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Éliane Basse

Éliane Basse, née à Paris le et morte à Clamart le [1], est une paléontologue et géologue française devenue directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique en 1960.

Eliane Basse De MĂ©norval
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  85 ans)
Clamart
Nom de naissance
Marguerite Éliane Basse
Nationalité
Formation
Activités

Biographie

Élève à l'École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres pendant trois ans, Éliane Basse devient professeur-chef de laboratoire au lycée de Troyes puis est doctorante au Muséum national d'histoire naturelle pendant deux ans[rs 1].

Elle obtient un doctorat ès sciences et elle est nommée directrice scientifique de la recherche au Centre national de la recherche scientifique ( CNRS) et professeure associée de sciences naturelles[rs 1].

Basse épouse son collègue paléontologue Hervé de la Goublaye de Ménorval (1896-1973) le 11 juin 1935 et prend le nom d'Éliane Basse de Ménorval[rs 2].

Recherche

Pour préparer sa thèse de doctorat, Basse part pour l'île de Madagascar comme chef de projet du Muséum d'Histoire Naturelle et est attachée au service minier local (1930-1932). Elle y poursuit ses recherches dans une zone approximativement délimitée par Sikili, la rivière Mangoky et Ménamaty, qui est la zone où se situe aujourd'hui la ville d'Ankazoabo dans la partie sud-ouest de l'île. Elle voyage seule dans ces régions avec des porteurs Bara, un géomètre malgache et un cuisinier Hetsiléo. De retour à Paris, elle soutient sa thèse en 1935 sur les groupements végétaux du sud-ouest de Madagascar, obtenant son doctorat[rs 1].

Elle est nommée Fellow du Fonds national de la science (1932) et nommée chargée de cours au CNRS (1948) avant de devenir directrice de recherche (1960)[rs 1].

Basée à Paris, elle collabore à la carte géologique du Luxembourg puis à celle de la France[2]. Elle est également responsable de missions paléontologiques dans les montagnes de l'Atlas central tunisien (1952) et de plusieurs autres missions géologiques[rs 1].

Elle devient assistante associée à la carte géologique de la France (1956), et occupe dans les années 1960 le poste de directrice des antiquités préhistoriques dans le quartier dit « Paris-Nord ». L'auteur Anick Coudart écrit: « A ce titre, elle a été la première (et pendant près de 20 ans la seule) femme en France chargée de l'administration des fouilles archéologiques »[rs 3]

Elle publie en collaboration avec Nicolas Théobald, en 1974, à Besançon, la "carte géologique du Quaternaire et des formations superficielles de la France"[3].

Associations

Elle est nommée membre honoraire de la Société paléontologique de l'Inde en 1956[rs 1].

Éliane Basse est élue membre correspondant de la quatrième section de l'Académie des sciences d'outre-mer le et devient membre à part entière le [rs 1].

Fin de vie

Éliane Basse meurt en 1985 à Clamart, France. Dans sa nécrologie, publiée dans le journal parisien Le Figaro, le , elle est évoquée comme la « Comtesse de la Goublaye de Ménorval », titre qu'elle a acquis avec son mariage[4].

SĂ©lection de publications

  • Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

Éliane Basse est l'auteur de plus d'une centaine de publications scientifiques. Seules six sont répertoriées ici[rs 1] - [5].

  • Gouvernement gĂ©nĂ©ral de Madagascar et dĂ©pendances, Direction des Mines, Monographie palĂ©ontologique du CrĂ©tacĂ© de la province de Maintirano, Madagascar, Antananarivo, Imprimerie officielle, 1931.
  • Thèses prĂ©sentĂ©es Ă  la FacultĂ© des Sciences de Paris pour l'obtention du diplĂ´me de docteur ès sciences naturelles. Groupes vĂ©gĂ©taux du Sud-Ouest de Madagascar. . ., Paris, Masson, 1934.
  • MacrocĂ©phalites du sud-ouest de Madagascar : macrocephalitidae, eucycloceratidae, mayaitidae RĂ©coltes de l'É mission, 1930-31, Paris: [Sn], 1951 (co-auteur)
  • Basse de MĂ©norval, « Notes d'excursion », Quaternaire, vol. 1, no 1,‎ , p. 16–17 (DOI 10.3406/quate.1964.1102, lire en ligne).
  • Fossiles : Ă©volution des structures de la matière vivante, Paris, Presses Universitaires de France, 1968.
  • Éliane Basse, Nicolas ThĂ©obald, Institut de gĂ©ographie (Besançon) et Centre national de la recherche scientifique (France), Carte gĂ©ologique du quaternaire et des formations superficielles de la France [Document cartographique], Besançon, UniversitĂ© de Besançon, , 4 p. (BNF 40777983). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Liens externes

Notes et références

Références primaires

Références secondaires

  1. « Académiciens », Académie des sciences dʼoutre-mer (consulté le ).
  2. (en-GB) « Gay marriage on principle », Times of Malta (consulté le ).
  3. (en) Magarita DĂ­az-Andreu et Marie Louise Stig Sorensen, Excavating Women: A History of Women in European Archaeology, Routledge, (ISBN 978-1-134-72776-6, lire en ligne).
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