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Ă€ l'ouest d'octobre (recueil)

À l'ouest d'octobre (titre original : The Toynbee Convector) est un recueil de nouvelles de l'auteur américain Ray Bradbury publié pour la première fois aux États-Unis en 1988. Il paraît en France en 1990 aux éditions Denoël dans la collection Présence du futur.

Ă€ l'ouest d'octobre
Auteur Ray Bradbury
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Recueil de nouvelles
Fantastique (principalement)
Science-fiction
Version originale
Langue Anglais américain
Titre The Toynbee Convector
Éditeur Alfred A. Knopf
Lieu de parution New York
Date de parution 1988
ISBN 0-394-54703-9
Version française
Traducteur Jacques Chambon
Alain Dorémieux
Éditeur Denoël
Collection Présence du futur
Lieu de parution Paris
Date de parution 1990
Type de média Livre papier
Nombre de pages 334
ISBN 978-2207305003

Éditions françaises

  • DenoĂ«l, coll. PrĂ©sence du futur no 500 ; publications en 1990, 1994 et 1999[1].

Résumé des nouvelles

Ă€ l'ouest d'octobre

  • Titre original : West of October
  • Édition antĂ©rieure : Texte inĂ©dit
  • Place dans le recueil : p. 9 Ă  29
  • RĂ©sumĂ© : Cette nouvelle, relevant du genre fantastique, met en scène des membres d'une famille (« la Famille Â») aux pouvoirs Ă©tranges.

Le Convecteur Toynbee

  • Titre original : The Toynbee Convector
  • Édition antĂ©rieure : Première publication dans Playboy, 1984.
  • Place dans le recueil : p. 31 Ă  46
  • Inspirations de l'auteur : Le Toynbee du titre original en anglais fait explicitement rĂ©fĂ©rence Ă  Arnold Joseph Toynbee, historien ayant Ă©mis l'hypothèse que les civilisations ne peuvent s'Ă©panouir qu'en rĂ©ponse Ă  un dĂ©fi. On suppose que cette nouvelle a inspirĂ© le crĂ©ateur anonyme des « dalles Toynbee » (voir (en) Toynbee tiles), trouvĂ©es dans les rues de plusieurs grandes villes.
  • RĂ©sumĂ© :
    • Craig Bennett-Stiles affirme avoir inventĂ© une machine Ă  voyager dans le temps avec laquelle il a voyagĂ© dans le futur. Il dĂ©clare en avoir ramenĂ© des films et des enregistrements qui montrent que l'humanitĂ© a su dĂ©velopper une civilisation avancĂ©e avec des inventions tout aussi utiles que merveilleuses, tout en colonisant le système solaire. Cependant, il prĂ©tend aussi avoir dĂ©truit sa machine pour empĂŞcher que des malveillants ou des fous ne puissent l'utiliser. Les gens sont d'abord sceptiques et incapables d'expliquer ou de mettre en doute l'authenticitĂ© des enregistrements rapportĂ©s du futur. InspirĂ©s par la vision de ce futur utopique, beaucoup dĂ©marrent des projets pour le rĂ©aliser : ils se mettent Ă  inventer les machines que le voyageur du futur prĂ©tend avoir vues.
    • Cent ans après, alors que Stiles est âgĂ© de 130 ans, on prĂ©pare activement les festivitĂ©s chargĂ©es d’accueillir le Stiles qui doit se matĂ©rialiser. La nouvelle dĂ©bute par les rĂ©flexions d'un journaliste, Roger Shumway, qui rend visite Ă  Stiles, sur l'invitation de ce dernier. Les deux hommes conversent, puis au moment mĂŞme oĂą devrait surgir le « Stiles du passĂ© Â», rien ne se produit : Stiles ne surgit pas du passĂ©. Le « Stiles du prĂ©sent Â» rĂ©vèle alors Ă  Roger Shumway qu'il y a un siècle, il avait menti. S'inspirant des idĂ©es de Toynbee, dans la mesure oĂą il Ă©tait persuadĂ© que l'espoir de l'humanitĂ© Ă©tait depuis toujours de crĂ©er un monde utopique, il avait rĂ©alisĂ© une vidĂ©o d'un tel monde, pour offrir un but aux aspirations de l'humanitĂ©. Grâce Ă  son immense mensonge puis grâce aux actions des hommes pendant les dĂ©cennies suivantes, l'utopie imaginĂ©e a pu devenir rĂ©alitĂ©. Son mensonge Ă©tait en quelque sorte une « prophĂ©tie auto-rĂ©alisatrice Â». Il indique aussi au journaliste qu'il va de nouveau voyager dans le temps : lui montrant son engin Ă  voyager dans le temps, il s'y installe et met le contact. L'engin Ă©tant directement (et volontairement) reliĂ© Ă  l'Ă©lectricitĂ©, il meurt immĂ©diatement. Par son suicide, il a rejoint le passĂ©, le futur, l'immortalitĂ©.
  • Voir aussi : Liste d'Ĺ“uvres impliquant le voyage dans le temps.

