Équeurdreville
Équeurdreville est une ancienne commune française du département de la Manche. La commune fusionne en 1965 avec Hainneville pour former la nouvelle commune de Équeurdreville-Hainneville (décret du ).
Équeurdreville | |
La Rue Gambetta dans les années 1920 | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Normandie |
DĂ©partement | Manche |
Arrondissement | Cherbourg |
Commune | Cherbourg-en-Cotentin |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Cotentin |
Statut | Ancienne commune |
Code commune | 50173 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 49° 38′ 54″ nord, 1° 39′ 17″ ouest |
Superficie | 4,08 km2 |
Élections | |
Départementales | Octeville (en 1965) Équeurdreville-Hainneville (depuis 2015) |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Équeurdreville-Hainneville |
Localisation | |
Histoire
En 1834, Équeurdreville compte 1809 habitants répartis dans 24 villages ou hameaux [1]. On y recense alors six fermes principales.
Dans les années soixante, Équeurdreville, confrontée à une croissance démographique forte, est à la recherche de terrains. Elle se tourne alors, via le maire de l'époque Joseph Bocher, vers Hainneville et son maire, René Lecanu, et propose un projet de fusion. Après de vives discussions, il est finalement adopté par le conseil municipal d'Hainneville et finalisé le par arrêté préfectoral. Le , Équeurdreville et Hainneville fusionnent, devenant une commune d'environ 12 000 habitants[2].
Toponyme
De « Eschedreville » (1175), puis « Esquiendreville », « Esquedreville », « Esqueurdreville », l’orthographe devint « Equeurdreville » en 1717[3].
DĂ©mographie
Liste des maires
Lieux et monuments
- L'église Notre-Dame d'Assomption dont le premier édifice daterait du XIe siècle. Cependant, la construction de la rade et du port de Cherbourg vers 1850 créent une augmentation massive de la population à Équeurdreville, imposant la construction d'une nouvelle église. Le curé de la paroisse, Lechevallier, ainsi que l'abbé Godefroy du couvent de la Bucaille, élaborent les plans du nouvel édifice. D'un style néogothique, il est particulièrement sobre du fait des faibles ressources. La flèche du clocher notamment ne sera jamais construite. Il possède plusieurs épitaphes en pierre calcaire, dont la plus ancienne date de 1572, ainsi qu'un grand crucifix de bois polychromes et des fonts baptismaux en marbres du XIXe siècle[7].
- Le monument aux morts fait partie des monuments aux morts pacifistes. Sculpté par Émilie Rolez à la demande du maire d'alors, Hippolyte Mars[8], il représente la douleur et la souffrance d'une veuve de guerre et de ses deux enfants, orphelins. Le socle porte l'inscription : « Que maudite soit la guerre ».
- Le vélodrome Jean-Jaurès.
- La piscine bâtie par l'architecte Jacques Rougerie dont les lignes s'intègrent aux digues de la rade[9].
- Le site de lancement des bombes volantes V1 à Brécourt.
Notes et références
- La Presse de la Manche, 2 mars 1972.
- « Histoire d'Equeurdreville-Hainneville », equeudreville.com, site officiel de la commune
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p. 1022
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Équeurdreville », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Décédé en cours de mandat.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0)
- L'Ă©glise Notre-Dame d'Assomption.
- « Le monument aux morts d'Équeurdreville »
- Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 288.