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Église Saint-Sardos de Saint-Sardos (Lot-et-Garonne)

L'église Saint-Sardos est une église catholique située à Saint-Sardos, en France.

Église Saint-Sardos
Image illustrative de l’article Église Saint-Sardos de Saint-Sardos (Lot-et-Garonne)
Présentation
Culte Catholique romain
DĂ©dicataire Saint Sardos
Type Église paroissiale
Rattachement Diocèse d'Agen (siège)
Début de la construction Début du XIIe siècle
Fin des travaux XIXe siècle
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1939)
GĂ©ographie
Pays France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Lot-et-Garonne
Commune Saint-Sardos
CoordonnĂ©es 44° 20′ 26″ nord, 0° 28′ 42″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
(Voir situation sur carte : Lot-et-Garonne)
Église Saint-Sardos
GĂ©olocalisation sur la carte : Aquitaine
(Voir situation sur carte : Aquitaine)
Église Saint-Sardos
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Sardos

Localisation

L'église Saint-Sardos est située au centre de la commune de Saint-Sardos, dans le département français de Lot-et-Garonne.

Historique

D'après Geroges Tholin, dans les Notices sur les communes de l'arrondissement d'Agen, un prieuré dépendant de l’abbaye Saint-Sardos de Sarlat est fondé en 1153 sur le territoire d'une église paroissiale appelée l'« église Rouge ». Un castrum est cité à Saint-Sardos vers 1280. Saint-Sardos est situé dans l'Agenais, près de Montpezat.

D'après André de Bellecombe, le baron de Montpezat, Rainfroy II, avait reçu l'hommage de Bertrand de Balencx, le , pour les terres qu'il possédait à Saint-Sardos. Le prieur de Saint-Sardos avait été investi en 1298 de la seigneurie du lieu par le baron de Montpezat sous la réserve d'hommage. Rainfroy II était possesseur du castrum Sancti Sacerdotis, peut-être à la suite d'une usurpation. Raymond-Bernard Ier devient seigneur de Montpezat à la mort de son frère Rainfroy III, en 1315.

L'abbé et les religieux de Sarlat s'adressent à Philippe IV le Bel pour lui demander pour conclure un paréage pour construire une bastide près de leur prieuré de Saint-Sardos en 1289.

La construction d'une bastide permettait d'accorder aux religieux et aux habitants les libertés, coutumes et franchises. C'était un moyen pour attirer les populations et pour former ces villes nouvelles. Ils demandent encore au monarque que la nouvelle bastide de Saint-Sardos soit désormais unie à la couronne de France, et que jamais elle ne puisse sortir de la main. La fondation d'une bastide est acceptée par Philippe V le Long en 1318, mais depuis le traité d'Amiens, en 1279, l'Agenais a été rendu au duc d'Aquitaine, roi d'Angleterre, Édouard Ier sous condition d'hommage au roi de France.

En 1323, l'abbé de Sarlat, situé dans un domaine dépendant du roi de France, obtient du parlement de Paris de rattacher le prieuré de Saint-Sardos à l'abbaye. Un sergent du roi est envoyé à Saint-Sardos pour y planter un poteau aux armes du roi de France. Charles IV le Bel accepte d'y fonder une bastide. Raymond Bernard, seigneur de Montpezat, et des petits nobles locaux décident de brûler la bastide. Ils pendent au poteau aux armes du roi de France son sergent, le .

On accuse le sĂ©nĂ©chal d'Agenais pour le roi d'Angleterre, Ralph Basset de Drayton, d'ĂŞtre l'instigateur de cette agression. Celle-ci devient une affaire d'État et dĂ©clenche la guerre de Saint-Sardos. Le roi de France envoie Charles de Valois avec une armĂ©e de 7 000 hommes qui entre dans l'Agenais en aoĂ»t, prend Agen et brĂ»le Montpezat.

Tympan du portail nord

L'église du prieuré de Saint-Sardos a été détruite pendant l'agression de Raymond Bernard de Montpezat et probablement au cours des conflits du XIVe et XVIe siècles. Il n'en reste que le portail roman[1].

L'église paroissiale ayant été détruite en 1668, l'église priorale est devenue paroissiale.

La partie nord de l'édifice ne paraît être que le bas-côté de l'ancienne église à trois nefs. Trois travées de voûtes en ogives, paraissent appartenir à fin de la période gothique.

Le mur de clôture au sud est moderne car l'église a été remplacée, au cours du XIXe siècle, par un nouvel édifice dans lequel ont été incorporées des parties anciennes, comme le portail.

Le portail a été restauré en 1951-1952. Deux chapiteaux extérieurs ont été démontés et placés à l’intérieur de l'église. Ils ont été remplacés par des copies.

Le portail nord est classé au titre des monuments historiques le [1].

Références

Annexes

Bibliographie

  • Georges Tholin, Études sur l'architecture religieuse de l'Agenais du Xe au XVIe siècle suivies d'une notice sur les sĂ©pultures du Moyen Ă‚ge, p. 150-152, Librairie J. Michel, Agen, 1874 ( lire en ligne )
  • AbbĂ© Barrère, Histoire Religieuse et Monumentale de la Gascogne, tome II p. 94, Librairie Chairou, Agen, 1865 (lire en ligne)
  • AndrĂ© de Bellecombe, Georges Tholin, Histoire du château, de la ville et des seigneurs et barons de Montpezat et de l'abbaye de PĂ©rignac, p. 43-59, Imprimerie LĂ©once Cocheraux, Auch, 1898 (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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