La Trappe

  • Titre original : Trapdoor
  • Place dans le recueil : p. 47 Ă  62
  • Édition antĂ©rieure : Première publication dans Omni, 1985.
  • RĂ©sumĂ© : Cette nouvelle, relevant du genre fantastique, met en scène une maison qui dĂ©vore ses occupants successifs par l'intermĂ©diaire d'une trappe accĂ©dant au grenier ; cette trappe fait en quelque sorte office de bouche malĂ©fique. Un dĂ©ratiseur que Clara Peck a appelĂ© pour inspecter la Trappe est happĂ© par celle-ci et disparaĂ®t corps et âme ; puis Clara en est aussi la victime innocente. On apprend dans le dernier paragraphe que la Trappe n'inspire de la terreur aux locataires de la maison qu'une fois que ces derniers y ont vĂ©cu dix ans.
  • Remarque : Cette nouvelle peut ĂŞtre rapprochĂ©e de la nouvelle La BĂŞte de l'escalier, p. 305 du mĂŞme recueil.

Le Voyageur de l'Orient-Express

  • Titre original : On the Orient, North
  • Édition antĂ©rieure : Texte inĂ©dit
  • Place dans le recueil : p. 63 Ă  81
  • RĂ©sumĂ© : Cette nouvelle, relevant du genre fantastique, Ă©voque un fantĂ´me dans le train de l'Orient-Express. Il se dissout au fur et Ă  mesure que les heures passent ; il reçoit une aide dĂ©sespĂ©rĂ©e d'une vieille infirmière, Minerva Halliday. Celle-ci meurt Ă  la fin de la nouvelle. Les deux fantĂ´mes dĂ©cident de se rendre ensemble en Écosse pour hanter un manoir.

Une nuit dans la vie

  • Titre original : One Night in your Life
  • Édition antĂ©rieure : Texte inĂ©dit
  • Place dans le recueil : p. 83 Ă  94
  • RĂ©sumĂ© : Cette nouvelle, relevant du genre fantastique et onirique, Ă©voque un homme qui rencontre, le temps d'une nuit en Iowa, « l'Esprit d'une colline », sous la forme d'une jeune femme blonde, mystĂ©rieuse et mutique. Après cette nuit emplie de rĂŞve et de mysticisme, il reprend son chemin vers New York, tout en sachant qu'il ne retrouverait plus jamais la magie de cette nuit-lĂ .

Le Dernier cirque

  • Titre original : The Last Circus
  • Édition antĂ©rieure : Première publication sous forme d'opuscule par Lord John Press, 1980.
  • Place dans le recueil : p. 95 Ă  104
  • RĂ©sumĂ© : La nouvelle relate la journĂ©e d'un jeune homme qui contemple une prairie vierge et nue remplie d'herbe. Puis un cirque arrive. Plus tard, la reprĂ©sentation a lieu sous le chapiteau ; tout le monde est heureux et s'amuse beaucoup. Le lendemain le cirque s'en est allĂ©, laissant la prairie dans son Ă©tat antĂ©rieur. Et si l'ĂŞtre humain, qui construit des villes et des civilisations, Ă©tait comme ce cirque Ă©phĂ©mère : la Terre existait avant lui, et existera après sa disparition…

