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Église abbatiale de Saint-Gilles du Gard

L'abbatiale de Saint-Gilles est l'église de l'ancien monastère bénédictin de Saint-Gilles, dans le département français du Gard en région Occitanie.

Abbatiale de Saint-Gilles
L'abbatiale de Saint-Gilles-du-Gard
Présentation
Culte Catholique romain
Type Église abbatiale
Début de la construction XIIe siècle
Autres campagnes de travaux Reconstruction partielle : XVIIe siècle
Restauration générale : 1842-1868
Style dominant Roman provençal
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1840)
Patrimoine mondial Patrimoine mondial (1998)
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gard
Ville Saint-Gilles
CoordonnĂ©es 43° 40′ 37″ nord, 4° 25′ 56″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Gard
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Église abbatiale de Saint-Gilles du Gard
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(Voir situation sur carte : Occitanie)
Église abbatiale de Saint-Gilles du Gard
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Église abbatiale de Saint-Gilles du Gard

L'abbatiale fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[1]. Elle est également inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1998 au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France.

Historique

Le monastère est construit au VIIe siècle, initialement dédié à saint Pierre et saint Paul, puis au IXe siècle à saint Gilles, un ermite local. Ses reliques, conservées dans l'église abbatiale, en font un important lieu de pèlerinage sur la via Tolosana vers Saint-Jacques-de-Compostelle. L'abbaye est placée sous la protection du Saint-Siège.

À la fin du XIe siècle, sous l'influence du pape Grégoire VII, le monastère de Saint-Gilles est rattaché à Cluny. Les moines de Saint-Gilles, refusant de se soumettre à Cluny, conservent le privilège d'élire leurs abbés. En 1120 nouveau refus des moines de se soumettre à Cluny. En 1132 les moines de Saint-Gilles acceptent enfin de se soumettre à la réforme de Cluny et à la règle bénédictine[2].

Il connaît, en ce temps-là, une période de grande prospérité. Cette protection et les reliques assurant de bons revenus à la communauté, un projet de construction d'une nouvelle église est alors lancé. Ce chantier se déroule essentiellement au XIIe siècle, époque à laquelle est sculptée la façade, tandis que les derniers travaux ne sont achevés que bien plus tard (le transept au XIVe siècle et le clocher au XVe siècle).

Au XIIe siècle, à Saint-Gilles, qui abritait un port d'embarquement pour Rome et la Terre Sainte, l'abbaye de Saint-Gilles du Gard possédait le corps de son fondateur, un saint Gilles légendaire, moine qui aurait vécu à une époque inconnue,d'Arles, au VIe siècle, et de Charlemagne, au IXe siècle[3].

Les pèlerins venaient de toute l'Europe et son sanctuaire Ă©tait le plus frĂ©quentĂ© de tout l'Occident. Les foules qui se pressaient Ă©taient si importantes que 134 changeurs de monnaies leur Ă©taient nĂ©cessaires, un chiffre Ă©norme comparĂ© Ă  celui des grandes villes et ports d'Europe qui ne comptaient que 30 changeurs. L'afflux Ă©tait tel, qu'en 1116, l’église majeure et deux autres Ă©glises furent dĂ©molies pour laisser place Ă  une nouvelle abbatiale, de 93 mètres de long, Ă©difiĂ©e au-dessus de l'Ă©glise primitive, la crypte actuelle, oĂą reposait le corps du saint[3].

La grande majorité arrivait par le chemin de Régordane, ou chemin de Saint-Gilles, le tronçon cévenol de la route qui reliait l’Île-de-France au Bas Languedoc. Il fut mis en service vers 843, date où le traité de Verdun divisa en trois l’Empire carolingien. Ce chemin devint alors l’itinéraire le plus oriental du royaume, via Le Puy-en-Velay, conduisant au pèlerinage de Saint-Gilles.

Chemin de la Regordane ou pour mieux dire route qu'il faut tenir pour faire le chemin de charroy depuis les villes de Montpellier et Nisme jusqu'Ă  Vieille-Brioude, carte de 1668.

D'autres routes ont existé, comme celle qu'empruntaient les pèlerins venus de Rocamadour par Conques et Saint-Guilhem-le-Désert. Une autre passait par l'Aubrac et sa domerie placée sous le patronage de saint Gilles[3].

L'église, dévastée en 1562 par les Huguenots, souffre des guerres de Religion. Elle subit une restauration et une finition sommaire au XVIIe siècle mais son grand clocher-campanile abattu n'est pas relevé. La nef est raccourcie et abaissée, le chœur roman n'est pas relevé. Une nouvelle restauration plus générale de l'édifice a lieu entre 1842 et 1868 sous la direction de Charles-Auguste Questel au cours de laquelle les deux entrées latérales de la grande façade sont débouchées et un large escalier aménagé sur le parvis.

