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Église Saint-Michel de Gaillac

L'église Saint-Michel de Gaillac ou abbatiale Saint-Michel, est une église catholique située à Gaillac, dans le Tarn, en région Occitanie (France).

Église Saint-Michel
Abbatiale Saint-Michel
Image illustrative de l’article Église Saint-Michel de Gaillac
L'Ă©glise Saint-Michel de Gaillac
Présentation
Culte Catholique romain
DĂ©dicataire Saint-Michel
Type Église (ancienne abbatiale)
Rattachement Archidiocèse d'Albi, Castres et Lavaur
Début de la construction Xe siècle
Fin des travaux XIXe siècle
Autres campagnes de travaux Abbaye Saint-Michel de Gaillac
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1840)
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Tarn
Commune Gaillac
CoordonnĂ©es 43° 53′ 51″ nord, 1° 53′ 46″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Tarn
(Voir situation sur carte : Tarn)
Église Saint-Michel de Gaillac
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
(Voir situation sur carte : Occitanie)
Église Saint-Michel de Gaillac
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Michel de Gaillac

Historique

L'Ă©glise vue depuis le pont suspendu, en 1897

L'église Saint-Michel est élevée au Xe siècle, tout d'abord en tant qu'église abbatiale de l'abbaye Saint-Michel de Gaillac, qui est elle-même fondée en 972, après un don de Frotaire Ier, évêque d'Albi. Dès le XIIe siècle, la cité de Gaillac était devenue une cité importante, et nécessitait l'instauration de nouvelles paroisses afin de gérer le flot de nouveaux habitants. C'est ainsi que les moines de l'abbaye transforment partiellement leur église en une église paroissiale, conservant le chœur pour leurs offices.

Après les dégâts causés par la Guerre de Cent Ans puis la peste Noire, l'église Saint-Michel, ainsi que l'abbaye, subissent encore une épreuve entre 1562 et 1572, durant les guerres de Religion, lorsque la ville subit à plusieurs reprises des combats entre catholiques et protestants. Ces luttes s'achèvent en 1572, par un violent massacre de protestants. Ces derniers sont défenestrés depuis l'abbaye et achevés dans le Tarn par des bateliers. Les protestants laissent tout de même leur empreinte sur le bâtiment, au travers de la construction de la massive tour rectangulaire, servant aujourd'hui de clocher[1]. Après ce sombre épisode, l'édifice est restauré, au cours des deux siècles suivants avec les matériaux de l'ancienne bâtisse, mais est à nouveau ruiné par la Révolution française. L'église est alors pillée, puis réquisitionnée, servant d'entrepôt et d'usine de salpêtre. De nouvelles réparations sont entreprises sous la Restauration, au cours desquelles la nef prend un style néo-classique, et qui dureront jusqu'en 1849, date à laquelle un portail néo-roman est ajouté à l'Ouest[2].

Mais avant même la fin des travaux, l'église Saint-Michel est classée au titre des monuments historiques par liste de 1840[1]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[1].

Architecture

Organisation générale

L'église Saint-Michel originelle, bâtie au Xe siècle, se compose d'une nef à bas-côtés, fermée par un chœur possédant trois chapelles circulaires.

Après les destructions attribuables aux guerres de Religion, ne sont conservĂ©s dans la nouvelle Ă©glises que quelques murs, ainsi que les chapelles du chĹ“ur. Ce dernier en lui-mĂŞme est complètement modifiĂ©, et se voit dotĂ© d'un hĂ©micycle en cul-de-four, mais aussi d'une galerie circulaire menant aux chapelles. La nef est rebâtie sans bas-cĂ´tĂ©s et mesure maintenant 47,5 mètres de long sur 17 mètres de largeur, pour près de 25 mètres de haut. La tour construite par les protestants (sur des bases datant du XIIIe siècle) est utilisĂ©e en tant que clocher. Les 54 colonnes Ă  l'intĂ©rieur de l'Ă©glise sont surmontĂ©s de chapiteaux, sur lesquels on aperçoit encore des vestiges d'anciennes peintures. AccolĂ©e Ă  l'arrière du clocher, on trouve une chapelle datant du XVe siècle[1], ou du XIVe siècle[2] (selon les sources). Elle serait l’œuvre de Roger de Latour, abbĂ© de Gaillac, qui l'aurait commanditĂ© pour y installer sa sĂ©pulture, et y a laissĂ© sa marque Ă  travers la prĂ©sence de son Ă©cusson sur la clĂ© de voĂ»te.

  • Vue de l'Ă©glise et de l'abbaye
    Vue de l'Ă©glise et de l'abbaye
  • Façade principale
    Façade principale
  • Le portail occidental
    Le portail occidental
  • L'abside
    L'abside
  • Croix de Mission de la petite rue Saint-Michel
    Croix de Mission de la petite rue Saint-Michel

Mobilier

L'église Saint-Michel accueille différentes statues et peintures en son sein :

Le reste du mobilier demeure assez sobre. Plusieurs retables, et un maître-autel, qui est la reproduction de celui présent dans l’église Saint-Pierre des Chartreux à Toulouse par François Lucas[2]. De part et d'autre de l'entrée, sur la contre-façade, deux statues de Saint Michel du XIXe siècle en partie restaurées.

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • [Ahlsell 1982] Guy Ahlsell de Toulza et Daniel Cazes, « L'Ă©glise abbatiale Saint-Michel de Gaillac », dans Congrès archĂ©ologique de France. 140e session, Albigeois, 1982, Paris, SociĂ©tĂ© Française d'ArchĂ©ologie, , 462 p., p. 280 Ă  293

Articles connexes

Liens externes

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