L'Histoire d'amour de Laurel et Hardy

  • Titre original : The Laurel and Hardy Love Affair
  • Édition antĂ©rieure : Première publication dans Playboy, 1987.
  • Place dans le recueil : p. 105 Ă  117
  • RĂ©sumĂ© : La nouvelle raconte la liaison entre une femme mince et un homme grassouillet ; leur comparaison leur fait penser au couple de Laurel et Hardy, si bien qu'ils s'appellent l'un l'autre « Stanley » et « Ollie ». Ils vivent une merveilleuse histoire d'amour, mais finissent par se sĂ©parer. Ils n'oublieront jamais cette relation si spĂ©ciale, et un jour, 15 ans après la sĂ©paration, auront l'occasion de se croiser dans la rue sans se dire un mot mais sans rien avoir oubliĂ©.

Tu te demandes sans doute ce qu'on fait ici ?

  • Titre original : I Suppose you are Wondering Why we are Here ?
  • Édition antĂ©rieure : Première publication dans Omni, 1984.
  • Place dans le recueil : p. 119 Ă  135
  • RĂ©sumĂ© : Un homme va dĂ®ner avec ses parents Georges et Alice qui sont morts, et qui sortent de leur tombe du cimetière pour le rencontrer. Il a une question qui le taraude : pourquoi ne s'est-il jamais senti en accord avec ses parents ? pourquoi ceux-ci furent-ils si distants Ă  son Ă©gard ? Il apprend Ă  sa grande surprise que ses parents ont toujours pensĂ© de lui qu'il Ă©tait « un emmerdeur Â» !

Adieu, Lafayette

  • Titre original : Lafayette, Farewell
  • Édition antĂ©rieure : Texte inĂ©dit
  • Place dans le recueil : p. 137 Ă  150
  • RĂ©sumĂ© : Bill Westerleigh, nĂ© en 1900, aviateur sur le front français en 1918, se souvient de sa carrière militaire durant la Première Guerre mondiale, quand il faisait partie de l'escadrille Lafayette en France et qu'il combattait Von Richtoffen. Il a des hallucinations et croit voir des fantĂ´mes des aviateurs qu'il a tuĂ©s. Ă€ la fin de la nouvelle, il devient fou, s'affaiblit et meurt.

Banshee

  • Titre original : Banshee
  • Édition antĂ©rieure : Première publication dans Gallery, 1984.
  • Place dans le recueil : p. 151 Ă  170
  • RĂ©sumĂ© : En Irlande, une « Banshee Â» (Dame blanche errante) apparaĂ®t et veut emmener avec elle John, le meilleur ami du narrateur, Doug.

J'ai fait un vœu

  • Titre original : Promises, Promises
  • Édition antĂ©rieure : Texte inĂ©dit
  • Place dans le recueil : p. 171 Ă  184
  • RĂ©sumĂ© : Tom vient annoncer Ă  sa maĂ®tresse, Laura, qu'Ă  la suite d'un accident subi par sa jeune fille Beth, qu'il aime tendrement, il a fait le vĹ“u Ă  Dieu que si elle s'en sortait vivante, il romprait sa liaison adultère. Il vient annoncer son vĹ“u Ă  Laura et la prĂ©venir qu'il la quitte. Laura, furieuse, le traite d'imbĂ©cile et de lâche, mais souffre de rĂ©aliser qu'il aime plus sa fille qu'elle-mĂŞme.

L'Âme sœur

  • Titre original : The Love Affair (« L'histoire d'amour Â»)
  • Édition antĂ©rieure : Première publication sous forme d'opuscule par Lord John Press, 1982.
  • Place dans le recueil : p. 185 Ă  198
  • RĂ©sumĂ© : Sio est l'un des rares martiens encore vivants. En effet, après la colonisation de Mars par les humains, les martiens sont pour la plupart morts des suites des maladies importĂ©es par les nouveaux immigrants. Le problème de Sio est qu'il est tombĂ© amoureux de Janice, une humaine. Celle-ci se retrouve esseulĂ©e sur Mars, loin de la plus proche colonie terrienne, alors que les moyens de communications ne fonctionnent pas. Sio se dĂ©cide Ă  entrer en contact avec elle, en espĂ©rant qu'elle ne le contaminera pas, tout en acceptant une Ă©ventuelle mort.

