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Équation de Taylor-Goldstein

L'Ă©quation de Taylor–Goldstein est une Ă©quation diffĂ©rentielle ordinaire utilisĂ©e dans le domaine de la dynamique des fluides gĂ©ophysiques, et plus gĂ©nĂ©ralement en dynamique des fluides, en prĂ©sence de flux quasi bidimensionnel[1]. Elle dĂ©crit la dynamique de l'instabilitĂ© de Kelvin-Helmholtz assujettie Ă  des forces de flottabilitĂ©, par exemple la gravitĂ©, de maniĂšre stable pour des fluides stratifiĂ©s dans la limite sans dissipation. Plus gĂ©nĂ©ralement elle s'applique Ă  la dynamique des ondes internes (en) dans un Ă©coulement cisaillĂ© en prĂ©sence d'un gradient vertical de vitesse. L'Ă©quation de Taylor-Goldstein est dĂ©rivĂ©e des Ă©quations d'Euler en deux dimensions, Ă  l'aide de l'approximation de Boussinesq[2].

L'équation est nommée en l'honneur de G. I. Taylor[3] et S. Goldstein[4], qui ont indépendamment dérivé l'équation en 1931. La troisiÚme dérivation indépendante, également en 1931, a été faite par B. Haurwitz[2].

Formulation

Un schéma de l'état de base du systÚme. L'écoulement qui nous concerne est relatif à une petite perturbation de cet état. Tandis que l'état de base est parallÚle, la vitesse de perturbation a des composantes dans les deux directions.

L'équation est obtenue par la résolution d'une version linéarisée de l'équation de Navier-Stokes, en présence de la gravité et une densité moyenne de gradient (de longueur ), pour le champ de vitesse de perturbation

oĂč est le dĂ©bit de base non perturbĂ©. La vitesse de perturbation a une solution ondulatoire , dont on prend la partie rĂ©elle. GrĂące Ă  cette connaissance, et la reprĂ©sentation en fonction de courant  pour le dĂ©bit, la forme tridimensionnelle de l'Ă©quation de Taylor-Goldstein est obtenue:

oĂč est la frĂ©quence de Brunt–VĂ€isĂ€lĂ€. La valeur propre du problĂšme est . Si la partie imaginaire de la vitesse d'onde est positive, alors l'Ă©coulement est instable, et la petite perturbation introduite dans le systĂšme est amplifiĂ©e avec le temps.

Notez qu'une fréquence de Brunt-VÀisÀlÀ purement imaginaire résulte en un flux qui est toujours instable. Cette instabilité est connue sous le nom d'instabilité de Rayleigh-Taylor.

Conditions aux limites de non-glissement

Les conditions pertinentes aux limites sont, en cas de conditions de non-glissement en haut et en bas, et

Notes

  1. (en) Pijush K. Kundu et Ira M. Cohen, Fluid Mechanics, Academic Press, (lire en ligne)
  2. (en) Craik (1988, pp. 27–28).
  3. (en) G. I. Taylor, « Effect of variation in density on the stability of superposed streams of Fluid », Proceedings of the Royal Society A,‎ (lire en ligne)
  4. (en) S. Goldstein, « On the stability of superposed streams of Fluids of different densities », Proceedings of the Royal Society A,‎ (lire en ligne)

Références

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