Le tombeau de saint Gilles ne sera redécouvert qu'en 1865. Le pèlerinage, quant à lui, ne reprendra que plus tardivement, en 1965.

En 1902-1903, Stanford White prit modèle sur le portail de l'abbatiale pour embellir l'église Saint-Barthélémy de New York (en anglais St. Bartholomew, plus communément appelée St. Bart's, à Midtown Manhattan) par un triple portail néo-roman directement inspiré de celui de l'église abbatiale de Saint-Gilles du Gard, qu'il avait admirée en 1878[4].

Depuis 1998, la façade de l'abbatiale est inscrite au Patrimoine mondial de l'UNESCO, au titre d'étape sur les chemins français de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Description

La façade

À l'instar d'autres édifices religieux romans, la façade de l'abbaye de Saint-Gilles peut être considérée comme un véritable « livre de pierre » à destination des fidèles, souvent illettrés à l'époque de son édification. Réalisée entre 1120 et 1160 par sans doute cinq ateliers différents comme le montrent les variations de style, la façade demeure un chef-d’œuvre reconnu d’art roman provençal, malgré ses nombreuses détériorations[5]. La belle façade de Saint Trophime d'Arles en est sans doute inspirée.

Elle offre un programme riche et varié :

  • Registre infĂ©rieur : bestiaire, nombreuses scènes de l’Ancien Testament.
  • Registre mĂ©dian : statues et personnages du Nouveau Testament.
  • Frise : scènes inspirĂ©es du Nouveau Testament (lavement des pieds du Christ).
  • Tympans : chacun d'entre eux retrace une Ă©tape majeure de la vie du Christ (adoration des mages, crucifixion, majestĂ©).

Les éléments architecturaux de décoration sont, quant à eux, inspirés de l’art antique : chapiteaux corinthiens, soubassement cannelé, oves et centaures…

Une colonne à l'extérieur.

La complexitĂ© de cette façade rĂ©side essentiellement dans la multiplicitĂ© de ses inspirations (romane, antique, orientale). Son ordonnance gĂ©nĂ©rale est d'ailleurs largement inspirĂ©e, dans son rythme gĂ©nĂ©ral, des arcs de triomphe romains prĂ©sents dans la rĂ©gion. C'est le cas aussi pour Saint-Trophime d'Arles, entre autres. Toute la partie haute de cette façade, qui devait prĂ©senter un dĂ©cor classique d'arcatures, a hĂ©las disparu. Le pignon actuel de la nef centrale, le seul Ă©mergeant aujourd'hui de la façade basse, mesure 10 m de moins que l'original, tout comme les bas cĂ´tĂ©s dont la prĂ©sence n'est plus lisible.

Les pentures et heurtoirs des trois portails ont été réalisées [6] entre 1845 et 1846 sous la direction de l'architecte Charles-Auguste Questel par le ferronnier Pierre Boulanger, auteur des remarquables pentures du portail central de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

L'actuel clocher, bien plus modeste que le précédent, a été aménagé au XVIIe siècle au sein d'une petite tour, au sud de la façade. Il est surmonté d'un gracieux campanile en fer forgé.

La crypte

Portal roman de Saint-Gilles du Gard.

La fondation de la crypte, ou église basse, et du tombeau de saint Gilles remonte au début du IIe millénaire. On estime que ce lieu représentait à l'époque, en termes d'affluence, le quatrième lieu de pèlerinage de la chrétienté après Rome, Jérusalem et Saint-Jacques de Compostelle. Des pèlerins du monde entier convergeaient alors autour du tombeau pour commémorer la vie de l’ermite[5].

Du point de vue de sa conception, la crypte mesure 50 mètres de long par 25 mètres de large Ă  son extrĂ©mitĂ© ouest, correspondant aux 2 travĂ©es restantes du collatĂ©ral nord. Elle est divisĂ©e, comme une Ă©glise classique, en 3 nefs de 6 travĂ©es chacune (exceptĂ©, donc, pour le collatĂ©ral nord, comblĂ© partiellement afin de soutenir l’église haute). La travĂ©e centrale est la plus riche d’un point de vue architectural : revĂŞtement cannelĂ©, arcs diagonaux avec rubans plissĂ©s et clĂ© de voĂ»te ornĂ©e d’un Christ souriant et bĂ©nissant… La confession, quant Ă  elle, ne fut dĂ©gagĂ©e qu’au XIXe siècle lorsque l’on redĂ©couvrit par la mĂŞme occasion le tombeau du saint.

Ce fut l’abbé Goubier qui, en 1865, y déchiffra du latin l’inscription suivante :

« Dans ce tombeau repose le corps du bienheureux Gilles »[5].