Un coup pour sa Seigneurie, et un coup pour la route !

  • Titre original : One for His Lordship, and One for the Road !
  • Édition antĂ©rieure : Première publication dans Playboy, 1985.
  • Place dans le recueil : p. 199 Ă  212
  • RĂ©sumĂ© : En Irlande, Lord Kilgotten, le seigneur local, vient de mourir Ă  l'âge de 88 ans. Il Ă©tait propriĂ©taire d'une immense collection de bouteilles de vin, et les gens du village se demandent si, dans ses dernières volontĂ©s, il a lĂ©guĂ© quelques crus Ă  certains d'entre eux. Le notaire rĂ©vèle les dernières volontĂ©s du dĂ©funt : toute sa collection de bouteilles de vin sera ouverte et l’intĂ©gralitĂ© du vin devra ĂŞtre versĂ© sur sa tombe ! Les gens du village sont dĂ©solĂ©s de savoir que tout ce bon vin va ĂŞtre dilapidĂ© pour rien. Le père Kelly, nĂ©anmoins, a une idĂ©e : si les indications du noble sont claires et si l'on ne peut pas y dĂ©roger, il n'a pas prĂ©cisĂ© dans quelle forme ce vin devait ĂŞtre versĂ©. Il expose son idĂ©e au notaire, qui accepte la solution du prĂŞtre : le vin sera intĂ©gralement bu par les hommes du village, qui ensuite iront uriner sur la tombe de Lord Kilgotten, tout en le remerciant de sa gĂ©nĂ©rositĂ©. Sa volontĂ© sera ainsi respectĂ©e… Le père Kelly propose au notaire de se joindre Ă  eux ; le notaire accepte !

Ă€ minuit, au mois de juin

  • Titre original : At Midnight, in the Month of June
  • Première publication dans Ellery Queen's Mystery Magazine, 1954.
  • Place dans le recueil : p. 213 Ă  226
  • RĂ©sumĂ© : Il est très difficile de faire le rĂ©sumĂ© de cette nouvelle, assez mystĂ©rieuse et Ă©sotĂ©rique, dans laquelle il est question d'une femme nommĂ©e Lavinia et d'un homme appelĂ© Tom Dillon.

Bénissez-moi, mon père, parce que j'ai péché

  • Titre original : Bless me, Father, for I Have Sinned
  • Édition antĂ©rieure : Texte inĂ©dit
  • Place dans le recueil : p. 227 Ă  234
  • RĂ©sumĂ© : La veille de NoĂ«l, le Père Mellon, sujet Ă  des angoisses personnelles, se rend en pleine nuit Ă  l'Ă©glise, oĂą un homme mystĂ©rieux vient le voir pour se confesser. Ă€ la fin de la confession, le prĂŞtre constate que le confessionnal est vide : aurait-il Ă©tĂ© victime d'une hallucination et de schizophrĂ©nie ? Est-ce sa propre confession qu'il a entendue ou cru entendre, croyant qu'elle provenait de l'homme mystĂ©rieux ?

Exécution !

  • Titre original : By the Numbers !
  • Édition antĂ©rieure : Texte inĂ©dit
  • Place dans le recueil : p. 235 Ă  246
  • RĂ©sumĂ© : En 1952, un homme maltraite un enfant, lui donnant une Ă©ducation militaire stricte. Sid est le tĂ©moin impuissant de ces sĂ©vices psychologiques mais ne peut rien faire pour aider l'enfant. Trente ans après, Sid croise l'enfant (devenu adulte) dans un train. Celui-ci lui annonce alors que son père, l'annĂ©e d'après, Ă©tait tombĂ© dans la piscine alors qu'il lui avait donnĂ© l'ordre de ne pas bouger, sous aucun prĂ©texte. L'enfant qu'il Ă©tait jadis avait obĂ©i Ă  la lettre Ă  cet ordre, laissant ainsi son père se noyer !

