1196 en santé et médecine
Chronologies
Événements
- Une charte de Guilhem VIII, seigneur de Montpellier, fils de la duchesse Mathilde, libéralise l'enseignement de la médecine dans sa ville[1].
- Fondation à Villamartin, près La Tiendas en Andalousie, d'un hôpital destiné aux lépreux et aux « pauvres du Christ », qui fonctionnera jusqu'au XVIIIe siècle puis sera transféré à Villalcazar de Sirga au royaume de Leon[2].
- Fondation de l'hôpital de Guise, par Adeline, dame du lieu[3].
- Le vicomte Alard et Uda, sa femme, fondent à Nimègue, ville du Saint-Empire, un hôpital qu'ils confient aux frères de Saint-Jean de Jérusalem[4].
- Rédaction des règlements de l'hôpital Saint-Jean de Gand, en Flandre[5].
Personnalités
- Fl. Geoffroi, médecin, abandonne à l'abbaye cistercienne de Fontmorigny en Nivernais, dans l'actuel département du Cher, ses droits sur le moulin de Haute-Fière[6].
- Fl. Petronus Johannis, qualifié de « medicus » dans un acte concernant la propriété d'un moulin près de Messine en Sicile[7].
- Avant 1196 : fl. Richard, médecin, propriétaire, sans doute à Til-Châtel en Bourgogne[8].
- 1196 au plus tard : fl. Petrus, qualifié de « medicus » dans un acte de donation de Suriana, sa veuve, au chapitre de Santa Maria de Corato, dans les Pouilles, en Italie[7].
Naissance
- Schem-Tob ben Ishak (mort à une date inconnue), médecin juif catalan, établi à Marseille, auteur d'une traduction en hébreu (1254) du Kitab al-Tasrif d'Aboulcassis sous le titre de Sefer ha-Schimusch[9].
Références
- Jean Astruc, Traité des maladies des femmes, t. 3, Avignon, Libraires associés, , 395 p. (lire en ligne), p. 256.
- Denise Péricard-Méa, « Peut-on parler de réseau hospitalier sur le chemin de Compostelle ? : Le Silence des sources hospitalières médiévales », Saint-Jacques Info : Revue de la fondation David Parou Saint-Jacques, (lire en ligne).
- Frédéric Fournis et Frédéric Panni, « Guise, du château ducal au palais social : Ancien hôpital de Guise (vestiges) », dans Inventaire général du patrimoine culturel - Picardie, (lire en ligne).
- (nl) Bas J. P. van Bavel, Goederenverwerving en goederenbeheer van de abdij Mariënweerd (1120-1592) [« Acquisition et gestion des biens de l'abbaye de Marienweerd (1120-1592) »], Hilversum, Verloren, coll. « Werken uitgegeven door gelre vereeninging tot beoefening van Geldersche geschiedenis, oudheidkunde en recht » (no 44), , 628 p. (ISBN 90-6550-251-3, lire en ligne), p. 180.
- Auguste Van Lokeren, « Histoire de l'abbaye de Saint-Bavon et de la crypte de Saint-Jean à Gand », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 16, , p. 568 (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Geoffroi », p. 177.
- (en) Patricia Skinner, Health and Medicine in Early Medieval Southern Italy, Leyde-New York-Cologne, Brill, coll. « The Medieval Mediterranean » (no 11), , 184 p. (ISBN 90-04-10394-5, lire en ligne), p. 88.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Richard », p. 693-694.
- Eliakim Carmoly, Histoire des médecins juifs anciens et modernes, vol. 1, Bruxelles, Société encyclographique des sciences médicales, , 272 p. (lire en ligne), p. 78 et suiv..
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