L'Ă©glise haute

La partie haute de l'abbaye a Ă©normĂ©ment souffert des dĂ©molitions, protestantes comme rĂ©volutionnaires. Les seuls Ă©lĂ©ments originaux demeurant du XIIe siècle sont les massifs piliers de style corinthien. Les voĂ»tes de la nef actuelle, sur croisĂ©es d’ogives, datent de la grande restauration du milieu du XVIIe siècle, elles atteignent 16 m pour seulement 10 m pour celles des bas cĂ´tĂ©s. Le tableau central, dans le chĹ“ur, reprĂ©sente la rencontre entre Gilles et Wamba (Doze, 1878). Dans son Ă©tat originel, l'abbatiale possĂ©dait des dimensions imposantes : 98 m de long pour 25 m de large, la hauteur des voĂ»tes atteignait 26 m pour la grande nef et 15 m pour les bas cĂ´tĂ©s[5]. L'abbatiale possĂ©dait Ă©galement un grand clocher au sud de son transept ; sa chute au moment des guerres de religion entraĂ®na vraisemblablement des dĂ©gâts irrĂ©mĂ©diables Ă  ce niveau de l'Ă©difice ; une partie de la crypte fut mĂŞme endommagĂ©e lors de cet Ă©vènement puis restaurĂ©e.

L'ancien chœur

Les ruines de l'ancien chĹ“ur, au chevet de l'actuelle Ă©glise, offrent une perspective saisissante de ce que fut l’abbatiale du XIIe au XVIe siècle : on peut notamment observer l’épaisseur des murs d’époque ainsi que la structure des trois vaisseaux qui ont Ă©tĂ© brusquement « tronquĂ©s ». Cette impression de gigantisme s'accentue lorsque l'on sait que la longueur originale de l’abbaye Ă©tait de 98 mètres, contre moins de 50 aujourd’hui.

Dans l’abside, tout autour du très large déambulatoire semi-circulaire, l’on trouve cinq petites chapelles rayonnantes. Au centre du chœur se tient l’autel et la statue du pape Clément IV, natif de Saint-Gilles, ajoutée tardivement. On ne manquera pas d'observer aussi à la base d'une des colonnes de l'ancien chœur la petite sculpture d'un homme écrasé par la pierre, faisant sans doute mémoire d'un accident survenu au moment de la construction… Près de la Vis demeurent en élévation complète un pilier roman au chapiteau orné d'un ange ailé ainsi qu’un demi œil-de-bœuf inscrit dans le mur, relativement bien conservés[5].

L'escalier en vis

Vis de Saint-Gilles, voûte de l'escalier.

La célèbre Vis de Saint-Gilles se présente sous la forme d'une structure hélicoïdale, ou « en colimaçon ». Au XIIe siècle, cet escalier n’était qu’un simple escalier de service, probablement utilisé par les moines afin de se rendre dans les combles de l’église et atteindre le campanile.

Il s’agit d’une étape du tour de France des compagnons tailleurs de pierre, comme peuvent en témoigner de nombreuses inscriptions, remontant pour certaines au XVIIe siècle[5].

