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13 Comae Berenices

13 Comae Berenices, également désignée GN Comae Berenices, est une étoile binaire probable[3] de cinquième magnitude de la constellation boréale de la Chevelure de Bérénice. Elle est membre de l'amas d'étoiles de la Chevelure de Bérénice (ou Melotte 111)[9]. Les mesures de parallaxe annuelle réalisées durant la mission Gaia indiquent que le système est distant de 283±5 a.l. (∼86,8 pc) de la Terre[1].

13 Comae Berenices
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 12h 24m 18,547s[1]
Déclinaison +26° 05′ 54,932″[1]
Constellation Chevelure de Bérénice
Magnitude apparente +5,15 à 5,18[2]

Localisation dans la constellation : Chevelure de Bérénice

(Voir situation dans la constellation : Chevelure de Bérénice)
Caractéristiques
Type spectral A3 V[3] - [4]
Indice U-B +0,11[5]
Indice B-V +0,08[5]
Indice R-I +0,02[5]
Variabilité α2 CVn[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +0,1 ± 0,1 km/s[6]
Mouvement propre μα = −24,708 mas/a[1]
μδ = −10,024 mas/a[1]
Parallaxe 11,538 0 ± 0,248 5 mas[1]
Distance 86,670 1 Â± 1,866 7 pc (∼283 a.l.)[1]
Magnitude absolue +0,38[4]
Caractéristiques physiques
Masse 2,83 M☉[7]
Gravité de surface (log g) 3,84 ± 0,14[7]
Luminosité 60,93 L☉[4]
Température 8 846 ± 301 K[7]
Métallicité 0,24 [Fe/H][4]
Âge 429 Ã— 106 a[7]

Autres désignations

13 Com (Flamsteed), GN Com, HR 4717, HD 107966, HIP 60514, BD+26°2344, SAO 82291[8]

13 Comae Berenices montre des variations lorsque l'on suit son mouvement propre dans le ciel, ce qui indique qu'elle est très probablement une binaire astrométrique[3]. La composante visible de ce système est une étoile blanche de la séquence principale de type spectral A3 V[3]. C'est une étoile variable de type α2 CVn[10], dont la magnitude apparente varie entre 5,15 et 5,18 sur une période supérieure à un jour[2] ; elle possède la désignation d'étoile variable de GN Com[11]. Renson (1990) la recense également comme une étoile Am suspectée, un type d'étoile chimiquement particulière[12].

La masse du système est de 2,83 M☉[7]. Sa luminosité vaut environ 61 fois celle du Soleil[4], et l'étoile rayonne à une température de surface de 8 846 Â± 301 K[7]. Elle est âgée de 429 millions d'années[7]. Le système est une source d'émission de rayons X, qui pourraient provenir du compagnon[13].

Références

  1. (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. (en) N. N. Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  3. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  4. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  5. (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  6. (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  7. (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
  8. (en) * 13 Com -- Variable Star of alpha2 CVn type sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) S. L. Casewell, R. F. Jameson et P. D. Dobbie, « New stellar members of the Coma Berenices open star cluster », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 365, no 2,‎ , p. 447–453 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2005.09689.x, Bibcode 2006MNRAS.365..447C, arXiv astro-ph/0510133)
  10. (en) D. Hoffleit, « Variable stars in the General Catalogue of Trigonometric Parallaxes », Bulletin d'Information du Centre de Données Stellaires, vol. 23,‎ , p. 53 (Bibcode 1982BICDS..23...53H)
    Voir l'entrée 2855.
  11. (en) B. V. Kukarkin, P. N. Kholopov, N. P. Kukarkina et N. B. Perova, « 60th Name-List of Variable Stars », Information Bulletin on Variable Stars, vol. 961,‎ , p. 1 (Bibcode 1975IBVS..961....1K)
  12. P. Renson, « Liste des étoiles Ap et Am dans les amas ouverts (Édition révisée) », Bulletin d'Information du Centre de Données Stellaires, vol. 38,‎ , p. 151 (Bibcode 1990BICDS..38..151R)
  13. (en) C. Schröder et J. H. M. M. Schmitt, « X-ray emission from A-type stars », Astronomy and Astrophysics, vol. 475, no 2,‎ , p. 677−684 (DOI 10.1051/0004-6361:20077429, Bibcode 2007A&A...475..677S)

Liens externes

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