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Íñigo de la Serna

personnalité politique espagnole

Pour les articles homonymes, voir Inigo.

Íñigo de la Serna
Illustration.
Iñigo de la Serna, en .
Fonctions
Ministre espagnol de l'Équipement

(1 an, 7 mois et 3 jours)
Président du gouvernement Mariano Rajoy
Gouvernement Rajoy II
Prédécesseur Rafael Catalá (intérim)
Ana Pastor
Successeur José Luis Ábalos
Maire de Santander

(9 ans, 4 mois et 20 jours)
Élection
Réélection
Coalition PP
Prédécesseur Gonzalo Piñeiro
Successeur Gema Igual
Biographie
Nom de naissance Íñigo Joaquín de la
Serna Hernaíz
Date de naissance  Consultez la documentation du modèle

Íñigo Joaquín de la Serna Hernaíz [ˈiɲiɣo xoaˈkĩ de la ˈsɛɾna ɛɾˈnas], né le à Bilbao, est un ingénieur et homme politique espagnol membre du Parti populaire (PP).

Il est maire de Santander entre et et ministre de l'Équipement entre le et le .

Biographie

Études et profession

Il étudie le génie civil à l'université de Cantabrie, se spécialisant en hydraulique, océanographie et environnement. Il devient ensuite ingénieur des routes, canaux et ports. En , il est recruté par le bureau d'études techniques Apia XXI[1].

Débuts en politique

Il débute en politique en , à l'âge de 28 ans, comme chef de cabinet du conseiller à l'Environnement du gouvernement de la Cantabrie[2]. Au cours des élections municipales du , il est élu à Santander et nommé conseiller délégué à l'Environnement, aux Eaux et au Littoral par le maire conservateur Gonzalo Piñeiro[1].

Maire de Santander

En , il postule aux élections municipales du comme tête de liste du Parti populaire à Santander et s'impose avec environ 52 % des voix, soit 15 conseillers municipaux sur 27 à élire[2]. Investi le , il est à 36 ans le plus jeune maire d'une capitale provinciale espagnole[1].

Il est facilement réélu le avec plus de 56 % des voix, ce qui lui accorde 18 élus[2]. Ce résultat constitue le record du PP dans la capitale de Cantabrie[1]. Il est choisi l'année suivante à l'unanimité pour présider la Fédération espagnole des villes et des provinces (FEMP) en remplacement de Juan Ignacio Zoido[1].

Avec 40 % des voix et 13 mandats au conseil municipal, il remporte à la majorité relative les élections municipales du et obtient le meilleur résultat du Parti populaire pour une capitale provinciale au cours de ce scrutin[1]. Ce même jour, il se présente aux élections autonomiques, en troisième position sur la liste du président de la communauté autonome Ignacio Diego[3], et se voit donc élu député au Parlement de Cantabrie[4].

À Santander, il passe un accord avec Ciudadanos qui lui permet de gouverner en minorité[2]. Le , il se présente de nouveau à la présidence de la FEMP mais sa liste est battue par celle du maire socialiste de Vigo Abel Caballero[5].

Ministre de l'Équipement

Le , Íñigo de la Serna est nommé à 45 ans ministre de l'Équipement dans le second gouvernement minoritaire de Mariano Rajoy[6]. À ce poste, il devra gérer les nombreuses réclamations des communautés autonomes en matière d'infrastructures de transports, comme la desserte ferroviaire de sa propre région, de la côte méditerranéenne ou de la Galice, la gestion des aéroports et péages autoroutiers en Catalogne, ou encore la remise en état des autoroutes radiales de la Communauté de Madrid[7].

