lénine, de l'organisateur de l'Armée rouge, du théoricien de la révolution permanente, le camarade Léon Trotsky. »[3]
Œuvres
- Pierre Alechinsky
- L'Homme des neiges[4]
- Victor Brauner
- Chien à la lune, huile sur toile[5]
- André Breton
- Signes ascendants
- Josep-Vicente Foix
- Diari, textes procédant de l'écriture automatique écrits en 1917 mais jamais publiés auparavant[6]
- Jane Graverol
- La Mauvaise étoile, peinture[7]
- Marianne Van Hirtum
- Les Insolites, poèmes : « J'ai tué mon père et ma mère avec une petite fourchette - avec une petite fourchette - les ayant pris pour des oiseaux le long des arbres. J'ai tué mes parents avec la pince à sucre du grand-père : la chère idole n'a pas dit un mot à qui je lance chaque matin un respectueux coup de chapeau. Le chat de ma voisine m'a pris sous sa garde. Il est venue s'asseoir à côté de moi me surveillant sans cesse - sa crinière en peau de lapin fameusement bien brossée par-derrière, et ses yeux en œufs de cigogne. »[8]
- Joyce Mansour
- Jules César, texte en prose[9]
- André Masson
- Le Voyageur, huile sur toile[10]
- Mimi Parent
- J'habite au choc, deuxième version, huile sur toile[11]
- Benjamin Péret
- Anthologie de l'amour sublime, recueil de textes de toutes époques, des Arabes d'Andalousie à Léo Ferré. Dans sa préface, Péret s'attache à retracer l'histoire de ce « sentiment qui comble toute la vie du sujet reconnaissant dans l'être aimé l'unique source de bonheur. »
- Kay Sage
- Le Passage, huile sur toile[12]
Notes et références
- Ainsi que les Carajà, Mehinato, Kalapalos et Kamayurás. En 2017, texte et photographies inédites sont publiés sous le titre « Les Arts primitifs et populaires du Brésil » aux Èditions de Sandre, Paris. Le Monde diplomatique no 769, avril 2018, p. 26.
- José Pierre, Tracts surréalistes, tome II, 1982, Paris, Le Terrain vague, p. XXII.
- Adam Biro & René Passeron (sous la direction de), Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Office du livre, Genève & Presses universitaires de France, Paris, 1982, p. 42.
- Biro, op. cit., p. 15.
- Musée Sainte-Croix des Sables d'Olonne.
- Biro, op. cit., p. 170.
- Citée par Édouard Jaguer dans Biro, op. cit., p. 192.
- Jean-Louis Bédouin, La Poésie surréaliste, Éditions Seghers, Paris, 1964, p. 140.
- Georgiana Colvile, Scandaleusement d'elles. Trente-quatre femmes surréalistes, éditions Jean-Michel Place, Paris, 1999, p. 186.
- 50 × 65 cm. Reproduction dans Beaux Arts Magazine no 82, septembre 1990, p. 123.
- Reproduction dans André Breton, Le Surréalisme et la Peinture, Gallimard, 1928-1965, p. 390.
- 108 × 84, collection particulière, États-Unis. Reproduction dans Colvile, op. cit., p. 269.
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