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Élisa Garnerin

Élisa Garnerin (Paris, 1791[1]1853[2]) est une des premières aérostières et la deuxième femme parachutiste[3].

Élisa Garnerin
Gravure d'Élisa Garnerin par Jules Porreau (vers 1845).
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Biographie

Affiche annonçant le troisième saut en parachute public d'Élisa Garnerin au Champ-de-Mars. La date de ce troisième saut est sans doute le dimanche 21 avril 1816, puisqu'il est fait mention des fêtes du mariage du duc de Berry qui épouse Marie-Caroline de Naples le 17 juin 1816 à Notre-Dame de Paris.
Affiche annonçant le troisième saut en parachute public d'Élisa Garnerin, au Champ-de-Mars[4].

Elle est la nièce d'André-Jacques Garnerin et la fille de Jean-Baptiste Olivier Garnerin[5].

Le , dix jours après Jeanne Labrosse, elle fit son premier saut en parachute de 1 000 mètres d'altitude, sans écouter les médecins qui prédisaient qu'« avec ces sauts audacieux, la pression de l'air pourrait mettre en danger les organes délicats de la jeune fille ».

Au cours des années, Élisa Garnerin réalise des cascades toujours plus audacieuses. Le , elle s'élève dans un ballon depuis le jardin de Tivoli[6]. Lors de la célébration à Paris de la victoire des Alliés sur Napoléon, le , elle se produit devant le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III.

Le , elle saute en parachute au-dessus du jardin des plantes de Rouen[7]. Une plaque commémorative lui y rend hommage (de même qu'à l'aérostière Sophie Blanchard)[8].

En à Madrid, son aérostat ne s'envole pas et elle doit être mise en prison au palais du Buen Retiro pour satisfaire la population[9].

Le , elle fait un saut à Turin.

Elle se retire en 1836 après sa 39e descente en parachute.

Notes et références

  1. Jules Duhem 1943, p. 263, note 3
  2. Caron et Gével 1912, p. 439
  3. Après Jeanne Labrosse
  4. La date de ce troisième saut est sans doute le dimanche 21 avril 1816, puisqu'il est fait mention des fêtes du mariage du duc de Berry, qui épouse Marie-Caroline de Naples, le 17 juin 1816 à Notre-Dame de Paris.
  5. Voir le curieux récit que fait à son sujet Henry Monnier dans ses Mémoires de Monsieur Joseph Prudhomme. Voir : Henry Monnier, Mémoires de Monsieur Joseph Prudhomme, Paris, Le Club français du livre, , 223 p., Note 29.
  6. Journal de Rouen, 8 juin 1809, p. 3.
  7. « Expérience aérostatique », Journal de Rouen, 16 août 1817.
  8. Martial Pain, « Sophie Blanchard », sur aerosteles.net, (consulté le ).
  9. Journal de Rouen, 28 mai 1818, p. 2.

Bibliographie

  • Pierre Caron et Claude Gével, « Mademoiselle Élisa Garnerin, aéronaute », Revue politique et littéraire, Revue bleue, , p. 434-439 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  • Collectif, Biographie universelle, ancienne et moderne. Volumes 7 à 8, (lire en ligne)
  • Jules Duhem, Histoire des idées aéronautiques avant Montgolfier, Paris, Fernand Sorlot, (lire en ligne)
  • (de) Jutta Rebmann, Als Frau in die Luft ging. Die Geschichte der frühen Pilotinnen, Mühlacker und Irdning/Steiermark, Stieglitz, , 415 p. (ISBN 3-7987-0361-2)

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