Dans la fiction

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

L'abbatiale
  • [Gouron 1950] Marcel Gouron, « Saint-Gilles-du-Gard », dans Congrès archĂ©ologique du France. 108e session. Montpellier. 1950, Paris, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, , 357 p., p. 104-119
  • [Lugand 1985] Jacques Lugand, Jean Nougaret, Robert Saint-Jean et AndrĂ© Burgos, Languedoc roman : Le Languedoc mĂ©diterranĂ©en, La Pierre-qui-Vire, Éditions Zodiaque, coll. « la nuit des temps no 43 », , 419 p. (ISBN 2-7369-0017-0), p. 42-44, 298-303, 337-345
  • [PĂ©rouse 1996] Jean-Marie PĂ©rouse de Montclos (sous la direction de) et Victor Lassalle, « Saint-Gilles : Abbaye », dans Le guide du patrimoine : Languedoc Roussillon, Paris, Hachette, , 606 p. (ISBN 2-01-242333-7), p. 486-496
  • [Mallet 1999] GĂ©raldine Mallet, « L'ancienne Ă©glise abbatiale de Saint-Gilles-du-Gard », dans Congrès archĂ©ologique de France. 157e session. Monuments du Gard. 1999, Paris, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, , 541 p., p. 265-269
  • [Hartmann-Virnich-1 1999] Andreas Hartmann-Virnich et Heike Hansen, « La façade de l'abbatiale Saint-Gilles-du-Gard », dans Congrès archĂ©ologique de France. 157e session. Monuments du Gard. 1999, Paris, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, , 541 p., p. 271-292
  • [Hartmann-Virnich-2 1999] Andreas Hartmann-Virnich, « La « Vis » de Saint-Gilles », dans Congrès archĂ©ologique de France. 157e session. Monuments du Gard. 1999, Paris, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, , 541 p., p. 293-299
  • [Hartmann-Virnich-1 2013] Andreas Hartmann-Virnich, « Saint-Gilles-du-Gard. Nouvelles recherches sur un monument majeur de l'art roman. Avant-propos », Bulletin monumental, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, t. 171, no 4,‎ , p. 291-292 (ISBN 978-2-901837-47-3)
  • [Hartmann-Virnich-2 2013] Andreas Hartmann-Virnich et Heike Hansen, « Saint-Gilles-du-Gard. L'Ă©glise abbatiale et les bâtiments monastiques. Nouvelles recherches archĂ©ologiques », Bulletin monumental, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, t. 171, no 4,‎ , p. 293-338 (ISBN 978-2-901837-47-3)
  • [Crespin 2013] Agathe Crespin, GĂ©rald Vacheyroux, Michel Dabas et Andreas Hartmann-Virnich, « Cartographie gĂ©odar de l'ancienne abbaye de Saint-Gilles-du-Gard », Bulletin monumental, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, t. 171, no 4,‎ , p. 339-340
  • [Echtenacher 2013] Götz Echtenacher, Heike Hansen et Andreas Hartmann-Virnich,, « Saint-Gilles-du-Gard. La restitution 3D : un outil au service de la rĂ©flexion archĂ©ologique », Bulletin monumental, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, t. 171, no 4,‎ , p. 341
  • [Palazzo-Bertholon 2013] BĂ©nĂ©dicte Palazzo-Bertholon, « L'Ă©tude des mortiers de l'abbaye Saint-Gilles-du-Gard », Bulletin monumental, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, t. 171, no 4,‎ , p. 343-344
  • [Hansen 2013] Heike Hansen, « La façade de l'ancienne abbatiale de Saint-Gilles-du-Gard. Recherche d'archĂ©ologie du bâti de la construction », Bulletin monumental, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, t. 171, no 4,‎ , p. 345-374
  • [BĂ©nĂ©zet 2013] JĂ©rĂ´me BĂ©nĂ©zet, « Une reprĂ©sentation de monnaies Ă  la façade de l'abbatiale de Saint-Gilles-du-Gard », Bulletin monumental, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, t. 171, no 4,‎ , p. 375
  • [Hartmann-Virnich-3 2013] Andreas Hartmann-Virnich, LoĂŻc Buffat,, Laurent Schneider, Alexandrine Legrand-Garnotel, Aurlie Masbernat-Buffat, Heike Hansen et Christian Markiewicz, « L'ancienne abbaye de Saint-Gilles-du-Gard. Les vestiges architecturaux du sous-sol d'après les investigations archĂ©ologiques », Bulletin monumental, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, t. 171, no 4,‎ , p. 377-390 (ISBN 978-2-901837-47-3)
  • [Hartmann-Virnich-4 2013] Andreas Hartmann-Virnich et Marie-Pierre Bonetti, « Les fragments de sculpture architecturale issus des fouilles du cloĂ®tre de l'ancienne abbaye de Saint-Gilles-du-Gard », Bulletin monumental, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, t. 171, no 4,‎ , p. 391-398 (ISBN 978-2-901837-47-3)
  • [Hartmann-Virnich-5 2013] Andreas Hartmann-Virnich, « Saint-Gilles-du-Gard. Nouvelles recherches sur un monument majeur de l'art roman. Conclusions », Bulletin monumental, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, t. 171, no 4,‎ , p. 399-400 (ISBN 978-2-901837-47-3)
  • « Saint-Gilles-du-Gard. Nouvelles recherches sur un monument majeur de l'art roman. Bibliographie », Bulletin monumental, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, t. 171, no 4,‎ , p. 401-406 (ISBN 978-2-901837-47-3)
  • [Hartmann-Virnich-6 2013] Andreas Hartmann-Virnich et Marie-Pierre Bonetti, « Ancienne abbaye de Saint-Gilles-du-Gard. Nouvelles recherches sur la sculpture architecturale « erratique » » », Bulletin du Centre d'Ă©tudes mĂ©diĂ©vales, Auxerre,‎ (lire en ligne)
Histoire de l'abbaye
  • Eliana Magnani S.-Christen, « RĂ©seaux monastiques et rĂ©seaux de pouvoir. Saint-Gilles-du-Gard : du Languedoc Ă  la Hongrie (IXe-dĂ©but XIIIe siècles) Â», Provence historique, vol. 54, no 215, 2004, p. 3-26 [lire en ligne]

Articles connexes

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