Un soupçon de mauvaise humeur

  • Titre original : A Touch of Petulance
  • Première publication dans l'anthologie Dark Forces, Viking Press, 1980.
  • Place dans le recueil : p. 247 Ă  261
  • RĂ©sumĂ© : Jonathan Hughes, nĂ© en 1945, s'est mariĂ© en 1973 avec Alice. En 1974, il rencontre son autre lui-mĂŞme venu du futur, venu le prĂ©venir qu'un jour, en 1999, il tuerait son Ă©pouse, qui au fil des annĂ©es deviendra de plus en plus acariâtre. L'homme a une longue discussion avec Jonathan, et lui donne des conseils pour Ă©viter que cela n'arrive. Au moment de le quitter et de disparaĂ®tre on ne sait oĂą, il lui remet aussi un petit revolver.
  • Remarque : Le moyen par lequel le double est venu rencontrer le hĂ©ros n'est pas expliquĂ© dans la nouvelle, qui relève plus du genre fantastique que de la science-fiction.

Le Partage

  • Titre original : Long Division
  • Édition antĂ©rieure : Texte inĂ©dit
  • Place dans le recueil : p. 263 Ă  269
  • RĂ©sumĂ© : Un couple en pleine sĂ©paration se partage avec hargne et mauvaise foi les nombreux livres de la bibliothèque commune : qui prendra les livres de Sigmund Freud, de Karen Horney, de Willa Cather, de John Collier, de John Updike, etc., etc ? Puis vient la question des deux chats, Maude et Maudlin. Dans le dernier paragraphe de la nouvelle, le lecteur apprend qu'il reste au couple un dernier sujet Ă  Ă©voquer, concernant aussi, en quelque sorte, un « partage Â» : comment va s'organiser la garde des enfants ?

Venez, et amenez Constance !

  • Titre original : Come, and Bring Constance !
  • Édition antĂ©rieure : Texte inĂ©dit
  • Place dans le recueil : p. 271 Ă  283
  • RĂ©sumĂ© : Bill reçoit une invitation du Dr Junoff, son psychiatre, lui proposant de venir Ă  une sĂ©rie de confĂ©rences. L'invitation se termine par ces mots : « Si vous venez, amenez Constance Â». Son Ă©pouse Annette, en lisant le courrier, lui demande qui est cette Constance. De bonne foi, Bill rĂ©pond qu'il ne connaĂ®t aucune Constance et qu'il n'en a jamais connu aucune. Ses dĂ©nĂ©gations ne convainquent pas Annette, qui craint que son mari ait une liaison extra-conjugale. Bill appelle alors au tĂ©lĂ©phone le Dr Junoff et lui explique les consĂ©quences qu'a eues le petit post-scriptum. Le mĂ©decin lui rĂ©pond qu'il va essayer d'arranger les choses. Quelques heures après, une belle et grande femme dĂ©barque au domicile de Bill et Annette, dĂ©clarant s'appeler Constance et reprochant Ă  Annette de ce que son mari est amoureux d'elle, et non pas d'elle, Constance. S'ensuit un monologue de Constance sur le fait qu'elle ne veut plus le revoir, et que s'il est si amoureux d'Annette, qu'il reste donc avec elle ! Une fois Constance partie, Annette dĂ©clare Ă  Bill qu'elle l'aime Ă©normĂ©ment. Bill appelle de nouveau le Dr Junoff au tĂ©lĂ©phone pour le remercier de son action, et lui demander comment l'actrice qu'il a engagĂ©e avait pu apprendre par cĹ“ur son texte si rapidement, sans se tromper et sur un mode si convaincant. Junoff rĂ©torque qu'il ne comprend pas la question de Bill, qu'il n'a envoyĂ© personne, et que s'il vient Ă  ses confĂ©rences, surtout qu'il n'oublie pas de venir avec Constance !

Junior

  • Titre original : Junior
  • Édition antĂ©rieure : Texte inĂ©dit
  • Place dans le recueil : p. 285 Ă  294
  • RĂ©sumĂ© : Le jour de son anniversaire de ses 82 ans, Albert Beam constate que son pĂ©nis, que jadis il appelait « Albert Junior » ou « Junior Â» et qui Ă©tait restĂ© sans vigueur depuis plusieurs annĂ©es, vient soudainement de retrouver une puissance inattendue. Il appelle ses anciennes amantes (Cora, Elizabeth, Emily) pour qu'elles viennent constater l'Ă©vĂ©nement. Celles-ci viennent le voir et sont charmĂ©s de revoir Junior aussi vif !