Retrait de la vie politique

Pressenti pour postuler à la succession de Mariano Rajoy lors du 19e congrès du Parti populaire de , il annonce son retrait indiquant qu'il « n'est pas prêt pour ce défi » et apporte son soutien à l'ancienne vice-présidente du gouvernement Soraya Sáenz de Santamaría pour laquelle il mène activement campagne[8],[9],[10]. Appelé à occuper une fonction importante en cas de victoire de Santamaría, il demande la formation d'une liste commune entre Sáenz de Santamaría et Pablo Casado — les deux candidats qualifiés pour le vote final des délégués — afin de garantir l'unité du parti et respecter la position du PP demandant que la candidature arrivée en tête puisse gouverner[11],[12],[13]. Inscrit sur la liste au comité exécutif du parti de Sáenz de Santamaría, la liste de Pablo Casado remporte le suffrage des délégués et la totalité des sièges du comité[14]. Membre de la délégation chargée de négocier l'intégration de quelques personnalités ayant appuyé la candidature de l'ex-vice-présidente avec Fátima Báñez, il refuse le poste de secrétaire à l'Équipement qui lui est proposé au sein de la direction du parti, jugeant la proposition « humiliante » au regard des 43 % de délégués ayant donné leur vote à Sáenz de Santamaría[15],[16],[17]. Il annonce le sa volonté d'abandonner la vie politique nationale et régionale et retourner travailler dans le secteur privé[18],[19],[20].

Vie privée

Fils unique, il est divorcé et père de deux enfants[21].

Notes et références

  1. (es) Roberto Ballesteros, « Íñigo de la Serna, el ingeniero que arrasa en las elecciones y caza Pokemon », sur elconfidencial.com/, (consulté le ).
  2. (es) Rocío Fernández Ortiz, « Íñigo de la Serna, de alcalde de Santander a ministro de Fomento », sur abc.es/, (consulté le ).
  3. (es) Junte électorale provinciale de Cantabrie, « Candidaturas proclamadas para las elecciones de diputados al Parlamento de Cantabria del 24 de mayo de 2015 », sur juntaelectoralcentral.es/, (consulté le ).
  4. (es) Parlement de Cantabrie, « Serna Hernáiz, Íñigo Joaquín de la », sur parlamento-cantabria.es/ (consulté le ).
  5. (es) « Abel Caballero, elegido nuevo presidente de la FEMP », sur elmundo.es/, (consulté le ).
  6. (es) Présidence du gouvernement, « Real Decreto 417/2016, de 3 de noviembre, por el que se nombran Ministros del Gobierno. », sur boe.es/, (consulté le ).
  7. (es) Fernando Pérez, « Íñigo de la Serna, un ingeniero cántabro en Fomento », sur elpais.com/, (consulté le ).
  8. (es) « De la Serna se descarta y anuncia su apoyo a Soraya: “No estoy preparado para ese reto”. », sur okdiario.com, (consulté le ).
  9. (es) « Iñigo de la Serna apoyará a Sáenz de Santamaría como candidata a suceder a Rajoy. », sur 20minutos.es, (consulté le ).
  10. (es) « Íñigo de la Serna visita mañana Canarias para respaldar la candidatura de Santamaría. », sur europapress.es, (consulté le ).
  11. (es) « Íñigo de la Serna asegura que Santamaría tiene un 15% más de apoyos que Casado. », sur eldiario.es, (consulté le ).
  12. (es) « Íñigo de la Serna aboga en Alicante por una lista única porque "ya se ha votado". », sur esdiario.com, (consulté le ).
  13. (es) « Íñigo de la Serna asegura que Soraya Sáenz de Santamaría tiene un 15% más de apoyos que Casado. », sur europapress.es, (consulté le ).
  14. (es) « Igual y De la Serna entrarán en el Comité Ejecutivo del PP si gana Santamaría. », sur europapress.es, (consulté le ).
  15. (es) « Íñigo de la Serna, de 'todopoderoso' ministro de Fomento a militante de base. », sur eldiario.es, (consulté le ).
  16. (es) « La fallida integración de Pablo Casado. », sur elperiodico.com, (consulté le ).
  17. (es) « De la Serna rechaza la oferta de Casado para entrar en la nueva dirección del PP. », sur eldiariomontanes.es, (consulté le ).
  18. (es) « Iñigo de la Serna deja la política tras casi dos décadas. », sur europapress.es, (consulté le ).
  19. (es) « Íñigo de la Serna se aleja de la política para incorporarse al sector privado. », sur eldiariomontanes.es, (consulté le ).
  20. (es) « Iñigo de la Serna deja la política tras la derrota de Santamaría en las primarias del PP. », sur diarioinformacion.com, (consulté le ).
  21. (es) Marina Pina, « Íñigo de la Serna, el conquistador del gobierno recién estrenado », sur elmundo.es/, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes