182^e régiment d'artillerie

Défilé du régiment place de l’Étoile le 14 juillet 1925 : canon de 155 GPF tracté par un Latil TAR.

Le régiment est formé à Vincennes en janvier 1924 à partir du 83^e régiment d'artillerie lourde à tracteurs dissout. Il est rattaché au gouvernement militaire de Paris[1]. Il a de nombreux liens avec le 72^e régiment d'artillerie dont il partage la garnison[2].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est formé de quatre groupes de canons de 155 mm GPF tractés, plus une 111^e batterie d'instruction[3]. Il est placé en réserve générale[4]. Il est engagé dans l'offensive de la Sarre[5]. Pendant la bataille de France, le 2^e groupe du commandant Lepercq combat jusqu'au 25 juin 1940[6].

Le 182^e RALT et son drapeau passés en revue par le général Gouraud en 1932 à Vincennes.

• 1934 - 1936 : colonel Edmond Mendras[7]

• 1939 - 1940 : colonel Paul Cahier[N 1] - [2]

Porte-étendard du 182^e RALT (gauche), au côté de celui du 310^e régiment d'artillerie coloniale, le 18 juillet 1925 à l'école d'artillerie de Fontainebleau.

L'étendard du régiment porte les inscriptions[8] :

• Verdun 1916
• La Somme 1916
• La Marne 1916

L'insigne métallique du régiment, fabriqué par Drago Paris vers 1936, montre le donjon de Vincennes, supporté par un volant (régiment motorisé). Au centre, un rectangle montre un canon (similaire au 155 L modèle 1916 (en)) et son tracteur[9].

• Gaston Brissonnet, militant communiste, au régiment de 1927 à 1930[10] ;
• Louis Claeysen, résistant FFI, au régiment de 1931 à 1932[11] ;
• Aimé Lepercq, ministre et compagnon de la Libération, chef d'escadron commandant le 2^e groupe en 1940[6].