La Pierre tombale

  • Titre original : The Tombstone
  • Édition antĂ©rieure : Première publication dans Weird Tales, 1945.
  • Place dans le recueil : p. 295 Ă  304
  • RĂ©sumĂ© : Le tailleur de pierre Whetmore a quittĂ© un hĂ´tel en laissant une pierre tombale dans une chambre. Walter et Leota, qui souhaitent se loger, se retrouvent donc Ă  devoir occuper la chambre contenant la pierre tombale, Ă  la grande colère de Leota qui, plutĂ´t superstitieuse, a peur d'ĂŞtre la cible du fantĂ´me de dĂ©funt concernĂ© par la pierre tombale… Alors que la nuit commence, Leota entend diverses voix mystĂ©rieuses, des cris, des hurlements Ă©touffĂ©s, et craint pour sa vie. Heureusement, quelques heures après, vers 23 h, Whetmore vient rĂ©cupĂ©rer sa pierre tombale. ThĂ©oriquement, tout devrait ĂŞtre rĂ©solu dĂ©sormais… NĂ©anmoins Walter et LĂ©ota apprennent que la pierre est destinĂ©e Ă  un homme mort moins d'une heure auparavant, et que cet homme est mort, dans le mĂŞme hĂ´tel Ă  l'Ă©tage infĂ©rieur : et si tous les bruits Ă©tranges et effrayants Ă©taient provenus de cette chambre si proche ?

La BĂŞte de l'escalier

  • Titre original : The Thing at the Top of the Stairs
  • Édition antĂ©rieure : Texte inĂ©dit
  • Place dans le recueil : p. 305 Ă  313
  • RĂ©sumĂ© : Ă€ Green Town, alors qu'il attend son train qui n'arrivera que dans quatre heures, Emil Cramer se rĂ©sout Ă  retourner voir la maison de son enfance. Jadis, il Ă©tait effrayĂ© par un monstre nĂ© de son imagination, « la BĂŞte en haut de l'escalier Â». Il arrive devant la maison, qui porte un Ă©criteau « Ă€ vendre Â». Une porte latĂ©rale n'Ă©tant pas fermĂ©e, il pĂ©nètre dans la maison et la visite. Il arrive en bas de l’escalier : en haut des marches se tenait jadis la BĂŞte, qui l'a terrorisĂ© pendant son enfance. Il se dĂ©cide Ă  monter les marches. Au fur et Ă  mesure qu'il les monte, il sent la peur archaĂŻque de son enfance revenir en lui ; nĂ©anmoins arrivĂ© Ă  la 9e marche, il se met Ă  rire : quel idiot avait-il Ă©tĂ©, cette BĂŞte n'avait jamais existĂ© ! Mais arrivĂ© Ă  la seizième marche, il ressent un froid l'envahir, puis une terreur sans nom : la monstrueuse BĂŞte est lĂ , tout contre lui ; elle l'a attendue en vain pendant des dĂ©cennies, mais maintenant qu'il est revenu, elle ne va pas le laisser s'Ă©chapper…
  • Remarque : Cette nouvelle peut ĂŞtre rapprochĂ©e de la nouvelle La Trappe, p. 47 du mĂŞme recueil.

L'Authentique momie Ă©gyptienne faite maison du Colonel Stonesteel

  • Titre original : Colonel Stonesteel's Genuine Home-made Truly Egyptian Mummy
  • Première publication dans Omni, 1981.
  • Place dans le recueil : p. 315 Ă  334
  • RĂ©sumĂ© : Pour s'amuser un peu, le colonel Stonesteel a confectionnĂ© de ses propres mains une fausse momie. Puis il la dĂ©pose dans un champ, crĂ©ant de ce fait un gentil canular. Les gens de la petite ville alertent les autoritĂ©s. Le colonel dĂ©cide de mettre dans la confidence le jeune Charlie, 12 ans, afin qu'il l'aide Ă  rĂ©cupĂ©rer la momie entreposĂ©e dans un local municipal. La « disparition de la momie Â» a lieu, occasionnant encore plus de commĂ©rages et alimentant les superstitions dans la localitĂ©.

Notes et références

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