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Évocations

Évocations opus 15 est un poème symphonique pour ténor, baryton, contralto, chœur mixte et orchestre d'Albert Roussel.

Évocations
opus 15 (L 16)
Image illustrative de l’article Évocations
Le bord du Gange à Bénarès.

Genre Poème symphonique
Nb. de mouvements 3
Musique Albert Roussel
Effectif Orchestre symphonique (avec ténor, baryton, contralto, chœur mixte dans le 3e mouvement)
DurĂ©e approximative 45 minutes
Dates de composition 1910-1911
Création
Société nationale de musique,
Drapeau de la France Paris, salle Gaveau
Interprètes Rhené-Baton (dir.)

Présentation

Évocations est composé en 1910 et 1911[1], d'après les impressions de voyage d'Albert Roussel en Inde, à Ceylan et au Cambodge en 1909[2]. Le compositeur précise ses intentions dans une lettre à G. Jean-Aubry datée du [3] : « Ce ne sera pas du tout de la musique extrême-orientale, mais simplement des sensations éprouvées là-bas et traduites dans notre langage musical ordinaire[3] ».

L'œuvre est créée le à la Société nationale de musique, salle Gaveau, sous la direction de Rhené-Baton[4].

Analyse

Évocations comprend trois mouvements[2] :

  1. Les Dieux dans l'ombre des cavernes : mouvement lent dont le caractère mystérieux évoque la vision fantastique de temples souterrains[2] ; daté Tréboul, juillet 1910, et dédié à Gustave Samazeuilh[1] ;
  2. La ville rose : mouvement à l'allure d'un scherzo et à l'orchestration rutilante pour évoquer les chants et les fêtes d'un Orient légendaire[2] ; daté Tréboul, septembre 1910, et dédié à Carlos de Castéra[1] ;
  3. Aux bords du fleuve sacré : mouvement le plus vaste, inspiré du souvenir d'une mélopée déclamée par un fakir au bord du Gange, sorte d'hymne monotone qui célèbre dans la nuit les vertus éternelles du fleuve sacré ; surviennent ensuite le lever du jour et l'invocation sacrée au soleil sur un tutti orchestral et choral ; sur un texte de Michel Dimitri Calvocoressi[2] ; daté Bois-le-Roi, 30 juillet 1911, et dédié à Octave Maus[1].

Une exécution intégrale dure en moyenne quarante-trois, quarante-cinq minutes[2].

L’œuvre porte le numéro d'opus 15 et, dans le catalogue des œuvres du compositeur établi par la musicologue Nicole Labelle, le numéro L 16[5].

Instrumentation

La partition est instrumentée pour grand orchestre symphonique, avec dans le troisième mouvement l'intervention de ténor, baryton, contralto et chœur mixte[1] :

Discographie

Notes et références

  1. Labelle 1992, p. 27.
  2. Tranchefort 1996, p. 657.
  3. Top 2016, p. 79.
  4. Labelle 1992, p. 28.
  5. Labelle 1992, p. 25.
  6. Pierre Jean Tribot, « Albert Roussel, le coffret aux trésors », sur Crescendo Magazine,
  7. (en) « Roussel: Suite for Orchestra in F; Pour une fête de printemps; Évocations », sur Classical Music (consulté le )

Bibliographie

  • Nicole Labelle, Catalogue raisonnĂ© de l'Ĺ“uvre d'Albert Roussel, Louvain-la-Neuve, DĂ©partement d'archĂ©ologie et d'histoire de l'art, Collège Érasme, coll. « Publications d'histoire de l'art et d'archĂ©ologie de l'UniversitĂ© catholique de Louvain » (no 78), , 159 p.
  • Damien Top, Albert Roussel, Paris, Bleu nuit Ă©diteur, coll. « Horizons » (no 53), , 176 p. (ISBN 978-2-35884-062-0).
  • François-RenĂ© Tranchefort (dir.), Guide de la musique symphonique, Paris, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », (1re Ă©d. 1986), 896 p. (ISBN 2-213-01638-0).

Liens externes

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