Église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix de Sainte-Croix-de-Quintillargues
L'église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix de Sainte-Croix-de-Quintillargues est une église romane située à Sainte-Croix-de-Quintillargues dans le département français de l'Hérault en région Occitanie.
Église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix de Sainte-Croix-de-Quintillargues | |
Présentation | |
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Culte | catholique |
Dédicataire | Exaltation-de-la-Sainte-Croix |
Type | Église |
Début de la construction | XIIe siècle |
Fin des travaux | XVIe siècle |
Style dominant | Art roman languedocien |
Protection | Inscrit MH (1978) |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Ville | Sainte-Croix-de-Quintillargues |
Coordonnées | 43° 46′ 24″ nord, 3° 54′ 31″ est |
Historique
Sainte-Croix-de-Quintillargues est mentionnée sous le nom de Mansus de Quintanello en 1110 dans le cartulaire de l'abbaye de Gellone[1].
L'église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix est construite aux XIe et XIIe siècles et modifiée au XVIe siècle[2].
Elle est mentionnée sous le nom d'Ecclesia S. Crucis de Quintilanegues en 1146 dans le cartulaire de l'abbaye d'Aniane et en 1154 dans une bulle du pape Adrien IV[1]. Le lieu apparaît ensuite sous le nom de Villa S. Crucis de Quintilhanicis dans le cartulaire de l'évêché de Maguelone[1].
Elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2].
Architecture
Maçonneries
L'église est édifiée en pierre de taille sauf la partie haute qui est constituée de moellons et résulte probablement d'une fortification de l'édifice, comme l'indiquent les échauguettes situées aux angles sud-est et nord-ouest.
Chevet
Le chevet est édifié en pierre de taille assemblée par endroits en opus monspelliensis, plus particulièrement à la base et à mi-hauteur du chevet. Certaines assises de pierre, et en particulier celles qui sont moins hautes que les autres (et qui caractérisent cet opus), sont de couleur plus foncées.
Il est surmonté d'une corniche biseautée et recouvert de tuiles romaines.
La fenêtre absidiale à double ébrasement ne présente aucune décoration.
Façade méridionale
La façade méridionale est percée d'une fenêtre unique, semblable à la fenêtre absidiale, et présente la trace d'une ancienne porte romane murée (comme la façade nord). Sa maçonnerie présente des traces d'opus monspelliensis comme le chevet, ainsi que de nombreuses traces de réfection.
Façade occidentale
La façade occidentale est surmontée d'un clocheton à deux baies campanaires.
Références
- Eugène Thomas, Dictionnaire topographique du département de l'Hérault comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie Impériale, 1865, p. 175.
- Notice no PA00103688, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Ressource relative à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :