1207 en santé et médecine
Chronologies
Événements
de sainte Élisabeth
de Hongrie
E. Leighton (1895)
- À Besançon, ville impériale de Franche-Comté, une donation de Jean de Montferrand permet aux frères du Saint-Esprit de fonder un hôpital où ils n'accueillent plus seulement et séparément « les pèlerins, les victimes du mal sacré, les estropiés ou les membres du clergé » auxquels se vouent déjà plusieurs hospices de la ville, mais où, « pratiquant une charité universelle », ils reçoivent aussi « les malades indigents, les orphelins et les enfants trouvés, tous ceux, d'où qu'ils viennent, qui sont dans le malheur[1] - [2] ».
- L'aumônerie de la Croix-de-la-Reine, refuge pour pèlerins et voyageurs créé vers 1201 à Paris, rue Saint-Denis, est refondé sous le nom d'hôpital de la Trinité[3].
- Une léproserie est mentionnée à Amboise, dans un acte de Sulpice III, seigneur du lieu[4].
- Première mention de la maison-Dieu de Montmorency[5].
- Richard de Gerberoy, évêque d'Amiens, donne à l'hôtel-Dieu de Montdidier en Picardie des statuts qui serviront de modèle aux règles établies pour les congrégations religieuses hospitalières par les conciles de Paris et de Rouen, en 1212 et 1214[6].
- Le plus ancien diplôme (ijaza) de médecine dont une copie nous soit parvenue est délivré à Abdellah al-Kutami par l'université Al Quaraouiyine de Fès[7] - [8].
Naissance
- 7 juillet : Élisabeth de Hongrie (morte en 1231), canonisée par Grégoire IX en 1235, consacre sa vie à partir de 1227 aux soins des malades et des indigents[9] - [10] - [11].
Décès
Références
- « Pauperes languidi, orphani expositi, inopes puerpere, celereque miserabiles personae undecumque venientes, caritative fovientur… » : Eugène IV, Hospitali S. Spiritus Bisuni, concessa, 1435.
- Auguste Castan, Notice sur l'hôpital du Saint-Esprit de Besançon, Besançon, impr. de J. Jacquin, , 74 p. (lire en ligne), p. 13.
- « Trinité (1201-1790) », Historique des établissements, archives de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris, 17 avril 2013 [lire en ligne] (il faut lire à la première ligne « Vers 1201 [et non 1207], deux frères allemands… »).
- Élisabeth Zadora-Rio (dir.) et al., Atlas archéologique de Touraine, Revue archéologique du Centre, 53e supplément, (lire en ligne), « Les Léproseries au Moyen Âge », Marie-Laure Sénégas.
- « Les Maisons-Dieu et Léproseries du diocèse de Paris au milieu du XIVe siècle, d'après le registre de visites du délégué de l'évêque. VIII : Maison-Dieu de Montmorency », Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, vol. 24, , p. 97 (lire en ligne).
- Léon Le Grand, « Les Maisons-Dieu : Leur statut au XIIIe siècle », Revue des questions historiques, vol. 60, , p. 112 et suiv. (lire en ligne).
- Michele Brignone, « Les Transformations en cours dans l'islam marocain », dans Dossiers documentaires du Centre interdisciplinaire d'études de l'islam dans le monde contemporain, Université catholique de Louvain, , 7 p. (lire en ligne), p. 3.
- « Version électronique de la copie du plus ancien diplôme de médecine dans le monde, délivré par Al Qaraouiyine en 1207 », université Ibn-Tofail, juillet 2016 [lire en ligne (page consultée le 21 décembre 2018)].
- Charles de Montalembert, Histoire de sainte Élisabeth de Hongrie, duchesse de Thuringe (1207-1233), Paris, Debécourt, , CXXXVI-450 p. (BNF 30967665, lire en ligne).
- F. R., « Histoire de sainte Élisabeth de Hongrie, duchesse de Thuringe (1207-1233), par le comte de Montalembert, pair de France (second article) », Bibliothèque universelle de Genève, Genève : Abraham Cherbuliez, Paris : Anselin, succ. Magimel, vol. 11, nouvelle série, , p. 88-101 (lire en ligne).
- Suzanne de La Messelière, Sainte Élisabeth de Hongrie : Biographie et hagiographie (thèse de doctorat en théologie), Université de Fribourg, , 482 p. (lire en ligne).
- Zhi Zhong Wang (trad. du chinois par Gérard Guillaume et Chieu Mach), Traité d'acupuncture et de moxibustion : L'Entretien de la vie [« Zhen jiu zi sheng jing »], Gap, Désiris, , 368 p. (ISBN 978-2-915418-46-0, présentation en ligne).
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.