Émile Chautard
Émile Pierre Joseph Chautard, est un acteur et réalisateur américain d'origine française. Né le à Paris (15e arrondissement)[1], il est mort le à Los Angeles.
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(Ă 69 ans) Los Angeles |
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Il débute comme comédien au théâtre à l'Odéon à la fin du XIXe siècle, puis metteur en scène de théâtre. Chautard n'aborde le cinéma qu'en 1910 avec Victorin Jasset pour Eugénie Grandet (d'après le roman de Balzac) puis pour César Birotteau en 1911. Il participe à l'aventure du « film artistique », étant le metteur en scène principal et le directeur artistique de l'Association des comédiens et auteurs dramatiques (ACAD) (au sein de la société Éclair), réalisant par exemple : Le Mystère de la chambre jaune d'après Gaston Leroux (1913) et L'Aiglon (en) d'après Edmond Rostand (1913) ; il y joue le rôle de Napoléon Bonaparte.
Il émigre en 1914 aux États-Unis, où il réalise une quarantaine de films, dont une œuvre de prestige en 1923 : Daytime Wives (en).
À partir de 1925, il est exclusivement acteur, jouant dans des rôles très variés : importants comme celui du père Goriot dans une adaptation d'E. Mason Hopper titrée Le Père Goriot (1926), ou secondaires, comme un général français dans Cœurs brûlés de Josef von Sternberg (1930), où il n'est même pas crédité. Il apparaît également – toujours dans un rôle d'officier français – dans Shanghaï Express du même Josef von Sternberg en 1932[2].
Filmographie partielle
Elle compte une centaine de films comme réalisateur, une soixantaine comme acteur et une vingtaine comme scénariste.
Comme réalisateur
- 1910 : Le Médecin malgré lui
- 1911 : Le Grand-père
- 1911 : Fumeur d'opium (scénario André de Lorde)[3]
- 1911 : Une nuit d'épouvante (scénario André de Lorde)[3]
- 1912 : Le Cercueil de verre (scénario André de Lorde)[3]
- 1912 : Occupe-toi d'Amélie
- 1912 : Le Mystère de Notre-Dame de Paris, coréalisé par Victorin Jasset
- 1912 : La Dame de chez Maxim's
- 1913 : La Duchesse des Folies-Bergère
- 1913 : Le Sculpteur aveugle (scénario André de Lorde)[3]
- 1913 : La Malédiction (scénario André de Lorde)[3]
- 1913 : L'Auberge sanglante[4]
- 1913 : Le Mystère de la chambre jaune
- 1913 : Jean la Poudre (coréalisation : Maurice Tourneur)
- 1913 : La Dame de Monsoreau[5]
- 1913 : La Fiancée maudite
- 1914 : Bagnes d'enfants (scénario André de Lorde)[3]
- 1917 : L'Homme qui a oublié (en) (The Man Who Forgot)
- 1917 : La Sirène (film, 1917) (en) (The Eternal Temptress)
- 1918 : La Maison de verre (The House of Glass)
- 1918 : Les Marionnettes (The Marionettes)
- 1919 : Le Mystère de la chambre jaune (The Mystery of The Yellow Room) (2e version)
Comme acteur
- 1910 : Fouquet, l'homme au masque de fer
- 1926 : Bardelys le magnifique (Bardelys the Magnificent) de King Vidor
- 1926 : Broken Hearts of Hollywood de Lloyd Bacon
- 1927 : L'Heure suprĂŞme (7th Heaven) de Frank Borzage
- 1927 : Now We're in the Air de Frank R. Strayer
- 1927 : The Love Mart de George Fitzmaurice
- 1928 : His Tiger Wife de Hobart Henley
- 1928 : La Belle exilée de Frank Lloyd
- 1929 : Marianne de Robert Z. Leonard
- 1930 : Le Metteur en scène (Free and Easy) d'Edward Sedgwick
- 1930 : Estrellados de Salvador de Alberich et Edward Sedgwick
- 1930 : L'Énigmatique Monsieur Parkes de Louis Gasnier
- 1930 : Cœurs brûlés (Morocco) de Josef von Sternberg
- 1931 : Le Chemin du divorce (The Road to Reno) de Richard Wallace
- 1931 : Le Petit Café de Ludwig Berger
- 1931 : Le Fils de l'autre de Henry de La Falaise
- 1932 : ShanghaĂŻ Express de Josef von Sternberg
- 1932 : Blonde VĂ©nus (Blonde Venus) de Josef von Sternberg
- 1932 : Raspoutine et l'Impératrice (Rasputin and the Empress) de Richard Boleslawski et Charles Brabin
- 1933 : The Devil's in Love, de William Dieterle
- 1933 : Sérénade à trois (Design for Living) d'Ernst Lubitsch
- 1934 : Viva Villa !, de Jack Conway
Théâtre
- 1913 : Alsace de Gaston Leroux et Lucien Camille, théâtre Fémina
Notes et références
- Archives de Paris, acte de naissance n°1458 dressé au 15e arrondissement de Paris le 10/09/1864, vue 13 / 31
- Christian Viviani dans : Dictionnaire du cinéma, Larousse, 1986, p. 115
- François Rivière et Gabrielle Wittkop Grand guignol éd. Henri Veyrier 1990
- « L'Auberge sanglante », sur IMDb (consulté le )
- « La Dame de Monsoreau, d'Émile Chautard », sur Centre National du Cinéma
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) IMDb
- Ressource relative au spectacle :