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137e rĂ©giment d'infanterie territoriale

Le 137e régiment d'infanterie territoriale (137e RIT, ou 137e régiment territorial d'infanterie) est un régiment d'infanterie territoriale de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

137e régiment d'infanterie territoriale
Image illustrative de l’article 137e régiment d'infanterie territoriale
La fanfare du 137e régiment d'infanterie territoriale, lors de la prise d'arme au Havre en 1918.

Création août 1914
Dissolution février 1919
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type RĂ©giment d'Ă©tape (1914-1916)
RĂ©giment de garnison (1916-1919)
RĂ´le Infanterie
Garnison Saintes (mobilisation)
Le Havre (1916-1918)
Surnom RĂ©giment du Havre
Inscriptions
sur l’emblème
(aucune)
Guerres Première Guerre mondiale

Chefs de corps

Le régiment est commandé par le lieutenant-colonel de Bray puis par le lieutenant-colonel Derrive[1].

Drapeau

Il ne porte aucune inscription[2].

Historique des garnisons, combats et batailles du 137e RIT

Benoît Desplat, soldat au 137e RIT. À noter le fusil Chassepot.

1914

Le régiment reçoit son numéro par décret du . Il doit être formé à Saintes en cas de mobilisation[3]. Il est constitué en août 1914 dans cette ville, comme régiment d'étape (logistique)[4].

Ă€ la mi-aoĂ»t 1914 organisĂ© Ă  Saint-Cyr-en-Val et Saint-Denis-en-Val (Loiret) Ă  la suite de quoi le 2e bataillon rejoint Châlons-sur-Marne oĂą les personnels effectuent des dĂ©chargement de trains, des escortes de convois ou de blessĂ©s, tandis que le reste du rĂ©giment se dirige sur Troyes[4]. Les 1er et 3e bataillons rejoignent ultĂ©rieurement le bataillon isolĂ© Ă  Châlons oĂą ils participent Ă  des escortes de prisonniers, de convois, au chargement et dĂ©chargement de trains, de pĂ©niches, Ă  la rĂ©paration de routes, ou encore Ă  des travaux forestiers. Le 2e bataillon assura Ă©galement l'inhumation de 4 800 cadavres et 300 chevaux des champs de bataille de la Marne (Fère-Champenoise, Morains-le-Petit, Écury-le-Repos, LenharrĂ©e)[5].

En novembre les plus jeunes des soldats (900 hommes) rejoignent certaines unitĂ©s de première ligne. Les diffĂ©rents bataillons sont sĂ©parĂ©s Ă  cette date[5].

Le les fusils modèle 1886 furent retirés aux hommes du 137e régiment d'infanterie territoriale et remplacés par les modèles plus anciens (Chassepots), puis la totalité des outils portatifs leur sont enlevés[5].

1915

Ă€ la suite des ordres donnĂ©s par le commandement supĂ©rieur, les mutations suivantes sont effectuĂ©es du 5 au : Le 112e territorial passe aux 137e et 138e rĂ©giments territoriaux d’étapes : 66 sous-officiers (adjudants, sergents-majors et sergents), 100 caporaux fourriers et caporaux, 1 079 soldats des plus anciennes classes en Ă©change des mĂŞmes effectifs de gradĂ©s et de soldats de classes plus jeunes.

La physionomie du régiment est ainsi modifiée peu à peu, le 137e devenant constitué de territoriaux ayant combattu en première ligne avec d'autres régiments[6].

1916-1919

Du à sa dissolution le , le régiment est en garnison dans la région du Havre. Il est d'ailleurs nommé « régiment du Havre » dans le recensement des unités militaires du [1].

Notes

  1. Historique 1920, p. 7.
  2. Service Historique de la DĂ©fense, DĂ©cision No 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007
  3. Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne), p. 624-626.
  4. Historique 1920, p. 1.
  5. Historique 1920, p. 2.
  6. Historique 1920, p. 3.

Voir aussi

Bibliographie

  • Historique du 137e rĂ©giment territorial d'infanterie, Saintes, (lire en ligne)

Articles connexes

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