Église de l'Assomption-de-la-Vierge d'Ajain

L'église est située dans la moitié nord du département de la Creuse, rue de l'Église, dans le bourg d'Ajain, 150 mètres au nord de la route départementale 11.

En 1186, le seigneur d'Ajain fait construire une église attenante à son château. Au début du XIV^e siècle, elle passe sous la juridiction de l'abbaye de Cluny.

Depuis le XVI^e siècle, son patronage appartient à l'évêque de Limoges.

Depuis la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905, elle est la propriété de la commune d'Ajain[1].

L'édifice est classé au titre des monuments historiques le 26 décembre 1930[1].

L'église est orientée est-ouest. Elle est précédée à l'ouest d'un parvis trapézoïdal au centre duquel a été érigée une croix latine monumentale. L'édifice a été fortifié avec surélévation des murs avec un chemin de ronde sur mâchicoulis et quatre échauguettes en encorbellement encore bien visibles sur la façade occidentale[2].

Le portail est encadré de colonnettes dont les chapiteaux sont ornés de feuillages[1].

Le chevet est plat[1].

Le clocher est composé de bardeaux en châtaignier, bois imputrescible qui repousse les insectes[3].

Sur les murs extérieurs de la nef, plusieurs modillons sculptés sont encore visibles[1].

Avant 1900, un auvent en charpente précédait le portail.

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  Échauguette et mâchicoulis de la façade occidentale.
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  Le portail.
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  Chapiteaux sculptés du portail.

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  Le clocher recouvert de bardeaux.
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  Modillons de la façade nord.
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  Modillons de la façade sud.

La première travée de la nef possède un décor peint datant du XIV^e siècle ainsi que les vestiges d'une litre funéraire avec des armoiries peu lisibles. La nef se prolonge sur deux autres travées[1].

Les culs-de-lampe supportant les ogives de la voûte sont sculptés de têtes variées.

Le chœur a été peint lors d'une restauration du XIX^e siècle.

Le mobilier de l'église comprend deux objets protégés au titre des monuments historiques :

• le tableau du maître-autel datant du XVII^e siècle, représentant l'Assomption de Marie, classé le 13 juillet 2010[4] ;
• une statue en bois pouvant dater du XIX^e siècle représentant saint Jean-Baptiste, inscrite le 21 juin 1976[5].

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  La galerie, la litre funéraire et le décor peint de la première travée.
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  La litre funéraire sur le mur nord.
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  La nef et la chaire.
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  Le chœur avec le tableau de l’Assomption.
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  Les peintures du mur nord du chœur.
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  Cul-de-lampe sculpté.
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  Statue représentant saint Jean Baptiste.