Accueil🇫🇷Chercher

ĂŽle Parisienne

L'île Parisienne (anglais : Ile Parisienne) est une île inhabitée située dans la Whitefish Bay du lac Supérieur, à proximité de Sault-Sainte-Marie. Une majeure partie de l'île fait partie de la réserve de conservation de l'Île-Parisienne, une aire protégée créée en 2001. Le phare de l'Île-Parisienne, qui est situé au sud de l'île a été construit en 1911 et a été reconnu édifice fédéral du patrimoine en 1991.

ĂŽle Parisienne
Pointe nord de l'île Parisienne avec son phare
Pointe nord de l'île Parisienne avec son phare
GĂ©ographie
Pays Drapeau du Canada Canada
Localisation Baie Whitefish (en) (Lac SupĂ©rieur)
CoordonnĂ©es 46° 41′ 04″ N, 84° 43′ 45″ O
Superficie 9,9 km2
Administration
Statut RĂ©serve de conservation

Province Ontario
District Algoma
Territoire non organisĂ© Unorganized North Algoma District (en)
DĂ©mographie
Population Aucun habitant
Autres informations
GĂ©olocalisation sur la carte : Ontario
(Voir situation sur carte : Ontario)
ĂŽle Parisienne
ĂŽle Parisienne
GĂ©olocalisation sur la carte : Canada
(Voir situation sur carte : Canada)
ĂŽle Parisienne
ĂŽle Parisienne
Catégorie:Île au Canada
RĂ©serve de conservation de l'ĂŽle-Parisienne
GĂ©ographie
Pays
Province
District
Superficie
46,69 km2
Administration
Type
RĂ©serve de conservation (en)
Catégorie UICN
II
WDPA
Création
6 avril 2001
Administration

GĂ©ologie

Le sous-sol de l'île est formé de grès de la fin du Précambrien appartenant au grès de Jacobsville (en). Le roc est particulièrement sur les récif entourant l'île, sur les falaises de six mètres à l'ouest de l'île. Cette formation géologique est assez rare en Ontario, elle a des affleurements rocheux sur la côte est du lac Supérieur, de Sault-Sainte-Marie au parc provincial du Lac-Supérieur ainsi que sur les îles de l'est du Lac[1].

L'Ă®le Parisienne est situĂ©e sur une crĂŞte de roc submergĂ© d'environ 30 km allant de la pointe Corbeil en Ontario Ă  la pointe Iroquois au Michigan. La crĂŞte est accentuĂ©e par des sillons de 40 m de profondeur qui la suivent en parallèle. Cette crĂŞte et ces sillons ont Ă©tĂ© modelĂ©s par l'action de l'Ă©rosion glaciaire et post-glaciaire. L'Ă®le a Ă©tĂ© libĂ©rĂ©e des glaciers il y a environ 11 000 ans BP. L'Ă®le a ensuite Ă©tĂ© submergĂ©e par le lac Algonquin. L'Ă®le a ensuite connu plusieurs pĂ©riodes de submersion et d'Ă©mergence avant d'Ă©merger du lac pour de bon il y a environ 2 000 Ă  3 000 ans BP. L'Ă®le est entourĂ©e de plages rĂ©sultant de l'Ă©rosion des sĂ©diments post-glaciaire non consolidĂ©. La cĂ´te ouest comprend des falaises de grès et de plage de sable fin alors que les plages de la cĂ´te est est composĂ©e de grain plus grossier indiquant qui la cĂ´te ouest subit une Ă©rosion plus intense[1].

Flore

Environ 40 % de l'île sont recouverts de forêts mixtes. Les espèces les plus communes sont le bouleau à papier (Betula papyrifera), l'épinette noire (Picea mariana), l'érable rouge (Acer rubrum) et le sapin baumier (Abies balsamea). Elle est aussi accompagnée d'érable à sucre (Acer saccharum), le bouleau jaune (Betula alleghaniensis) et des muskegs. Le nord-ouest de l'île est dominé par le pin blanc (Pinus strobus) et épinette noire. Le sud-ouest de l'île est dominé par le pin rouge (Pinus resinosa)[2].

Les 60 % restants de l'île sont recouverts de zones humides, en particulier de tourbière arborée. Les espèces notables de cette partie sont l'if du Canada (Taxus canadensis), le mélèze laricin (Larix laricina), la sarracénie pourpre (Sarracenia purpurea), de droséra à feuilles rondes (Drosera rotundifolia) et de calopogon tubéreux (Calopogon tuberosus)[3].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.