Yoshitaka Sakurada
Yoshitaka Sakurada (æĄç° 矩ć, Sakurada Yoshitaka), nĂ© le , est un homme politique japonais du Parti libĂ©ral-dĂ©mocrate et membre de la Chambre des reprĂ©sentants Ă la DiĂšte nationale (pouvoir lĂ©gislatif). Du au , il est Ministre des Jeux Olympiques et paralympiques de Tokyo 2020[1] - [2]ïŒ
Yoshitaka Sakurada æĄç° 矩ć | |
Yoshitaka Sakurada en 2019. | |
Fonctions | |
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Ministre d'Ătat japonais chargĂ© des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo et des ĂvĂ©nements sportifs | |
â (6 mois et 8 jours) |
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Premier ministre | ShinzĆ Abe |
Gouvernement | Abe IV |
Prédécesseur | Shunichi Suzuki |
Successeur | Shunichi Suzuki |
Représentant du Japon | |
En fonction depuis le (10 ans, 6 mois et 9 jours) |
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Ălection | 16 dĂ©cembre 2012 |
Réélection | 14 décembre 2014 22 octobre 2017 |
Circonscription | 8e district de Chiba |
LĂ©gislature | 46e, 47e et 48e |
â (12 ans et 9 mois) |
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Ălection | 20 octobre 1996 |
RĂ©Ă©lection | 9 novembre 2003 11 septembre 2005 |
Circonscription | 8e district de Chiba |
LĂ©gislature | 41e, 42e et 43e |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Kashiwa (Japon) |
Nationalité | Japonaise |
Parti politique | PLD |
DiplÎmé de | Université Meiji |
CarriĂšre
Originaire de Kashiwa (prĂ©fecture de Chiba) et diplĂŽmĂ© de l'universitĂ© Meiji, Sakurada a Ă©tĂ© membre du conseil municipal de Kashiwa pendant deux lĂ©gislatures Ă partir de 1987, puis membre de l'AssemblĂ©e de la prĂ©fecture de Chiba depuis 1995. Il a Ă©tĂ© Ă©lu Ă la Chambre des reprĂ©sentants pour la premiĂšre fois en 1996. Il a Ă©tĂ© vice-ministre de lâĂducation en 2013[1].
Sakurada est membre du conseil d'administration du Comité d'Organisation de Tokyo pour les Jeux Olympiques (Tokyo 2020), et sert en tant que conseiller politique pour l'Association des magasins de pachinko.
Le , lors d'une séance parlementaire de questions au gouvernement, Sakurada a déclaré : « Je ne sais pas pourquoi j'ai été nommé [Ministre en charge des Jeux Olympiques], mais je vais travailler dur pour m'occuper convenablement de ma charge[3]. ». En , alors qu'il est nommé par le gouvernement directeur du département stratégie en cybersécurité[4], il doit admettre face aux parlementaires de la DiÚte qu'il ne sait pas utiliser un ordinateur et qu'il n'en a jamais utilisé un de sa vie[5].
En , les partis d'opposition ont demandé en vain sa démission pour sa réponse à l'annonce de la leucémie de la jeune nageuse Rikako Ikee ; il avait alors déclaré : « Elle était une athlÚte en laquelle le Japon avait placé de grands espoirs [de médaille olympique], alors, je suis trÚs déçu »[6]. Des membres du PLD l'ont aussi critiqué pour ces propos[7].
Le , Sakurada dĂ©missionne de son poste au gouvernement ; il est trĂšs critiquĂ© pour avoir dit publiquement que lâĂ©lection d'une membre de son parti Ă©tait plus importante que la reconstruction de la rĂ©gion dĂ©truite par le grand tremblement de terre de 2011[2].
Positions politiques
Membre du lobby rĂ©visionniste Nippon Kaigi[8], Sakurada soutient la rĂ©vision de la DĂ©claration de Kono[9]. En , il a affirme que les femmes de rĂ©confort de la Seconde Guerre mondiale Ă©taient « des prostituĂ©es professionnelles. CâĂ©tait du business ». Il s'est excusĂ© plus tard dans la journĂ©e[10].
Sakurada a donné les réponses suivantes à un questionnaire soumis par le quotidien Mainichi aux parlementaires en 2012[11]: il est
- pour la révision de la Constitution
- pour le droit de légitime défense collective (révision de l'Article 9 de la constitution japonaise)
- contre la réforme de l'assemblée Nationale (parlement monocaméral au lieu de bicaméral)
- pour la réactivation des centrales nucléaires
- contre l'objectif "zéro énergie nucléaire en 2030"
- pour la Déménagement de la base américaine de Futenma (Okinawa)
- pour qu'on Ă©value lâidĂ©e d'achat des Ăles Senkaku par le Gouvernement
- pour une attitude forte par rapport Ă la Chine
- contre la participation du Japon au Partenariat Trans-Pacifique
- pour qu'on réfléchisse à un Japon puissance militaire nucleaire
- contre la rĂ©forme de la maison impĂ©riale qui permettrait aux femmes de conserver leur statut impĂ©rial, mĂȘme aprĂšs le mariage.
Références
- Cabinet Profiles, The Japan Times (2 octobre 2018).
- Agence Kyodo, Japan Olympics minister sacked over 2011 disaster insulting remarks, The Mainichi (11 avril 2019).
- As feared, novice ministers stumble fielding questions during Diet deliberations, The Mainichi (6 novembre 2018): « I don't know why I was chosen, but I will work hard to fulfill my duty properly. »
- Japan's top cybersecutiy official - Yoshitaka Sakurada
- (en) Justin McCurry, « System error: Japan cybersecurity minister admits he has never used a computer », The Guardian, 15 novembre 2018.
- Parties demand minister be fired over âheartlessâ remark on Ikee, The Asahi Shimbun (13 fĂ©vrier 2019).
- Shinya Hamanaka, Shuhei Endo, Ruling party legislators target Olympics minister over 'insensitive' comment on swimmer, The Mainichi (14 février 2019).
- Site internet de Nippon Kaigi
- "æČłéè«è©±èŠçŽăăæç§ćŻć€§èŁăéäŒă§èłæăè é·ćźăæłšæ" - Asahi Shimbun - March 4, 2014
- LDP lawmaker says 'comfort women' were prostitutes Japan Today
- Mainichi, 2012 senkyo.mainichi.jp/46shu/kaihyo_area_meikan.html?mid=A12008005005
Liens externes
- Site officiel
- Ressource relative au sport :
- (en) Olympedia
- Site officiel en japonais.