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Yvan Loubier

Yvan Loubier, nĂ© le Ă  MontrĂ©al, est un Ă©conomiste et homme politique quĂ©bĂ©cois, et un des membres fondateurs du Bloc quĂ©bĂ©cois. Il a Ă©tĂ© dĂ©putĂ© Ă  la Chambre des communes du Canada, reprĂ©sentant la circonscription de Saint-Hyacinthe—Bagot sous la banniĂšre du Bloc quĂ©bĂ©cois depuis l'Ă©lection de 1993 jusqu'Ă  sa dĂ©mission le .

Yvan Loubier
Fonctions
Député à la Chambre des communes
–
(13 ans, 3 mois et 27 jours)
Circonscription Saint-Hyacinthe—Bagot
Prédécesseur Andrée Champagne
Successeur Ève-Mary Thaï Thi Lac
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montréal, Québec, Canada
Nationalité Drapeau du Canada Canadienne
Parti politique Bloc québécois
DiplÎmé de Université de Montréal
Profession Économiste
Homme politique

Biographie

Avant d'ĂȘtre Ă©lu, il est consultant en politique Ă©conomique et en commerce international. En 1990, il aide Ă  fonder le Bloc quĂ©bĂ©cois ; il Ă©crit le manifeste du parti et collabore Ă  l'Ă©laboration du programme Ă©lectoral du parti pour toutes les Ă©lections que le Bloc a contestĂ©es jusqu'Ă  maintenant. Il a Ă©tĂ© porte-parole du Bloc en matiĂšre de Finances, un poste qu'il a occupĂ© presque sans interruption depuis sa premiĂšre Ă©lection. À ce poste, il prĂ©dit les surplus budgĂ©taires du gouvernement fĂ©dĂ©ral avec beaucoup plus de prĂ©cision que les fonctionnaires du gouvernement : sa marge d'erreur dĂ©passe rarement 5 %, tandis que la marge d'erreur du ministĂšre des Finances Ă©tait souvent de l'ordre de 100 % Ă  250 %. Lors d'une rĂ©union du comitĂ© des finances, il offre une calculatrice au ministre des Finances de l'Ă©poque, Ralph Goodale, pour l'aider Ă  mieux faire son travail.

À cause de la lutte qu'il a menĂ©e au crime organisĂ© dans sa circonscription, il a reçu des menaces de mort de la part des bandes de motards qui s'adonnaient au trafic de stupĂ©fiants, l'obligeant Ă  se placer, lui et sa famille, sous la protection de policiers.

Le , Loubier annonce qu'il ne serait pas candidat Ă  la rĂ©Ă©lection lors de la prochaine Ă©lection gĂ©nĂ©rale. Il a Ă©galement indiquĂ© qu'il serait prĂȘt Ă  quitter son siĂšge avant les Ă©lections s'il reçoit une offre d'emploi. Bien qu'intĂ©ressĂ© par un saut en politique provinciale pour siĂ©ger Ă  l'AssemblĂ©e nationale du QuĂ©bec, il semblait avoir renoncĂ© Ă  cette idĂ©e parce que sa circonscription n'Ă©tait pas libre[1]. Toutefois, en fĂ©vrier, il a pris la dĂ©cision de se prĂ©senter pour le Parti quĂ©bĂ©cois dans une autre circonscription. Il a Ă©tĂ© candidat, sans succĂšs, lors de l'Ă©lection de 2007 dans la circonscription de Chutes-de-la-ChaudiĂšre[2]. Il travaille ensuite comme conseiller principal au cabinet de relations publiques National Ă  QuĂ©bec[3].

Lors des consultations sur la refonte de la loi miniĂšre, en aoĂ»t 2010, il intervient Ă  titre de porte-parole de la sociĂ©tĂ© Uracan Resources au sujet d’un projet controversĂ© de mine d’uranium sur la CĂŽte-Nord[4].

Références

  1. Yvan Loubier quitte la politique fédérale (La Presse, 9 septembre 2006)
  2. Une recrue d'expérience (Radio-Canada.ca, 2 février 2006)
  3. AndrĂ© Pratte, « Une Ă©conomie en folie - Dans les pages Forum, cet automne, tout pour comprendre les turbulences qui secouent notre Ă©conomie », La Presse,‎ , p. PLUS7 (ISSN 0317-9249, lire en ligne)
  4. NoĂ©mi Mercier, « Amir Khadir, un rebelle au salon bleu », sur L’actualitĂ©,

Sources

Liens externes

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